Analyse, stratégie, Siemens, groupe industriel européen, conglomérat industriel, construction électrique, construction électronique, General Electric, Mitsubishi, pérennité de la performance, cohérence du portefeuille, excellence opérationnelle, qualité du personnel, responsabilité sociale
Lancé par le nouveau président M. Kleinfeld en mai 2005 pour une durée de deux ans, le programme « Fit4More » reposait sur 4 piliers : la pérennité de la performance et la cohérence du portefeuille, l'excellence opérationnelle, la qualité du personnel et la responsabilité sociale.
Le but consistait à réaliser une croissance des ventes au moins deux fois supérieure à celle du PIB mondial et à atteindre des objectifs précis de marge opérationnelle pour chacune des 12 divisions (ramenées à 11 depuis le 01/10/2005 suite au démantèlement du pôle "Logistique et Systèmes d'Assemblage"). Cette stratégie reposait sur une gestion dynamique du portefeuille d'activités afin de maintenir le leadership de Siemens sur ses marchés et d'en investir de nouveau tout en abandonnant les moins lucratifs. Dans cet ordre d'idée, Siemens a acquis en 2005 et 2006 les sociétés Bonus Energy (énergie éolienne), CTI Molecular Imaging (imagerie moléculaire), Flender Holding (automatisation industrielle), Robicon (automatisation industrielle), VA Technologie (transmission de puissance), Wheelabrator (énergie propre), Diagnostics (diagnostics moléculaires) et DPC (immuno-diagnostics in vitro). Il a également cédé sa division ICM (téléphonie mobile) au taïwanais BenQ auquel 300 M€ ont été versés avant que sa filiale allemande ne déclare faillite en septembre 2006 et a déclaré début 2007 son intention de procéder à l'introduction en Bourse de sa filiale VDO Automotive.
[...] Prévue dans un premier temps pour janvier 2007, elle a finalement vu le jour le 1er avril 2007. Couronnée de succès - tous les objectifs de marge ont été atteints au deuxième trimestre 2007 (clos au 31 mars) - la stratégie "Fit4More" est désormais prolongée par la stratégie "Fit42010" définissant de nouveaux objectifs de marge à horizon 2010 (cf. tableau ci-dessous). Elle prévoit toujours de réaliser une croissance deux fois supérieure à celle du PIB mondial mais ajoute des critères de rentabilité et de cash-flow. [...]
[...] Cette stratégie reposait sur une gestion dynamique du portefeuille d'activités afin de maintenir le leadership de Siemens sur ses marchés et d'en investir de nouveau tout en abandonnant les moins lucratifs. Dans cet ordre d'idée, Siemens a acquis en 2005 et 2006 les sociétés Bonus Energy (énergie éolienne), CTI Molecular Imaging (imagerie moléculaire), Flender Holding (automatisation industrielle), Robicon (automatisation industrielle), VA Technologie (transmission de puissance), Wheelabrator (énergie propre), Diagnostics (diagnostics moléculaires) et DPC (immunodiagnostics in vitro). Il a également cédé sa division ICM (téléphonie mobile) au Taïwanais BenQ auquel 300 ont été versés avant que sa filiale allemande ne déclare faillite en septembre 2006 et a déclaré début 2007 son intention de procéder à l'introduction en Bourse de sa filiale VDO Automotive. [...]
[...] Quant à OSRAM, l'intensification capitalistique du marché de l'éclairage en raison de l'émergence des LED risque de faire perdre à la division son statut de vache à lait. Ces désengagements s'accompagnent de rachats destinés à renforcer les pôles Industrie, Energie et Santé, à l'image des acquisitions de Dade Behring et UGS en 2007 (après celles de Bayer Diagnostics et DPC en 2006). - la modification de la structure de gouvernance : conscient de la difficulté à piloter un conglomérat de manière optimale pour avoir effectué la majeure partie de sa carrière au sein de General Electric, Peter Löscher a décidé de simplifier le directoire exécutif pour y intégrer à ses côtés et à ceux du directeur financier et du directeur des ressources humaines, les directeurs des trois nouveaux pôles en lieu et place de membres sans responsabilité opérationnelle. [...]
[...] Industrie regroupe les divisions SBT, TS et OSRAM, Energie les divisions PG et PTD et Santé la division MED. Considérées entre autres comme supports, les divisions SIS et SFS échappent à cette classification. Ce nouveau schéma dessine un groupe recentré autour d'activés phares promis à une forte croissance par an pour le marché de l'industrie - soit 500 en 2010 - et 11% par an pour le marché de l'énergie - soit 300 en 2010 - d'après le groupe). La cession de l'équipementier VDO Automotive à Continental pour 11,4 et celle de SEN à The Gores Group montre bien que Peter Löscher a l'intention de poursuivre la rationalisation du portefeuille engagée par son prédécesseur. [...]
[...] Siemens veut en profiter pour lancer le plus vaste programme de rachat d'actions de son histoire : 10 d'ici à 2010. - la réduction des coûts commerciaux et administratifs de 10 à 20% d'ici à 2010 : les économies générées devraient permettre de dépasser certains objectifs du plan "Fit42010", à l'instar de la marge opérationnelle de la division MED, désormais attendue entre 14 et 17% (contre 13 à 15% précédemment). [...]
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