Analyse stratégique, Air France KLM, prix du pétrole, marché long-courrier, infrastructures, préservation de l'environnement, transport aérien, hubs américains, compagnies américaines, low-cost, IATA, international Air transport Association, stratégies long-courriers, Chine, route Chine-Europe
Après trois années de crise, on pouvait s'attendre à ce que le transport aérien sorte enfin du rouge en 2004, soit porté par une
croissance économique exceptionnelle (+ 4 % de croissance pour le PIB mondial).
Pourtant, les compagnies mondiales, lourdement impactées par le prix du baril de pétrole (38 $)
Pour 2005, avec un cours du baril qui s'est établi en moyenne à 54 $.
Les prévisions de IATA sont très pessimistes : - 6,0 milliards ! Et ce alors même que les niveaux de trafic sont au plus haut. Il
est clair que dans ces conditions l'industrie aérienne ne dispose d'aucune réserve pour affronter un éventuel retournement de
cycle.
Ce constat mérite toutefois d'être affiné car les situations sont très contrastées. A la fois géographiquement et selon le type
d'opérateur...
L'IATA (International Air transport Association) regroupe 270 compagnies dans le monde et représente 95 % du trafic mondial.
· De part et d'autre de l'Atlantique Nord
En Amérique du Nord, la situation des compagnies classiques est catastrophique. Ce sont des compagnies qui entraînent
l'ensemble de l'industrie à la baisse.
En Europe, la situation est globalement positive mais contrastée. Si les quatre premiers groupes aériens européens. AIR RANCE
KLM, Lufthansa, British Airways et Iberia tirent profit de la bonne conjoncture économique mondiale et affichent des résultats
positifs en progression, en revanche, les résultats d'Alitalia en pleine « restructuration » sont toujours dans le rouge et peinent
à décoller. Plus généralement, les compagnies classiques de taille moyenne affichent des résultats mitigés.
Cette tendance à l'amélioration des résultats en Europe par rapport à une situation très dégradée aux Etats-Unis peut
s'expliquer par plusieurs facteurs : au delà d'un problème structurel lié à la fragilité des hubs américains face aux low-cost. les
aides fédérales massives accordées aux compagnies américaines n'ont pas permis une nécessaire rationalisation du marché
domestique américain qui est, à la suite du 11 septembre 2001, resté largement sur capacitaire.
A contrario, en Europe, les faillites de différents acteurs (Swissair, Sabena. Air Lib...) ont contribuer à limiter la surcapacité.
La majorité des compagnies traditionnelles américaines est toujours dans une situation critique. Cette situation trouve son
origine dans la conjonction de plusieurs facteurs :
Le premier, structurel : leur modèle de hub moyen-courrier/moyen-courrier n'est plus pertinent. En effet, dans un
pays où les flux naturels de voyageurs entre grandes villes sont très importants, ces hubs se sont nourris de trafics qui auraient
souvent pu justifier des liaisons directes viables. C'est exactement ce que les low-cost ont fait, court-circuitant ainsi les
compagnies traditionnelles sur environ 60 % de leur activité puisque les majors américaines sont avant tout de grosses
compagnies domestiques. Les majors américaines sont donc avant tout, confrontés à une crise de leur modèle.
De façon plus conjoncturelle, on a assisté au début des années 2000, à une conjonction infernale :
- l'essoufflement du cycle économique à la fin des huit années Clinton.
- début 2001, les revendications salariales extravagantes des pilotes de United (+44 % demandés !) sont acceptées par la
direction et font tâche d'huile parmi les autres majors américaines.
- le 11 septembre est arrivé comme un coup de grâce sur une industrie américaine déjà très mal en point.
[...] En outre, grâce à la modernisation de leur flotte et é la mise en ligne des B787 et A380, on doit s'attendre à ce que les nouveaux produits des majors chinois se rapprochent des standards européens et gagnent en prestige. accentuant de tait leur compétitivité. D'autant qu'elles disposent d'un avantage essentiel sur ces marchés : un produit adapté aux attentes locales, avec du personnel chinois à toutes les étapes du voyages, de la restauration chinoise, des distractions chinoises . et c'est bien cette clientèle qui tirera la croissance future. [...]
[...] Dans un second temps, la CAAC a entrepris une libéralisation progressive du secteur avec pour objectif : la dynamisation du transport aérien pour accompagner la croissance économique. La déréglementation du marché domestique a ainsi ouvert la porte à des opérateurs privés et à des compagnies à bas coûts. Ces trois champions nationaux n'ont jusqu'ici affiché que des ambitions internationales limitées. S'ils bénéficient indéniablement sur leurs routes internationales d'un avantage concurrentiel en termes de coûts, ils sont handicapés par un savoir-faire qui reste rudimentaire dans les domaines commerciaux et marketing et proposent un produit en retrait vis-à-vis de leurs concurrents asiatiques et européens. [...]
[...] Cette tendance à l'amélioration des résultats en Europe par rapport à une situation très dégradée aux Etats-Unis peut s'expliquer par plusieurs facteurs : au delà d'un problème structurel lié à la fragilité des hubs américains face aux low-cost. les aides fédérales massives accordées aux compagnies américaines n'ont pas permis une nécessaire rationalisation du marché domestique américain qui est, à la suite du 11 septembre 2001, resté largement sur capacitaire. A contrario, en Europe, les faillites de différents acteurs (Swissair, Sabena. [...]
[...] Le renouvellement de la flotle est le principal levier pour améliorer notre efficacité énergétique et polluer moins. C'est aussi un investissement considérable mais les résultats sont là : alors que le trafic a augmenté de en passagers x kilomètres transportés depuis 96/97, la consommation de carburant des avions d'AIR FRANCE KLM n'a augmenté que de soit une efficacité énergétique par passager-km améliorée de + Limiter les émissions sonores les mesures prioritaires incluent la réduction du bruit â la source, notamment grâce au renouvellement de flotte, à la mise en oeuvre de meilleures procédures opérationnelles et à la contribution au financement des programmes d'insonorisation. [...]
[...] Lettres Express traite le produit Equation à CDG; Variation : une réponse adaptée au transport des marchandises singulières et atypiques ou des produits à forte valeur ajoutée; Dimension : propose un transport aéroport/aéroport standard et répond aux besoins de groupage. Cohésion : pour les envois import et export réguliers et les expéditions en flux tendus intégrés dans une logique de chaîne logistique. Le mouvement de concentration des transitaires se poursuit, pour atteindre une couverture globale et réduire les prix d'achat. Les dix premiers transitaires qui représentaient du chiffre d'affaires en 1985, en réalisent aujourd'hui. [...]
Référence bibliographique
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