Stratégie, groupe Casino, évaluation, résultats, grande distribution française, partenariats, acquisitions, supermarchés, activités agroalimentaires, activités de restauration, éthique sociale
Le groupe Casino est l'un des premiers grands groupes de la grande distribution française fondé en 1898 par Geoffroy Guichard. Son siège social se situe à Saint-Etienne, là où le groupe a été créé.
Son développement est marqué par de nombreux partenariats et acquisitions, concernant à la fois son développement en France mais aussi à l'étranger. Le groupe va par ailleurs développer de nouveaux concepts liés aux prix bas et va transformer une vingtaine de supermarchés traditionnels en Leader Price. Malgré le poids de ses nombreuses filiales telles que Géant Casino, Monoprix, Franprix, Spar ou encore Cdiscount, le groupe Casino, avec un chiffre d'affaires de 23 milliards d'euros en 2006, reste un des leaders dans le secteur de l'agroalimentaire derrière le groupe Carrefour (77 milliards d'euros).
Dans les années 1980, le groupe Casino suit une nouvelle stratégie de développement afin de se concentrer sur sa principale activité, la distribution. Le groupe décide alors de céder la quasi-totalité des ses activités agroalimentaires et de restauration. En 2004, Casino emploie 213.000 collaborateurs répartis sur près de 9.000 points de vente (dont 386 hypermarchés, 2.089 supermarchés, 718 magasins discount, 6.140 magasins de proximité, 517 restaurants), en France et dans 15 pays.
[...] De plus, l'inspection du travail dans les pays où les audits sont conduits est insuffisamment présente, voire inexistante, pour s'assurer du bon respect de la loi. Enfin, la méthodologie utilisée recèle un certain nombre de limites intrinsèques, c'est notamment le cas des interviews de travailleurs sur leur lieu de travail qui ne donnent qu'une image fragmentée et partielle d'une situation. Aujourd'hui, le groupe se dit dans une démarche d'amélioration continue de ce système d'inspection. De même, il s'engage à maintenir un rythme annuel de 60 à 70 audits sociaux (source : rapport du Développement durable Casino 2006). [...]
[...] Colombani, nous a répondu, je cite : Il y a là un paradoxe qu'il nous faudra bien un jour ou l'autre mettre sur la place publique Le groupe Casino a donc un devoir de pédagogie et de transparence qui est aujourd'hui insuffisamment pris en compte. On notera à ce sujet que l'aspect prix au sein du groupe Casino est mis de côté contrairement à d'autres enseignes comme Carrefour ou Leclerc, qui développent souvent des actions de communication à ce sujet. [...]
[...] En effet, ce dernier peut se préparer et cacher les vices de son entreprise qui ne rentrent pas dans les normes de Casino (exemple : il est facile de ne pas faire venir des enfants travailleurs le jour ou est prévu l'audit). - De ce fait, Casino contrôle davantage la politique générale des entreprises auditées selon les critères définis dans leur charte éthique. Ils n'ont donc pas mis en place des indicateurs sociétaux qui valident de façon certaine la fiabilité de leurs fournisseurs. [...]
[...] D'après les informations transmises par M. Colombani, les indicateurs utilisés par le groupe Casino sont majoritairement quantitatifs : - Le nombre d'audits réalisés - Le nombre de personnes impactées par les audits La mise en place d'indicateurs qualitatifs implique d'assurer leur pertinence dans le temps. Il est difficile de prouver qu'un indicateur n reste pertinent en n+1 car l'ensemble des composantes d'une entreprise constitue un corps vivant et donc ne reste pas statique. Il semble plus aisé de comparer les résultats d'une période sur une autre de manière quantitative, car les mêmes critères sont évalués. [...]
[...] Parmi les autres actions invisibles cette fois, M. Colombani a mentionné : - les interventions auprès d'étudiants (ESDES, Paris 8 Dauphine, Paris 12 Créteil) ; - les sessions de sensibilisation auprès d'acheteurs ou des bureaux locaux de sourcing (Chine, Vietnam, Thaïlande, Bangladesh, Maroc) ; - la participation en tant qu'intervenant dans le cadre de conférences, tables rondes ou clubs de réflexion autour du concept de RSE ; - la participation aux initiatives dédiées à l'amélioration des conditions sociales de production telles que l'ICS qui regroupe l'ensemble de la grande distribution française (à l'exception d'Intermarché) ou encore le Global Social Compliance (GSCP) qui regroupe tous les plus grands distributeurs de la planète (Wal Mart, Tesco, Hasbro, etc.) ; - le partenariat avec Amnesty International qui renforce leur coopération sur la promotion du respect des droits de l'Homme. [...]
Référence bibliographique
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