Stratégies, groupe Total, Petrofina, Elf Aquitaine, industrie pétrolière mondiale, Sanofi-Synthélabo, exploration, production, raffinage, distribution, opérations de croissance externe, secteur pétrolier
Le groupe n'entendait plus réaliser, pour l'heure, de grandes opérations de croissance externe, constatant qu'à l'exclusion du marché américain (où ne se situent pas les relais de croissance les plus forts selon lui), il atteint une taille comparable à celle de ses concurrents les plus importants. La stratégie telle qu'elle avait été définie jusqu'à fin 1998 était basée sur deux axes : la poursuite de la relance de l'investissement exploration de pétrole avec une hausse de la production et l'amélioration de la taille critique afin d'améliorer les performances.
Pour ce faire, le groupe a utilisé à partir de 1999, la voie de la croissance externe avec le rachat de Petrofina (l'acquisition a permis alors à Total d'accroître sa production de 30% et passer le cap du million barils/jour) et l'offre publique d'échange sur Elf Aquitaine. Cette opération a été très positive car elle a permis à Total d'atteindre ses objectifs de taille critique alors que des opérations de rapprochement avaient déjà été faites par des groupes étrangers, ce qui aurait risqué de décaler la société par rapport à ces grosses entités: Exxon/Mobil ou Royal/Dutch/Shell ou encore BP/Amoco.
[...] A fin 2007, les liquides représentaient environ 56% de ces réserves et le gaz naturel 44%. Les ventes de produits raffinés en 2007 ont essentiellement été réalisées en Europe (à hauteur de et en Amérique Nord et Sud et en Afrique II) Stratégie Le groupe n'entendait plus réaliser, pour l'heure, de grandes opérations de croissance externe, constatant qu'à l'exclusion du marché américain (où ne se situent pas les relais de croissance les plus forts selon lui), il atteint une taille comparable à celle de ses concurrents les plus importants. [...]
[...] L'allègement de la présence dans la chimie a été réalisé. Total a cédé en bourse en mai 2006 les activités que le groupe avait indiqué dès février 2004 vouloir céder (chlorochimie, intermédiaires comme les composants fluorés utilisés pour la réfrigération et produits de performance). La structure CIP, qui regroupait ces actifs devant quitter le groupe et qui avait été renommée Arkema, constituait le second chimiste français derrière Rhodia. La sortie de la pharmacie est enfin engagée depuis le dernier trimestre 2007. [...]
[...] Alors que des rumeurs couraient au printemps 2004 sur un intérêt de Total pour le pétrolier russe Sibneft, Total avait écarté cette hypothèse en précisant qu'il fallait "d'abord qu'un certain nombre d'éléments se stabilisent en Russie" et que la croissance s'effectuerait en interne dans une conjoncture de valorisation des cibles potentielles gonflées par les prix du brut qui engendrent celle de la valorisation des réserves. Or, Total avait confirmé courant septembre 2004 vouloir acquérir une participation de 25% au sein du pétrolier russe Novatek. Cette opération apparaissait positive (bonnes conditions de prix, le profil de production annoncé par Novatek était intéressant avec ses gisements jeunes). Les autorités russes antitrust avaient donné leur accord au premier trimestre 2005 et le dossier restait encore à approuver par le gouvernement russe. [...]
[...] Ainsi des réserves à fin 2007 ne sont pas ventilées géographiquement. NB : à fin 2007, les réserves prouvées, gaz et pétrole confondus, (incluant la quote-part des sociétés mises en équivalence ou non consolidées) atteignaient 10,45 milliards de barils équivalents pétrole (contre 11,12 milliards de barils en 2006). En intégrant les réserves prouvées qui correspondent aux quantités estimées revenant à Total au titre de contrats de concession de partage de production ou de buy-back et les quantités probables, Total disposait à fin 2007 de 20 milliards de barils équivalents pétrole, soit plus de 20 ans de durée de vie au niveau de production moyenne de 2007 et des ressources représentant plus de 40 ans de durée de vie. [...]
[...] - envisager des coopérations plus étroites avec les pays qui disposent d'importantes ressources pétrolières avec sur le plan financier de nouvelles répartitions de la rente pétrolière et éventuellement la possibilité de transferts de technologie. Bibliographie indicative - Le financement dans le secteur pétrolier : le groupe Royal Dutch Shell. - le groupe Compagnie Française des pétroles, Jean-José Huyghes des Etages - Introduction à la stratégie, A. [...]
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