Alliance Sony Ericsson, mondialisation, globalisation, leviers de compétitivité, secteur des télécommunications, parts de marché, Sony Corporation, entreprise japonaise
Dans le contexte de mondialisation et globalisation de la concurrence dans lequel nous sommes aujourd'hui, les opérations de rapprochement, quelque soit leur nature, constituent des leviers de compétitivité pour les entreprises. Le secteur des télécommunications est particulièrement propice au développement d'alliances. En effet, l'émergence de produits et services technologiques de plus en plus complexes fait que très peu d'entreprises sont aujourd'hui capables de maîtriser toute la chaîne de valeur. De plus, le raccourcissement des cycles de vie des produits exige des efforts de R&D soutenus et par conséquent des coûts importants. Ainsi, la mise en place d'alliances permet de partager les risques et les investissements.
Nous aborderons l'alliance entre les constructeurs Sony et Ericsson, - concrétisée par la création de la coentreprise Sony Ericsson MC-, afin de reconquérir des parts de marché et devenir leader dans la vente de téléphonie mobile. Il s'agit d'un cas intéressant à étudier puisqu'il est assez rare de voir deux entreprises comme celles-ci former une joint venture tant les enjeux sont importants, en termes d'entente stratégique et d'apports financiers.
[...] La direction générale de la coentreprise est conduite par Katsumi Ihara. Le 1er octobre 2001, SEMC a reçu l'approbation finale de la Commission européenne et d'autres instances de régulation Contexte dans lequel l'alliance a été conclue Le marché de la téléphonie mobile a connu une phase de très forte croissance depuis la mise sur le marché des produits et services associés, aux alentours de 1995. En effet, les ventes ont connu une période florissante entre 1995 et 2000 avec une augmentation de par an du nombre de convertis aux téléphones portables. [...]
[...] Au total postes seront supprimés. La plus grosse part de son chiffre d'affaires provient de son activité électronique, comme on peut le voir sur le graphique suivant Ces derniers mois, face à la crise mondiale, provoquant des pertes significatives, Sony a été contraint d'annoncer des plans de licenciement importants et des fermetures d'usines[25]. Comme nous pouvons le voir sur le graphique ci-dessous, après une augmentation constante entre 1999 et 2000, le cours de l'action Sony a atteint son paroxysme en 2000, puis a chuté brutalement l'année suivante, et n'a jamais retrouve son cours record de 2000. [...]
[...] Elle fut établie en 1982 par le CEPT (Conférence des Administrations européennes des Postes et Télécommunications) Code division multiple accès (accès multiple par répartition en code, AMRC) : système de codage des transmissions, basé sur la technique d'étalement de spectre. Il permet à plusieurs liaisons numériques d'utiliser simultanément la même fréquence porteuse. Communiqué de presse Sony Ericsson. Ericsson et Sony créent le leader mondial dans le secteur des téléphones mobiles, le 24 avril 2001. Disponible sur : http://www.sonyericsson.com/cws/companyandpress/pressreleases/pressrelease/p ressreleaseoverview/584ericssonetsonycrentleleadermondiald- 20010424?lc=fr&cc=fr Interview Malin Boultwood (chef de projet pour la culture). [...]
[...] Les rôles au niveau corporate ont été définis : Ericsson était en charge du développement technique de produits, et Sony en charge du marketing (know-how, marques). Ces restructurations ont permis à Sony-Ericsson de passer d'une part de marché de à Entre 2005 et 2007, Sony-Ericsson a connu une phase de croissance et d'innovation, notamment avec la sortie du premier téléphone Walkman (2005). À l'époque, cinquième constructeur mondial de mobiles, l'entreprise affiche une hausse des ventes pour 2005, avec quasiment 800 millions de téléphones vendus. [...]
[...] D'autres, comme la banque d'affaires Salomon Smith Barney, estimaient que Sony était un bon partenaire pour Ericsson. Pour Masahiro Ono, analyste chez UBS Warburg, cela semblait être une bonne chose pour Sony dans la mesure où il pourrait développer ses circuits de distribution et accroître sa production Les compétences combinées des deux sociétés apparaissaient avantageuses. Malgré tout il y a eu des mises en garde sur différents aspects : un courtier expliquait à l'approche de la coopération que bien que cela apparaisse positif, il y avait des doutes sur le marché quant à la fiabilité de Ericsson[12] à l'époque d'autres avaient essayé de se rapprocher, tels que Philips et Lucent, mais cela s'était soldé par un échec. [...]
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