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Force est de constater que le Groupe EDF est une entité des plus connues dans le paysage français et européen. Producteur et fournisseur historique d'électricité, le Groupe englobe aujourd'hui des activités diversifiées liées à l'énergie, autant en France qu'à l'étranger. Le Groupe EDF est par ailleurs le leader européen de l'énergie, il est le premier producteur d'énergie en Europe et dispose du plus grand parc de production d'électricité. Ce denier se positionne également comme leader sur les marchés principaux européens de par la présence de ses filiales pour l'approvisionnement d'électricité à 40 millions de consommateurs. Les filiales de transport et de distribution d'électricité gèrent de plus un réseau de 1 246 000 km, plus grand réseau électrique européen.
Le Groupe gère donc des activités régulées et dérégulées, dites plus commerciales. Ces dernières ont par ailleurs été développées depuis l'ouverture totale du marché européen de l'énergie, concernant la fourniture d'électricité et de gaz qui est désormais ouverte à la concurrence en Europe. Aussi, le Groupe a dû revoir ses stratégies historiques dans un contexte concurrentiel et légal nouveau. Depuis le début de l'ouverture partielle du marché en 1999, le Groupe s'est efforcé d'élaborer ou de modifier de nouvelles politiques qui vont conserver ses avantages comparatifs historiques dans le but d'asseoir sa position de leader.
Tout l'intérêt de notre étude se porte donc sur le fait de savoir si les stratégies mises en place sont judicieuses afin de conserver le rang leader et de pérenniser la rentabilité du Groupe. Nous allons donc nous poser la problématique suivante afin d'établir un diagnostic stratégique du Groupe EDF :
Dans un contexte d'ouverture à la concurrence du marché européen de l'énergie, quelles stratégies doit adopter le Groupe EDF dans le but de maintenir son rang de leader européen ?
[...] L'international : un modèle à développer Aux vues des besoins du secteur électrique en Europe et dans le reste du monde, EDF dispose d'atouts certains sur le long terme. En effet, les coûts d'investissement et d'exploitation orientés plutôt vers le nucléaire pourraient s'avérer être transposés vers de nouveaux modes de production, charbon propre, captation du carbone entre autres. De plus, les contraintes environnementales aujourd'hui en plein essor, vont permettre au Groupe de se positionner en tant que spécialiste de production plus propre sur les marchés importants en Europe mais aussi en Asie, Amérique latine et Etats-Unis. [...]
[...] Elles gèrent respectivement le transport et la distribution de l'électricité en France continentale et métropolitaine. RTE a trois missions essentielles[5]: Assurer l'exploitation, la maintenance et le développement du réseau public ; Assurer la sureté du fonctionnement du système et de l'ajustement de la production à la consommation ; Assurer l'accès adéquat et sans discrimination au réseau de transport d'électricité. ERDF gère le réseau de distribution en France continentale et métropolitaine[6]. Comme RTE, ERDF s'assure de la distribution de l'électricité sans discrimination, de façon objective et transparente. [...]
[...] La performance du Groupe basée sur l'efficacité et l'efficience est à la base même de la position de leader du Groupe et ces recommandations abondent dans ce sens. De plus, le défi majeur du Groupe EDF est aujourd'hui de faire la balance entre un parc nucléaire en surcapacité et le développement nécessaire des énergies renouvelables. La politique d'investissement dans les prochaines années est donc toute trouvée. L'éolien prendra une part importante à l'avenir mais l'échéance est bien trop courte et l'ampleur de l'investissement bien trop grand pour que la rentabilité d'EDF soit pérenne. [...]
[...] La rentabilité se voit ainsi augmenter et le positionnement du Groupe sur cette énergie possède donc de faibles chances de perdre sa position concurrentielle d'après le modèle exposé. Par ailleurs, les besoins financiers pour le nucléaire sont donc moyens du fait des forts investissements effectués dans le passé pour l'implantation des centrales nucléaires. La croissance nécessite donc que de faibles réinvestissements d'innovation. Concernant les énergies renouvelables, le modèle montre des besoins financiers importants pour leur développement, puisqu'en période de fin de lancement. [...]
[...] Matrice 2 : Avantage concurrentiel / possibilité de différenciation concurrentielle Eu égard aux représentations ci-dessus, le nucléaire se définit comme une stratégie de spécialisation avec un avantage concurrentiel fort pour le Groupe qui exporte par ailleurs son savoir-faire dans beaucoup de pays, ce qui fait de cette technologie un avantage concurrentiel important. Le développement de l'EPR et l'important parc nucléaire français en sont la preuve indéniable. Les énergies renouvelables se positionnent ici entre plusieurs stratégies. En effet, beaucoup de producteurs européens et indépendants français pratiquent des stratégies de spécialisation sur les énergies renouvelables. Aussi, ces dernières possèdent un avantage concurrentiel pour le Groupe moyen car la stratégie d'EDF est plutôt de challenger les grands producteurs indépendants et verts européens. [...]
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