Analyse de l'environnement, conserverie La Belle-Iloise, Belle île, micro environnement, sardinières, actionnaires, clientèles, grande distribution, prix, poisson en conserve, marché de la conserverie de poissons, Bretagne
La pêche à Belle île est pratiquée depuis des temps immémoriaux (la plus ancienne mention conservée à ce jour date du XIIe siècle). Plus tard, c'est Fouquet qui favorise l'implantation de chaloupes sardinières et en 1845, Monsieur Lucas, un capitaine au long cours, créé la première conserverie. Le Palais à Belle-Île et Port-Maria à Quiberon vivent intensément au rythme des sardiniers qui rentrent de pêche. Quiberon devient d'ailleurs le premier port sardinier français dans les années 50. L'implantation de conserveries à proximité était donc logique : on en comptabilise à cette époque jusqu'à une trentaine entre Belle-île et Quiberon. Elles bénéficièrent bien évidemment du savoir-faire local des sardinières, capables, en quelques gestes précis, de vider les poissons, voire de retirer ses arêtes, sans abîmer sa chair délicate. La conserverie la belle-iloise (l'origine du nom provient du lieu de pêche car historiquement le poisson était pêché au large de Belle île) a quant à elle été fondée en 1932 par l'arrière-grand-père (Georges Hilliet) du dirigeant actuel de l'entreprise Bernard Hilliet.
Chiffre d'affaires annuel : 9 Millions d'Euros.
Depuis la création de la Belle-Iloise en 1932, les sardinières continuent à travailler sur du poisson frais pendant cinq mois de l'année. La sardine est pêchée de fin mai à fin octobre dans l'Atlantique et la Méditerranée. Quant au thon, l'usine n'achète que du thon blanc, du germon de l'océan Atlantique. « Nous aurions pu baisser nos coûts de production avec du poisson congelé, stocké sur l'ensemble de l'année », explique Bernard Hilliet. « Ce choix ne correspondait pas à nos valeurs ». Un choix qui a amené la Belle-Iloise à implanter ses propres magasins sur les quais ou à proximité des ports.
[...] Elle est plutôt orientée vers le haut de gamme et le gastronomique. Elle produit : noix de St Jacques, tartinables, soupes, plats cuisinés, sardines, maquereaux, thons et sauces. La conserverie Godinec Les Mouettes d'Arvor nait en 1959 à Concarneau. Aujourd'hui elle allie modernisation et tradition en conservant la même qualité, elle s'est spécialisée dans le haut de gamme, cependant ses produits proviennent de la Mer du Nord, des Seychelles et d'Afrique. Elle produit : sardines, maquereaux, thons, anchois, tartinables, lotte, morue, noix de St Jacques, saumon soupes et sprats Le macro environnement 1. [...]
[...] Ajouter à cela la Quiberonnaise utilise des méthodes de travail que l'on pourrait qualifier de traditionnelles, tout comme dans les ateliers de la Belle-Iloise. Vis-à-vis des produits, ils se ressemblent sensiblement entre les deux conserveries, cependant, la Quiberonnaise propose des Verrines ce qui est très en vogue actuellement dans le milieu culinaire. De plus, il est aussi proposé des produits sucrés de tradition bretonne, tels que le caramel au beurre salé. On peut affirmer que la Quiberonnaise est la seule concurrente directe de la Belle-Iloise. [...]
[...] En effet, dans les années 60 avec l'arrivée en force de la grande distribution, l'entreprise a choisi de ne pas céder à la pression des prix, qui aurait alors engendré une baisse de qualité des produits. Au départ cela représentait une stratégie risquée cependant, cela apparait désormais comme un choix judicieux. La Belle-Iloise possède 25 magasins sur tout le long du littoral atlantique, avec une maison mère à Quiberon, faisant office de musée et de boutique. Ces boutiques écoulent 35% de la production. Ajoutée à cela, l'entreprise pratique également la vente par correspondance. Pour y parvenir elle distribue chez les particuliers des catalogues de produits. [...]
[...] Elle est travaillée à la main de l'étêtage à l'emboîtage, en passant par l'étripage personnes aux mains de brodeuses perpétuent la tradition sur la ligne de fabrication de génération en génération. Nous y tenons, les jeunes sont d'abord épaulées par un tuteur précise Bernard Hilliet. Le secret est bien gardé Les produits L'entreprise propose différents produits à base de poissons. Sardines, thons blancs, maquereau, tartinables, toasts chauds, soupes, veloutés, sauces, petite marmite, préparation pour sandwichs et autres assortiments- cadeaux Fournisseurs 1. Le poisson Le poisson est acheté directement aux pêcheurs lors de la criée, marché aux poissons. [...]
[...] Avec tonnes, l'approvisionnement français représente 60% des fournitures aux conserveries, contre 48% en 2004. Les fabrications de sardines appertisées se sont élevé en 2005 à 58,4 millions de boîtes contre 69,6 millions l'année précédente et tonnes nettes Intérêt du Japon pour les conserves de sardines En matière de poisson, le Japon en connaît un rayon. Les boîtes de sardines y sont des objets de consommation courante. Mais celles qui viennent de Bretagne brillent d'une aura toute différente. C'est ainsi qu'au hit-parade des articles importés au Japon, via le réseau Internet, figurent souvent dans le trio de tête les conserves de sardines la Belle-Iloise ! [...]
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