Analyse stratégique de GDF-Suez (2013)

Extraits

[...] La participation restant de 30% est consolidée par mise en équivalence. - Cession de Eurawasse - Cession de Breeze II - Cession de la participation de 17,44% dans HUBCO L'ensemble de ces cessions ainsi que quelques autres beaucoup moins significatives (pour un encaissement total de millions d'euros) ont générés une plus-value de cession de l'ordre de 222 millions d'euros ainsi qu'une baisse de l'endettement de millions d'euros. Ajouté à cela 3 cessions ont déjà été enregistrées en tant qu'actifs destiné à être cédé pour l'exercice 2012 même si l'encaissement se fera au cour de l'exercice suivant. [...]

[...] Concernant le choix de ce ratio, il est assez facile de justifier son choix. Pour le poids des cash-flows, malgré leur baisse au fil de ses trois dernières années, ceux-ci restent dans l'ensemble très bons (pour le secteur). On justifie leur baisse par des conditions climatiques peu favorables d'une année sur l'autre ou par des investissements réalisés sur le long terme et par conséquent impactant le flux de trésorerie mais amené à être rentable dans les années à venir. De plus, les prévisions futures concernant ce ratio s'annoncent plus qu'optimistes pour les prochaines années. [...]

[...] GDF SUEZ : Présentation du Groupe et de sa stratégie Présentation du Groupe GDF SUEZ est le deuxième groupe mondial de distribution d'énergie (gaz et électricité) et le premier producteur mondial indépendant d'énergie. Il est né de la fusion absorption entre Gaz de France et Suez en 2008. Le groupe compte environ collaborateurs sur 70 pays différents. Son CA en 2013 s'élevait à 82 milliards d'euros. Le groupe est actuellement en perte de vitesse. En effet, son CA en 2012 était de 97 milliards d'euros. Cette décroissance du CA de 15 milliards d'euros représente une perte record pour le groupe. [...]

[...] A contrario, on assiste à une baisse significative de l'EBITDA ainsi que du levier financier pour l'année suivante (2013). En effet, l'EBITDA subit une décroissance brute s'élevant à (décroissance organique de Cette diminution brute s'explique par des effets de changes négatifs, par la perte d'EBITDA de l'ensemble des sociétés qui ont été cédées dans le cadre du programme d'«optimisation du portefeuille d'actifs» du Groupe, par la diminution des prix de l'électricité, la fin des allocations gratuites de CO2 et par la diminution de la production dans l'activité exploration production Ces éléments qui impactent défavorablement l'EBITDA réussissent néanmoins à être partiellement atténués par de nombreux effets positifs : les mises en service de nouveaux actifs, des conditions climatiques froides en France, des performances opérationnelles des efforts accomplis (toujours dans le cadre du plan de performance du Groupe). [...]

[...] A ces cessions et acquisition, il faut ajouter les dépréciations (perte de valeur) équivalentes à 420 millions pour 2011. Il est à noter qu'à partir de l'année de 2012, le goodwill commence à diminuer, cela est dû à plusieurs facteurs. Le premier étant la variation de périmètre principalement causée par un changement de méthode de consolidation de l'entreprise SEKO qui a eu pour effet de réduire le goodwill à hauteur de 406 millions d'euros. On ajoute aussi à cela les cessions de l'intercommunale Bruxelloise et d'activités d'énergie renouvelables au Canada (diminution de 202 Millions d'euros). [...]