offre, demande, concurrence, opérateurs de réseau mobile, réseau mobile français, cadre réglementaire, structure de l'industrie, structure du marché, forces de Porter, firme
Il s'agit d'une analyse sectorielle sur les opérateurs de réseau mobile en France.
La distribution des services mobiles prend le pas sur le processus de production : les opérateurs doivent optimiser les flux d'information et de données utilisant le réseau sur l'ensemble du territoire national afin d'assurer une qualité de service - appels non interrompus, qualité de son et d'image, débit de connexion- à ses clients. Les opérateurs mobiles, qui cherchent à assurer une couverture de réseau la plus étendue possible, doivent soit installer leur propre capacité de réseau de données, soit louer les infrastructures d'un opérateur déjà établi, comme Orange.
[...] -Architecture industrielle et degré d'intégration verticale du secteur : Parmi les opérateurs télécoms, Orange dispose d'un avantage dû à son statut d'opérateur historique le contrôle d'une infrastructure déjà établie dégage des capacités d'investissement importantes, et permet à Orange de finaliser son intégration verticale en contrôlant différentes filiales de fourniture de services aux particuliers, comme des filiales intervenant en amont du processus de distribution. B. Les cinq forces concurrentielles Porter (1980) -La rivalité entre les firmes : depuis 2005, les opérateurs historiques sont en concurrence sur le secteur des télécoms. [...]
[...] En 2015, la couverture en 4G atteignant 75% de la population, et les opérateurs se prépare à généraliser la technologie 5G et à faciliter l'accès en Wifi à leurs abonnés. -Les caractéristiques du processus de production : Étant un bien immatériel, le processus de production est simplifié. Le plus important dans la production du service de téléphonie mobile reste donc le réseau de distribution et la rapidité du débit offert par l'opérateur. -Les caractéristiques du processus de distribution et la dynamique de l'offre : La distribution des services mobiles prend le pas sur le processus de production : les opérateurs doivent optimiser les flux d'information et de données utilisant le réseau sur l'ensemble du territoire national afin d'assurer une qualité de service appels non interrompus, qualité de son et d'image, débit de connexion- à ses clients. [...]
[...] Typologie des structures de marché En parts de marché comme en barrières à l'entrée, le marché des services mobiles est un oligopole naturel : les opérateurs fournissent un bien immatériel utilisant parfois le même conduit de réseau. Les barrières naturelles à l'entrée supposent que le bien produit n'est pas estimé au coût marginal, mais au coût moyen. D'un autre côté, la structure oligopolistique du marché fait que chaque opérateur a non seulement un pouvoir de marché sur la détermination du service offert. [...]
[...] -Le pouvoir de négociation des fournisseurs : Parmi les raisons qui poussent les opérateurs à développer leurs propres réseaux est l'indépendance vis-à-vis d'un fournisseur de location de réseau. Orange comme opérateur historique avait cette position dominante, et exerçait un fort pouvoir de négociation. Free a réussi par des actions en justice à assurer sa fourniture de services mobiles, mais cela a poussé les autres opérateurs mobiles à développer leurs propres réseaux, et donc de moins dépendre de leurs fournisseurs. C. Les barrières à l'entrée, spécifiques à chaque secteur -Les barrières à l'entrée construites : La seule barrière à l'entrée existante est paradoxalement celle de l'autorité de régulation prévue pour empêcher ce genre de pratique. [...]
[...] En plus de la croissance du volume de données transférées, le taux d'accroissement de la population connectée au réseau mobile fait que près de 90% de la population est couverte en réseau 4G, et la quasi-totalité, soit 99% couvert en 3G. Il est à noter que la demande en France est principalement tirée par les classes démographiques les plus jeunes : on notera qu'en plus du fort taux de connexion au réseau mobile à travers les smartphones détenus par les 18-24, il faut noter que les adolescents représentent la population la plus intéressée et la plus connectée - les parents considèrent que leur progéniture est autonome sur internet dès 14 ans. [...]
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