Analyse d'entreprise, Chocolaterie Richart, entreprise familiale, stratégie d'exportation, fournisseurs, produits laitiers, cacao, boutique en ligne, PME, financement, saisonnalité des produits
Le premier virage stratégique a été pour Michel Richart de décider de fabriquer davantage et de se recentrer sur le métier de chocolatier. Il vend donc sa pâtisserie de centre-ville et part s'installer à Fontaines sur Saône. Il se spécialise dans la vente de « vracs anonymes » de chocolats aux professionnels c'est-à-dire de chocolats vendus à des professionnels, sans marque, que ces derniers revendent ensuite sous leur propre nom. Cela permettait à ces professionnels d'avoir des chocolats de qualité sans pour autant avoir à les produire eux-mêmes. En 1983 le site de fabrication déménage à Saint André de Corcy, site actuel du siège de la maison Richart, afin de pouvoir s'agrandir et accueillir davantage de moyens de production.
Les pâtissiers-chocolatiers ne vendent alors que des chocolats traditionnels, c'est-à-dire des chocolats bons au goût mais ne possédant pas de qualités visuelles particulières ni d'originalité dans la composition. La façon de faire du chocolat n'évolue pas. Par ailleurs, RICHART subit de plus en plus de concurrence sur son marché. Pour pallier cette concurrence et conquérir de nouvelles parts de marché, Michel Richart décide de produire un nouveau type de chocolat.
La réaction des pâtissiers n'est cependant pas à la hauteur de la portée de la rupture opérée par Michel Richart. Ils se montrent en effet très réticents à l'idée de proposer un nouveau type de chocolat à une clientèle habituée aux chocolats traditionnels. La méconnaissance du concept de « design » par les clients fait peur aux pâtissiers qui refusent globalement de prendre le risque de ne pas réussir à vendre leurs chocolats.
Cet échec relatif fait prendre alors conscience à Michel RICHART de la nécessité d'un nouveau virage stratégique. Il décide donc de se lancer dans une nouvelle activité : la vente de ses produits directement aux consommateurs finaux. Le phénomène se développe à l'époque en France, ce qui incite cette entreprise à se lancer sur ce nouveau marché. La distribution du chocolat s'émancipe peu à peu des pâtissiers et le nombre de chocolatiers détaillants (en provenance pour une grande part de Belgique) ne cesse d'augmenter. La décision de RICHART de vendre directement ses produits est également motivée par une consommation moyenne de chocolat en hausse en France à la fin des années 1980. Il devient alors moins difficile de « capter » de nouveaux clients non habitués à consommer un certain type de chocolat.
En 1987, RICHART ouvre sa première boutique à Paris, boulevard Saint Germain. Le succès est immédiat. Très rapidement, il supprime de sa vitrine les chocolats « traditionnels » sensés attirer et rassurer les clients pour ne plus vendre que ses chocolats design. La même année, Michel Richart crée un Bureau Design, moteur de la démarche de rupture design, qui compte aujourd'hui trois personnes dont Michel Richart lui-même. Le nombre de boutiques quant à lui n'a cessé de se développer, aussi bien en France qu'à l'étranger. Il en existe aujourd'hui 15.
[...] Ainsi, les consommateurs ont tendance à penser que les chocolats RICHART sont plus beaux que bons. Cette impression est renforcée par la présentation de certaines boutiques RICHART, réalisée par une agence de design, où prime l'esthétisme sur la fonctionnalité, et donnant une impression peu accueillante : nos boutiques font peur nous a expliqué Michel Richart, il s'agit donc de mauvais design puisque la fonction d'une boutique est d'attirer les clients Ceci va être corrigé par l'entreprise qui va se charger de redessiner elle-même ses boutiques. [...]
[...] RICHART a été la première chocolaterie à fabriquer de petits chocolats en forme de coquille. Cette nouvelle façon de fabriquer les chocolats est d'après Monsieur Richart essentiel pour les qualités gustatives recherchées. Cette nouvelle machine est appelée la coquilleuse. Le principe consiste à envoyer de l'air très froid dans une pointe creuse trempée dans du chocolat chaud. Au contact du froid, le chocolat se cristallise autour de la pointe. Celle-ci est percée de quelques trous en son bout et l'envoi de l'air permet d' éjecter ensuite la coquille de chocolat. [...]
[...] Ils se montrent en effet très réticents à l'idée de proposer un nouveau type de chocolat à une clientèle habituée aux chocolats traditionnels. La méconnaissance du concept de design par les clients fait peur aux pâtissiers qui refusent globalement de prendre le risque de ne pas réussir à vendre leurs chocolats. Cet échec relatif fait prendre alors conscience à Michel RICHART de la nécessité d'un nouveau virage stratégique. Il décide donc de se lancer dans une nouvelle activité : la vente de ses produits directement aux consommateurs finaux. [...]
[...] Proximité avec les clients La boutique en ligne Le réseau des boutiques 5 C. Proximité temporelle 5 IV. L'importance du patron 6 A. L'inventeur du concept 6 B. La PME familiale 7 C. La polyvalence au cœur de l'entreprise Richart 7 V. Problèmes rencontrés 8 A. Le manque de financement 8 B. La saisonnalité des produits 8 C. [...]
[...] de la chocolaterie du même nom. Le cours de Management Stratégique des PME nous a permis d'éclairer de nombreux points abordés avec lui. Historique 1 Une entreprise familiale A l'origine, l'entreprise était un magasin de détail, fondé en 1925 par le père de Michel Richart. Il était situé à la Croix Rousse et ses clients étaient principalement les habitants du quartier. Il s'agissait d'une pâtisserie-chocolatier, comme tous ses concurrents. Il n'existait alors pour ainsi dire aucune chocolaterie Correspondance projet/porteur du projet A la fin des années 1980, la situation du marché du chocolat pousse Monsieur Richart à opérer une rupture stratégique dans la façon dont ses chocolats sont réalisés. [...]
Référence bibliographique
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