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En 1886, le Dr. Pemberton, pharmacien à Atlanta a inventé une boisson gazeuse. C'est un sirop à base de caféine, de noix de cola, de feuilles de coca décocaïnées, d'extraits végétaux et de sucre. La première année d'exploitation se solde par un échec : les recettes ont été de 50 dollars tandis que les coûts étaient de 70 dollars.
En 1887, le produit est racheté à Pemberton pour 2 300 dollars par l'homme d'affaires Asa Griggs Chandler qui à l'aide d'une campagne marketing intense va donner son essor à la boisson. En 1899, les droits d'embouteillage sont accordés à des sociétés indépendantes. En 1920, l'entreprise installe sa première usine européenne en France.
En 1928, elle signe un partenariat avec les Jeux olympiques. En 1931, la firme définit l'image moderne du Père Noël sous les traits d'un vieil homme habillé en rouge et blanc, autrefois vert. Lors de la Seconde Guerre mondiale, The Coca-Cola Company soutient les troupes américaines sur le front.
Aujourd'hui, la firme est présente dans plus de 200 pays et dispose d'un éventail de marques composé de plus de 400 marques. Elle compte plus de 70 000 employés à travers le monde. Son siège social est toujours situé à Atlanta.
[...] Elle innove dans le domaine de fabrication de ses produits, créant des offres de plus en plus diversifiées. Elle crée des produits avec ou sans sucre. Dans les produits sans sucre, dit light elle remplace les glucides par de l'aspartame ce qui permet de garder un goût similaire à la boisson d'origine. Ecologique : L'implantation des usines de The Coca-Cola Company est fortement contestée dans les pays non développés ou les pays en voie de développement. C'est le cas en Inde où il y a eu un mouvement de protestation. [...]
[...] Le plan prix : Ayant un fort concurrent comme Pepsi, Coca-Cola a dû avoir des stratégies de prix cohérentes. Celles-ci diffèrent pour chaque produit et dépendent de l'époque et du pays. Par exemple, l'entreprise a utilisé un modèle de faible prix aux Etats-Unis au début des années 1990 afin de diminuer les parts de marché des grands distributeurs. Une fois cette stratégie réussie, Coca-Cola a augmenté ses prix afin de se positionner comme un produit supérieur à ceux des grands distributeurs. [...]
[...] La firme d'Atlanta, grâce à cette opération, aurait un portefeuille diversifié mais garderait sa position sur le marché des soft-drinks. Ainsi, elle répartirait ses risques sur trois grands groupes d'activités tout en gardant ses valeurs de marques très fortes. De plus, elle pourrait utiliser ses revenus issus du pôle boissons pour financer justement de nouveaux Domaines d'Activités Stratégiques. Elle pourra donc financer des pratiques managériales plus performantes que si les entreprises (d'une part boissons et d'autres part céréales) avaient été indépendantes. [...]
[...] Nestlé Waters agit donc sur le marché des BRSA et plus particulièrement sur le marché des eaux minérales. Son chiffre d'affaires n'a eu de cesse d'évoluer depuis sa création en 1992 et s'est élevé, en 2006, à 6,1 milliards d'euros[v]. Ce groupe s'appuie sur des marques fortes telles que : Vittel, Contrex, Perrier, Quézac Le Groupe Danone n'est, lui non plus, pas en reste puisqu'il agit lui aussi sur le marché des BRSA par le biaise de grandes marques telles que Badoit, Evian, Volvic, etc Il réalise le principal de son chiffre d'affaires en France mais il obtient des parts de marché croissantes dans toute l'Europe de l'Ouest et l'Europe de l'Est. [...]
[...] La technologie est difficilement adoptable par ses concurrents. Les boissons de The Coca-Cola Company ont souvent été copiées mais leur goût n'a jamais été égalé. Ceci vient du fait que les formules des boissons de The Coca-Cola Company sont gardées secrètes par la firme. On considère ce secret comme un secret quasi militaire. Matrice de Porter : L'intensité concurrentielle est très prononcée dans le secteur des boissons rafraîchissantes : Beaucoup d'entreprises sont présentes au niveau international et ont toutes pour objectif de maximiser leur chiffre d'affaires et d'augmenter leurs parts de marché, c'est-à-dire d'améliorer leur situation concurrentielle. [...]
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