Concurrence et stratégie - Les Éditions du Prestige

Extraits

[...] D'autre part, ils peuvent induire des modifications de goûts. Menace de nouveaux entrants : les musées se mettent à éditer des catalogues d'exposition ainsi que des dossiers sur des artistes faisant partie de l'actualité. Pouvoir de négociation avec les clients : la concentration des grands distributeurs comme la FNAC ou les centrales d'achat de la grande distribution mettent de petites maisons comme Les Éditions du Prestige sous pression. Pouvoir de négociation avec les fournisseurs : les droits d'image évoluent dans un sens de plus en plus favorable pour les ayants droit que ce soit sur les montants demandés ou pour les périmètres d'utilisation. [...]

[...] Quelles sont les forces et les faiblesses des Éditions du Prestige ? Quelles sont ses menaces et ses opportunités ? Que pensez-vous de la stratégie de cette entreprise au regard des facteurs clés de succès du secteur et de ceux que la Société du Prestige maîtrise ? Les Éditions du Prestige - Corrigé Le modèle de Porter se décline selon 6 axes L'intensité concurrentielle : L'offre augmente face à une demande stable. D'autre part, le secteur se concentre par des rachats de petites entreprises par des groupes. [...]

[...] Concurrence et stratégie - Les Éditions du Prestige Les Éditions du Prestige - Énoncé Les Éditions du Prestige sont spécialisées dans des tirages peu importants (inférieurs à exemplaires) d'ouvrages de référence dans des bibliothèques privées. Créées en 1962 par RICARDO BORGO, puis gérées depuis 1993 par son fils CARLO, elles reprennent notamment de vieux manuscrits pour en faire des fac-similés à des prix allant de 100 Euro à 2 000Euro. Bien qu'étant des ouvrages d'exception, ils restent soumis au prix unique faisant qu'au plus une réduction de peur être concédé dans de grandes enseignes (FNAC par exemple) ou dans des réseaux de vente en ligne comme AMAZON. [...]

[...] D'autre part, il faut être bien distribué et savoir nouer des partenariats. Les Éditions du Prestige maîtrisent bien le premier élément et certains partenariats sous la forme de coéditions avec d'autres éditeurs sont bien connus. Mais une ouverture vers les nouvelles tendances du marché est plus problématique, que ce soit vers les entreprises ou à partir d'une maîtrise du marketing. La qualité éditoriale est un tout, mais gare à la sur qualité (qualité non perçue par des consommateurs potentiels moins avertis). [...]

[...] La structure des coûts est approximativement la suivante : Diffusion : 7%. Distribution : Librairies : 25% Frais d'édition : 21% Fabrication : 19% Droits d'auteurs : Droits de reproduction des illustrations et des photographies : 15% Mais l'horizon semble s'assombrir avec une concurrence de plus en plus féroce. Des acteurs publics (Réunion des Musées nationaux, Institut Géographique National entre autres) autrefois inertes rentrent dans des activités de publication avec d'énormes moyens. D'autre part, un éditeur allemand publie des titres bien illustrés, mais truffés d'erreurs à des prix modiques. [...]