Alliance Sony Ericsson, marché de la téléphonie mobile, productivité, rentabilité, constructeurs de terminaux mobiles, Sony Corporation, joint-venture, Nokia, Motorola, Samsung, Siemens, LG
Le marché de la téléphonie mobile est devenu en quelques années très important par la multiplication des fabricants du matériel dédié, des opérateurs proposant l'accès aux réseaux et, évidemment, l'augmentation exponentielle des consommateurs. Face à la concurrence féroce entre les différents acteurs du marché, il est nécessaire de développer de nouveaux schémas de productivité, de rentabilité.
Nous allons traiter dans ce dossier un des schémas stratégiques développés par deux constructeurs de téléphones portables. Cette stratégie a consisté en une alliance entre deux géants électroniques Sony et Ericsson pour former une joint venture afin de prendre la première place sur le marché des téléphones portables. Nous allons présenter dans un premier temps le contexte global de cette alliance et par la suite nous développerons les mécanismes de l'entreprise Sony Ericsson...
[...] A cet effet, les deux groupes vont créer une coentreprise d'ici avril 2004. Cette entité sera dotée d'un capital de 23,4 millions d'euros et sera détenue à 51% par Casio et à 49% par Hitachi. Son activité sera centrée sur la conception de téléphones portables et devra permettre aux deux groupes d'améliorer leurs ventes sur les marchés étrangers. Description des deux entreprises concernées Sony Sony Corporation est l'une des sociétés les plus complètes au monde dans le secteur du divertissement. [...]
[...] Peut-être ce premier succès préfigure-t-il un retour au succès pour la coentreprise ? La coentreprise a annoncé des partenariats avec deux sociétés spécialisées dans les jeux pour portable. Cette démarche s'inscrit dans sa stratégie pour rattraper Nokia, le leader du marché. Selon SEMC, les accords avec iFOne et Snergenix permettraient aux utilisateurs de télécharger gratuitement des jeux sur le site WEB de la coentreprise, ou d'accéder à d'autres jeux moyennant un abonnement. Ces nouveaux partenariats sont importants pour SEMC, qui ambitionne de devenir le premier fabricant de téléphones mobiles devant Nokia en cinq ans. [...]
[...] Après avoir obtenu l'aval de la Commission Européenne, les deux groupes débutent leur collaboration le premier octobre 2001 en apportant chacun une capitalisation de 250 millions de dollars (selon ZDNet, un porte parole de Sony Europe en Allemagne). Le siège de SEMC est situé à Londres et la société emploie quelques personnes au total, réparties dans les départements développement, ventes et marketing. La direction générale de la co-entreprise est conduite par Katsumi Ihara, Corporate Executive Vice President of Sony Corporation, nommé président de la nouvelle entité. [...]
[...] L'alliance Sony-Ericsson Les deux groupes annoncent en 2001, la naissance de Sony Ericsson Mobile Communications (SEMC), un joint-venture dont ils attendent qu'il devienne rapidement leader du marché de la téléphonie mobile. Pour cela, les deux entreprises ont conclu un accord pour fusionner leurs activités mondiales dans le secteur des téléphones mobiles. Le démarrage de la société- conjointe SEMC est fixé au 1er octobre 2001, a déclaré le président de Sony Europe, Otto Zich, à Berlin, lors du salon mondial de l'électronique (IFA). [...]
[...] Nous voyons ici une baisse des ventes en Europe par rapport à l'ensemble des zones géographiques dans le monde. Ceci peut s'expliquer par le fait que le marché est arrivé à maturité et que, dans certains pays comme la France, où la progression s'est ralentie depuis deux ans à ou par an, et où le taux de pénétration du marché est très inférieur à celui de ses voisins ( contre en moyenne). Constructeurs Voici une représentation globale des principaux constructeurs de téléphones portables sur le marché. [...]
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