Alliance Renault-Nissan, atouts de l'alliance, objectifs de l'alliance, redressement de Nissan, bilan, secteur de l'automobile, constructeurs automobiles, stratégie de concurrence frontale, constructeurs Européens, marge opérationnelle
Dossier portant sur l'alliance entre Renault et Nissan. Présentation de la situation des deux constructeurs avant la signature de l'alliance, de l'évolution de cette alliance ainsi que de son bilan. Sur quoi reposent les théories des alliances ?
[...] Autre difficulté concernant ce type d'alliance, la durée de l'alliance. En effet en général ce type d'alliance se déroule sur du long terme, et il est donc nécessaire pour Renault et Nissan de bien définir leurs besoins. Ainsi un moteur de très grosse cylindrée pour les deux constructeurs aurait tendance à favoriser Nissan, qui dispose d'un plus grand nombre de modèles susceptibles de recevoir ce moteur que Renault. Malgré la complexité d'une telle alliance et des interrogations à long terme, l'alliance Renault-Nissan repose avant tout sur ce principe, du fait du caractère "invisible" pour le consommateur de ce type d'alliance ; car comme nous le verrons dans la partie suivante la conservation de l'identité des marques est un point important pour Renault et Nissan. [...]
[...] Ainsi par exemple, si Nissan se contente bien de distribuer simplement les véhicules Renault sans intervenir dans leur assemblage ou autres, cela évite en quelque sorte pour Renault que Nissan acquiert un certain savoir-faire sur des méthodes d'assemblage. Et inversement pour les réseaux de distribution où si Nissan est bien le seul à gérer la vente des véhicules, cela évite un transfert de savoir faire des compétences commerciales de Nissan. L'idéal pour q'une telle alliance dure est le cas où aucune des 2 n'a intérêt à affaiblir l'autre. Ils doivent essayer de maintenir une sorte de dépendance de l'un envers l'autre. Un autre problème propre à notre alliance se pose aussi. [...]
[...] Elles sont finalement de en 2005. Ventes de l'alliance Aujourd'hui l'alliance est une très belle réussite, même si pour les clients les effets sont peu visibles. Les résultats sont bien là, Renault et Nissan ont su exploiter à merveille leurs capacités pour se hisser à la place du 4ème rang mondial. Cette alliance qui a aujourd'hui 7 ans pourrait même être considérée comme une fusion tant les échanges entre les 2 constructeurs furent importants. De plus rare sont les alliances qui atteignent une telle durée de vie. [...]
[...] Ensemble l'alliance vise ainsi 15% de part de marché dans le Mercosur. Le 1er véhicule lancé par Nissan est un pick-up, fabriqué dans les usines Renault du Brésil et devrait permettre à Nissan d'atteindre son objectif de de parts de marché. Cette implantation de Nissan s'appuie bien entendu sur Renault qui est très bien implanté dans cette zone géographique. En 5 ans Renault aura investi pas moins de 1,5 milliards de dollars sur ce marché et avec une part de marché qui ne cesse d'augmenter Renault se retrouve au 5ème rang . [...]
[...] Il n'y a pas eu de 4*4 Nissan estampillé Renault ou de Infiniti (marque de luxe de Nissan aux Etats-Unis) Vel Satis, ou encore de Nissan Twingo au Japon, car en fait les deux constructeurs se sont surtout appuyés sur le partage de leurs organes actuels. Toujours dans le domaine des produits, l'annonce des 10 plate-formes communes d'ici 2010 est maintenue, bien qu'en 2006 seules deux plates-formes soient sorties de la coopération Renault Nissan. De même seuls deux moteurs et une boite de vitesse étaient commercialisés en 2005, alors que l'ensemble des GMP (moteur+boite) est prévu au nombre de 8 pour 2010. Il y a donc encore aujourd'hui beaucoup de travail à réaliser pour atteindre ces objectifs. [...]
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