BioCosmétique, Groupe Gillette France, secteur des produits de soin et cosmétiques, substances chimiques, labellisation AB, industrie cosmétique, L'Oréal, LVMH, Estée Lauder, Beiersdorf, Sisheido, Procter & Gamble, Unilever, environnement législatif, environnement technologique, environnement social, packaging
Dans le cadre de mon activité au sein du Groupe Gillette France , j'ai acquis des connaissances et une vision du secteur des produits de soin et cosmétiques diffusés en GMS .
Lorsque la polémique sur les composants chimiques a éclaté, j'ai décidé de m'intéresser à cette question en me demandant si dans une moindre mesure, j'allais dans un futur proche être impactée. Les substances chimiques sont soupçonnées d'effets néfastes sur la santé et ont été dénoncées au travers du livre devenu un « best seller » la Vérité sur les Cosmétiques de Rita Stiens grâce à l'émission Envoyé Spécial, diffusée sur France 2 fin 2005. Enfin, la dernière raison est mon intérêt et ma conviction personnelle que le marché de la cosmétique bio est un secteur porteur qu'il faut déloger de la perception désuète, confidentielle et onéreuse qu'en ont les consommateurs.
L'observation terrain a joué un rôle clef puisque j'ai constaté, depuis peu, l'émergence de nouvelles marques en linéaire. Elles se sont repositionnées ou positionnées sur un marché de niche : la cosmétique naturelle en opposition avec la cosmétique dite traditionnelle que je défends dans mon activité. Certaines marques dites « naturelles » existantes ont bénéficié de cette tendance jusque dans les rayons du circuit alimentaire de la Grande et Moyenne Surface (GMS), s'accordant ainsi une visibilité et accessibilité maximales. Il existe indéniablement une tendance de fond axée sur le bien- être que les grands industriels, figures de proie du marché, ont intégré dans leur stratégie de développement et on verra de quelle manière.
De la Grande Surface Alimentaire (circuit food) au circuit très sélectif, dans quelle mesure, les Industries cosmétiques, prennent- elles en considération l'irruption de cette tendance « du Naturel » sur le marché?
Comment une marque dite naturelle sous labellisation AB, peut-elle arriver à se développer sans trahir les préceptes d'une agriculture contrôlée et de diffusion sélective par essence?
[...] L'environnement technologique La Recherche et Développement sont fondamentaux en cosmétique. On assiste à une escalade dans l'innovation pour permettre à tous ceux qui veulent rajeunir en retardant les effets du temps. Ainsi en 2003, l'Oréal consacre 4 à de son chiffre d'affaires à la R&D pour en 1990. L'innovation est un des leviers de croissance des produits cosmétiques.«C'est la recherche d'efficacité qui prime, quel que soit le type de produits constatent les fabricants. Recherche et le Développement sont partenaires à part entière du marketing. [...]
[...] La BioCosmétique Introduction Dans le cadre de mon activité au sein du Groupe Gillette France[1], j'ai acquis des connaissances et une vision du secteur des produits de soin et cosmétiques diffusés en GMS[2]. Lorsque la polémique sur les composants chimiques a éclaté, j'ai décidé de m'intéresser à cette question en me demandant si dans une moindre mesure, j'allais dans un futur proche être impactée. Les substances chimiques sont soupçonnées d'effets néfastes sur la santé[3] et ont été dénoncées au travers du livre devenu un best seller la Vérité sur les Cosmétiques de Rita Stiens[4] grâce à l'émission Envoyé Spécial, diffusée sur France 2 fin 2005. [...]
[...] - Groupes de parfums et cosmétiques dans le monde, juin p. Etudes Emap Media Les femmes soucieuses de leur bien- être Le marché des shampooings Le marché des soins Législation et Textes Règlement (CEE) n°2092/91 pour la production végétale ou les produits transformés composés essentiellement d'ingrédients d'origine végétale; Règlement (CEE) n°2092/91 et du cahier des charges français pour les productions animales et les produits d'origine animale ; Revues et publications - Les livres suivants mettent l'accent sur l'intérêt et l'inquiétude des consommateurs sur les produits d'hygiène et de beauté à usage quotidien. [...]
[...] Certains segments du marché arrivent à saturation comme la catégorie des soins du visage voire en recul pour celle des shampooings et gels douche. Ainsi en 2003, la consommation moyenne en Europe Occidentale est de 148€. Dans l'Union Européenne, il faut compter lorsque le Français lui dépense annuellement La France a une position clef sur ce marché car elle représente 10,3 milliards d'€ en 2003. On observe une baisse du chiffre d'affaires en valeur sur 2004[7]. Le marché des produits cosmétiques se structure autour de différents acteurs: les groupes industriels et les petites et moyennes entreprises. [...]
[...] CA: 4,6 Milliards d'€ dont 3,6 milliards pour les cosmétiques (le reste est composé de produits d'hygiène). Beiersdorf : filiale Nivéa Beiersdorf France CA 2003 : 4546 Millions d'€ Il est le numéro neuf mondial sur le marché de la cosmétique (Division Cosmed) et intervient sur les marchés diversifiés suivants: produits de toilette et d'hygiène et de la santé (BSN médical). Les groupes diversifiés dans les biens de grande consommation Procter & Gamble : filiale P&G France CA 2004: 41 Milliards d'€ dont 1/3 pour les produits de beauté. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture