Tamedia, média privé suisse, stratégie de redressement, analyse SWOT, analyse PESTEL, politque des prix bas, tarif pratiqué
L'entreprise Tamedia (anciennement Tages-Anzeiger) est actuellement le plus grand groupe de médias privé de Suisse et fut fondée en 1893 par Wilhelm Girardet et Fritz Walz. Après la vente des parts de Tages-Anzeiger, ce sont les descendants de Girardet qui ont gardé la majorité des parts de cette dernière. En 1933, Tamedia rachète le magazine Schweizer Familie. Après s'être établi rapidement en tant que plus grand quotidien de suisse, Tamedia lance le supplément du week-end Das Magazin en 1970, rachète le magazine féminin Anabelle en 1981, devient actionnaire majoritaire du quotidien Tagblatt der Stadt Zürich en 1983 ainsi que du journal économique Finanz und Wirtschaft en 1996. Il est important de noter que c'est en 1993 que Tamedia change de nom en passant de la société « Tages-Anzeiger für Stadt und Kanton Zürich AG » et adopte la nouvelle raison sociale « TA-Media AG ».
[...] Comme ces jours sont ceux de plus forte audience, le risque financier pour l'entreprise est très limité. Ensuite, Tamedia peut repenser le modèle en s'axant plus sur Le Matin Dimanche qui est un de ses hebdomadaires qui fonctionne le plus. En modernisant le journal, l'entreprise pourra redorer son image et pourquoi pas espérer une certaine montée en gamme dans le monde des hebdomadaires. Ces deux points permettraient à l'entreprise d'améliorer son image qui s'est quelque peu détériorée avec le passage au numérique de ses journaux. [...]
[...] En 1933, Tamedia rachète le magazine Schweizer Familie. Après s'être établi rapidement en tant que plus grand quotidien de suisse, Tamedia lance le supplément du week-end Das Magazin en 1970, rachète le magazine féminin Anabelle en 1981, devient actionnaire majoritaire du quotidien Tagblatt der Stadt Zürich en 1983 ainsi que du journal économique Finanz und Wirtschaft en 1996. Il est important de noter que c'est en 1993 que Tamedia change de nom en passant de la société « Tages-Anzeiger für Stadt und Kanton Zürich AG » et adopte la nouvelle raison sociale «TA-Media AG». [...]
[...] Comme a pu le faire Netflix, Tamedia pourrait s'inspirer de cette stratégie. Cette stratégie consiste en ayant un catalogue de qualité et assez large (ici des articles) et une politique de prix bas dans les premières années. On le voit aujourd'hui que Netflix augmente progressivement ses tarifs, de peu, afin de conserver la majeure partie de ses clients. Tamedia pourrait faire de même en proposant une offre diversifiée et riche et augmenter ses tarifs plus tard, quand sa base de clients sera fidèle et que l'augmentation aura un impact faible. [...]
[...] L'entreprise travaille avec plus de 3700 collaborateurs en Suisse et à l'étranger (Allemagne, Autriche Danemark, France, Israël, Luxembourg ainsi que la Serbie). Christoph Toninin est actuellement le PDG de l'entreprise. L'entreprise a su prendre rapidement le tournant du digital et notamment des plateformes de médias numériques dès les années 1990, ce qui lui a permis de garder sa place de groupe de médias privé leader en Suisse. En effet à l'heure actuelle du chiffre d'affaires de l'entreprise ainsi que 82.3% de son EBIT ( earning before interest c'est-à-dire le résultat avant intérêt et impôt) proviennent déjà du marché du numérique. [...]
[...] Une simplicité et un épurement des sites et applications ne feraient que du bien à l'entreprise et pourraient relancer l'activité. En parallèle de cela, l'entreprise se doit d'investir plus dans ses employés et d'autant plus dans ses journalistes, car la qualité des papiers joue aussi énormément sur l'attractivité du journal et la conservation des clients au fil du temps. En voulant à tout prix réduire les coûts globaux du groupe, Tamedia appauvrit de manière considérable la qualité de ses journaux et réduit par la même occasion sa clientèle. [...]
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