Analyse économique, gestion du groupe Boeing, marché de l'aviation civile, chiffre d'affaires, emploi, Airbus, avions commerciaux, analyse BCG, position concurrentielle, Space Matrix, stratégie
Nous avons choisi d'analyser The Boeing Company. Cette entreprise américaine est l'une des plus importantes aux États-Unis, tant sur le plan économique que social. La société a généré en 2007 un chiffre d'affaires de 66,4 milliards de dollars avec un bénéfice net de 4,1 milliards de dollars et compte 161.052 salariés à ce jour.
Notre analyse se concentrera sur la niche de l'aviation civile. Un secteur caractérisé par le passage d'une situation de monopole à celle de duopole, depuis la création en 1969 d'Airbus.
Le contexte du secteur aéronautique s'est considérablement complexifié ces dernières années. Cette complexification s'explique tant par les attentats du 11 septembre 2001 et la guerre en Iraq, que par les hausses successives du prix du pétrole.
Boeing doit donc opérer des choix stratégiques qui permettront au groupe de trouver des solutions, afin de pérenniser son activité dans un environnement qui est de plus en plus concurrentiel.
[...] Grâce à cette diversification, Boeing est également à la pointe de la technologie. Un état de fait qui est directement observable avec son nouvel avion, le B787, ayant les matériaux composites les plus légers, une faible consommation en carburant ainsi que des faibles coûts d'exploitation et d'entretien. L'activité de R&D dans le secteur de la défense est bénéfique pour le secteur de l'aviation civile, et vis-versa. En d'autres termes, il y a un partage des innovations et connaissances acquises entre les différents secteurs. [...]
[...] L'avion phare du groupe est sans conteste le ‘B737' (190 passagers). Le ‘B737' a été vendu à 6.000 exemplaires depuis sa sortie en 1967. Il a connu de nombreuses évolutions depuis sa mise en service. Son succès s'explique par sa rentabilité : faible consommation en carburant et coûts minimes en ce qui concerne la maintenance. C'est réellement le type d'appareil qui convient au transport régional, et trouve donc parfaitement sa place sur les marchés asiatique et américain. Sur le segment des moyens porteurs, c'est l'appareil le plus récent. [...]
[...] Attaque d'Airbus Le géant européen attaque devant l'OMC son concurrent américain pour les subventions octroyées par l'État américain. L'importance des subventions est, selon Airbus, en violation avec les accords conclus[26] en 1992. Signalons que Boeing fait de même en lançant des procédures contre Airbus; l'Union européenne octroie (selon Boeing) des subventions au-delà des limités imposées. Opportunités Grande compétitivité de Boeing La faiblesse de la devise américaine permet à Boeing d'être très compétitif par rapport aux entreprises européennes. Même si Airbus facture la plupart de ses ventes en dollars, ses coûts de production sont beaucoup plus élevés que ceux de Boeing (la main-d'œuvre européenne est rémunérée en euros). [...]
[...] Dans la section 2.2 de ce travail, nous avons présenté l'évolution du marché de l'aviation civile. Voyons à présent les caractéristiques des marchés aéronautiques américains et européens. Nous mettons également en évidence l'importance de la concurrence sur ce secteur Boeing et l'aviation civile Historiquement, l'aviation civile est le secteur de prédilection de Boeing. Le groupe était en situation de monopole dans le secteur de l'aviation civile de grande capacité (c'est-à-dire des appareils transportant plus de 100 passagers), jusqu'à l'émergence de son rival européen. [...]
[...] Plusieurs raisons l'expliquent ; une guerre des prix avec Airbus et des coûts énormes pour le développement des appareils La rotation des actifs CA/Actifs) Ce ratio d'efficacité nous apprend que la gestion des stocks n'est pas bonne chez Boeing. En réalité, c'est toute la gestion du groupe qui laisse à désirer en raison d'un manque de flexibilité. Comme nous l'avons expliqué dans la stratégie de Boeing, la firme ne sous- traitait pas avant le lancement du B787 Dreamliner, expliquant la lourdeur dans le processus de production et ne lui permettant pas de suivre les innovations dans le domaine aéronautique. Cela nécessitait en effet beaucoup d'investissements, car c'est toute la chaîne de production qu'il fallait mettre à jour. [...]
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