Agroalimentaire, Bière du Golfeur, validité commerciale, projet d'entreprise, bière, golf, bière artisanale, club-house, marché de la bière, convivialité, rassemblement, micro-brasseries
Le cas de la Bière du Golfeur est l'occasion d'étudier et d'évaluer la validité commerciale d'un projet d'entreprise. Le porteur de projet, M. Leblanc est un futur entrepreneur qui a la chance de monter son projet autour de deux passions : la bière et le golf. Le produit qu'il compte proposer est une bière de spécialité associée à l'image du golf.
M. Leblanc a réalisé son étude de marché, son étude financière et l'analyse de ses besoins pour commencer l'exploitation. Notre rôle est d'analyser le travail réalisé et évaluer le potentiel de cette future activité. M. Leblanc a pour objectif de créer une entreprise pour produire une bière artisanale de spécialité à destination des golfeurs avec une distribution exclusive dans les clubs houses (bars des golfs). Cette idée lui est venue suite à deux passions : M. Leblanc est à la fois passionné par le golf et par les bières de spécialité. Ainsi, il a rassemblé ces deux domaines qui lui tiennent à cœur pour fabriquer la « Bière du golfeur ».
Il est convaincu que son projet est réalisable s'il ne cherche pas à concurrencer les géants du marché, tels que Kronenbourg, Heineken…, et parvient à répondre à un besoin non exploité. Ainsi, dans le milieu du golf, où le sentiment d'appartenance est très fort, il pense détenir une véritable opportunité de marché dans le sens où les golfeurs ne choisiraient pas n'importe quelle bière, mais celle « du golfeur ». D'où sa volonté de référencer uniquement les clubs houses. À travers son analyse de l'environnement, il pense donc déceler une « niche » de marché.
[...] L'autre point positif pour M. Leblanc est que les parcours ne sont plus uniquement réservés aux licenciés, puisqu'il est désormais possible de jouer sur un parcours sans être adhérent, ce qui permet ainsi d'attirer encore plus de personnes dans les clubs houses. En ce qui concerne la réussite de son projet, le futur entrepreneur s'est défini plusieurs objectifs : - son idée pour se démarquer des autres bières déjà présentes sur le marché est de créer une bière à travers laquelle les consommateurs puissent s'identifier à un groupe d'individus. [...]
[...] Cependant, il y aura deux modes de distributions vers les Clubs-houses, la distribution directe à ceux-ci par le service commercial de la future entreprise et la distribution par le grossiste France Boissons qui couvre le territoire national. Les Ressources humaines Un apprenti brasseur L'assistant Le commercial (à partir de la deuxième année) Et M. Leblanc. La répartition des tâches reste floue. La prévision des ventes 2. Critiques sur la démarche globale a. Critique sur la démarche globale du projet La projection financière qui va suivre est basée sur les chiffres de prévision des ventes que propose M. Leblanc. [...]
[...] Est-il prêt à déménager, quitter ses réseaux relationnels ? Nous ne savons rien à propos de la famille de M. Leblanc à part qu'il se lance dans l'affaire avec sa femme et son beau-père. Cela montre qu'il est soutenu par sa famille. Il souhaite s'installer à Paris. S'il n'y habitait pas encore, il va devoir tout abandonner, il va certainement perdre ses réseaux professionnels. Nous savons par contre que M. Leblanc va avoir besoin de ressources importantes, le montant qu'il va pouvoir engager va interférer sur son projet. [...]
[...] Ces erreurs de parcours auraient pu être évitées si M. Leblanc avait pris la peine de s'entourer de personnes pour le conseiller, comme des entrepreneurs qui ont déjà monté leur entreprise, des brasseurs ou encore un comptable qui aurait pu vérifier ses prévisions financières. Pour toutes ces raisons, nous estimons que pour l'instant le projet de M. Leblanc n'est pas viable tel qu'il est. Cependant, si une étude de marché plus complète est réalisée et la partie financière corrigée les perspectives de ce projet pourront être étudiées à nouveau. [...]
[...] L'étude de marché et de la clientèle sont trop légères pour permettre le lancement d'un nouveau produit, surtout pour un produit très ciblé, peu propice à des évolutions. De plus, M. Leblanc n'a pas fait de test gustatif de sa bière, ce qui est une étape importante dans l'élaboration d'une nouvelle boisson, et il n'a pas pris en compte les coûts engendrés par cette enquête. Une grande partie de l'analyse menée par M. Leblanc est basée sur son opinion et son vécu, ses idées ne sont pas validées par une étude sérieuse approfondie. [...]
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