Distribution de boissons, bière, Kronenbourg, ELIdis Paris Distribution, présentation, entrepositaire, grossiste, stratégie
Le terme entrepôt apparaît dans la langue française au début du 17e siècle, mais il faut attendre les environs de 1814 pour que le terme « entrepositaire » formé sur le modèle de « dépositaire » soit utilisé. Ceci correspond à peu près au début du commerce de gros tel que nous le connaissons aujourd'hui.
A l'origine, le commerçant en gros est celui qui achète directement en vrac à la production pour revendre des produits conditionnés au détaillant ou au particulier, mais en une certaine quantité (1 grosse=12 douzaines d'articles).
Au départ, l'activité d'Entrepositaire-Grossiste en boissons était celle d'un embouteilleur de bière et aussi principalement de limonade. A noter à ce propos, la grande imprécision des termes « limonadier » et « brasseur » qui signifient tour à tour l'activité industrielle, le commerce de gros et le débit de boissons.
Depuis quarante ans, en raison du fort mouvement de concentration du secteur brassicole et de la fourniture généralisée par les producteurs de boissons préemballées, l'Entrepositaire a cessé d'être un embouteilleur de bière pour exercer une activité de distribution pure. Cependant, il subsiste encore un secteur d'entreprises qui n'ont pas abandonné l'activité de production de limonade et de soda.
[...] Aujourd'hui, la bière reste le produit leader d'ELIdis Paris Distribution et la base de son chiffre d'affaires (voir graphique suivant). Les ventes de vins et d'alcools sont également en progression. L'entreprise réalise ses marges brutes les plus importantes sur la bière, les eaux minérales, les sodas et le café. Ceci lui permet de financer les prêts aux CHR, les machines à café, l'entretien des tirages pression, les toiles de stores, les enseignes lumineuses, etc. destinées à la clientèle. Les autres produits (vins, produits de grignotage, produits d'entretien . [...]
[...] De fait, la qualité est à l'ordre du jour. Il existe certaines normes de qualité que les entrepôts peuvent acquérir, par exemple la certification ISO. Une politique de qualité peut mener les distributeurs à ne plus accepter des marchandises non conformes aux commandes et à faire des économies sur les rebuts. Selon Marc Lambelin, directeur de l'entrepôt du même nom, ces économies sur marchandises peuvent représenter 0,2 à du chiffre d'affaires. Toutefois, la certification ISO a un coût qui, loin d'être négligeable, peut s'avérer dissuasif. [...]
[...] Cependant, il subsiste encore un secteur d'entreprises qui n'ont pas abandonné l'activité de production de limonade et de soda. Enfin, à la notion d'Entrepositaire, il convient aussi d'ajouter celle de négociant Ce terme apparaît dès le début du 17ème siècle. Il apporte une connotation d'entre mise et d'intermédiaire qui qualifie assez bien la fonction de grossiste. Il est particulièrement usité dans le secteur des vins. Aujourd'hui, le négoce caractérisant la fonction commerciale proprement dite se différencie à la fois de la production (fonction industrielle) et de la distribution (fonction technique et logistique). [...]
[...] Il peut atteindre un millier lorsque l'Entrepositaire-Grossiste sert la grande alimentation de détail, compte tenu de la multiplication des packagings pour un même produit. La profession d'Entrepositaire se caractérise par : - un grand nombre d'opérateurs Par leur nombre encore important et leur dispersion, les Entrepositaires- Grossistes remplissent un rôle économique indispensable, en assurant aux producteurs la meilleure capillarité possible dans la diffusion de leurs produits sur l'ensemble du territoire national. Ce nombre est cependant en réduction sensible depuis plusieurs années (moins 10%). [...]
[...] Il existe en effet deux types de distribution : - la distribution traditionnelle axée sur le service, dont fait partie ELIdis, où les tarifs pratiqués permettent de dégager une marge pour assurer lesdits services (crédits et prêts notamment). - Les réseaux de distribution axés sur le prix, qui distribuent des produits d'appel, mais ne réalisent aucun service sur la transaction. On les appelle les CASHS, le client payant comptant la marchandise. Il s'agit notamment de METRO, qui dispose de plusieurs établissements sur le territoire national. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture