Wal-Mart, winning formula, compétitivité prix, savoir faire technologique, internationalisation, low cost, modération des coûts salariaux, pression sur les fournisseurs, faiblesse des stocks, logistique, système d'information marketing, shared values
Wal-Mart a pour objectif de rester le numéro un mondial de la grande distribution grâce aux meilleurs services, aux meilleurs prix.
• Strategy : Wal-Mart met l'accent sur la compétitivité prix, la maîtrise du savoir faire technologique et l'internationalisation. Pour atteindre « l'every day low cost », le groupe cherche constamment la maîtrise des coûts : modération des coûts salariaux, pression sur les fournisseurs, faiblesse des stocks. Le savoir-faire technologique et technique très poussé permet d'élever des barrières à l'entrée car la concurrence n'a pas un tel savoir-faire. La logistique et le système d'information marketing donnent à Wal-Mart un important avantage concurrentiel. La stratégie du groupe est aussi axée sur l'international, en réalisant $77,1 milliards de chiffre d'affaires dans 13 pays en 2006 soit 22,3% du CA, et en ouvrant constamment de nouveaux magasins, notamment en Chine.
[...] La hiérarchie se veut souple. Le groupe véhicule une image de diversité en mettant en avant son recrutement éclectique, notamment concernant les minorités. ( Systems : Une grande importance est accordée au système d'information qui permet une communication symétrique à tous les niveaux : adaptation du prix par la direction ou par les employés selon la demande et les prix de la concurrence, suivi des ventes par les employés et les fournisseurs, communication entre les différents magasins Grâce au Top 50 Reports les marchandises les plus vendues et les plus profitables sont identifiées en temps réel. [...]
[...] Cette publicité négative risque de démotiver les salariés et d'entraîner des revendications syndicales croissantes. La maîtrise technologique, un déterminant de la performance des entreprises de distribution Selon l'OCDE de la croissance constatée ces dix dernières années aux Etats-Unis est imputable aux technologies de l'information et de la communication. La performance des entreprises de distribution dépend donc de leur maîtrise des technologies. Un système adéquat de base de données assure des coûts de stockage minimaux et une meilleure satisfaction des consommateurs Une des raisons-clés du succès de Wal-Mart est son expertise dans la gestion des stocks, qui repose sur des technologies de pointe. [...]
[...] C'est cette combinaison des techniques commerciales et techniques qui a fait le succès de Wal-Mart. ( Shared Values : La principale valeur est la priorité donnée au client. Toute l'attention des employés doit être tournée vers le meilleur service possible. Chaque associé doit être fier et loyal envers Wal-Mart : believe in yourself, believe in the merchandise Pour soigner son image, le groupe s'engage socialement, par exemple avec les dons de charité dépassant $245 millions en 2006, les jeux vidéos violents retirés de la vente après la tuerie de Columbine en 1999, et l'intégration des minorités parmi les salariés. [...]
[...] En décembre 2006, après au moins 1,6 milliards d'euros de pertes cumulées en 8 ans, Wal-Mart a dû fermer ses 85 magasins allemands. Deux des raisons de cet échec étaient liées à la culture d'entreprise : la Ten- Foot Attitude est perçue comme agressive en Allemagne, et la culture syndicale est développée dans ce pays. Wal-Mart a également dû quitter la Corée du Sud, est déficitaire au Japon, et connaît des résultats mitigés au Royaume-Uni et en Amérique Latine. En 2004, le groupe avait préféré fermer un magasin au Québec après la victoire du mouvement de syndicalisation des salariés, mais il a dû renoncer au principe de non-syndicalisation pour la première fois en 2006 : suite aux pressions du gouvernement chinois, Wal- Mart a accepté une représentation syndicale au sein de tous ses magasins chinois. [...]
[...] La culture d'entreprise de Wal-Mart, un avantage concurrentiel ? La culture d'entreprise procure à Wal-Mart un avantage concurrentiel de coûts. L'un des principes du groupe est don't spend a penny you don't have to Pour motiver les salariés, Wal-Mart entretient la légende du fondateur Sam Walton, qui resta simple dans ses manières malgré son statut d'homme le plus riche des Etats-Unis. Le mythe du self-made man le titre d' associé donné aux employés et la cohésion de groupe encouragée par le Wal-Mart Cheer compensent les salaires en moyenne 30% inférieurs que chez les concurrents. [...]
Référence bibliographique
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