EDF, ouverture du marché, mondialisation, secteur de l'électricité, fiabilité, sécurité, commercialisation, négoce, transport, concurrents européens, marché de l'énergie
La mondialisation du secteur de l'électricité est désormais une réalité. Premier exportateur européen d'électricité, Electricité de France (EDF) a accru de manière spectaculaire, sa présence à l'étranger. Trois zones sont privilégiées : l'Europe, l'Amérique latine et l'Asie.
Fondée en 1946, l'entreprise publique, EDF, est une cinquantenaire riche d'expériences qui l'ont menée, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, de l'ère de la reconstruction de la France et de la fourniture d'énergie au territoire national à l'ère du développement international. Le monde bouge, dans les grands pays industrialisés, les perspectives de croissance pour les producteurs d'électricité apparaissent limitées. Mais le développement de nouveaux pôles industriels et la croissance économique dans les pays émergents entraînent une demande d'électricité de grande ampleur, à laquelle correspond un fort appel aux différentes techniques de production.
Ainsi donc sont apparues sur le plan international des possibilités d'investissements pour EDF qui, dès sa création, a aussi exercé ses différents métiers (production, transport et distribution d'énergie) à l'étranger. D'autre part, des évolutions institutionnelles se sont produites, notamment en Amérique latine et en Europe de l'Est avec les processus de privatisation.
Il reste que l'Europe demeure l'un des principaux axes de la politique d'investissement d'EDF. D'autant que la libéralisation du marché communautaire de l'électricité est bouclée depuis juillet 2007 et que le monopole de l'entreprise publique appartient au passé. Il n'est donc nullement question de baisser la garde.
Dans un contexte européen marqué par une croissance des besoins en énergie (+ 3 % par an), EDF se fixe une stratégie de développement maîtrisé en Europe, qui passe par une relance des investissements, notamment en France. Dans le paysage énergétique qui est en train de se dessiner, la France et l'Europe ont partie liée : la France, parce que c'est le marché historique d'EDF, base que l'entreprise entend bien consolider et l'Europe, parce qu'elle est devenue le nouveau “marché domestique” des entreprises européennes.
À l'origine du projet industriel, il a fallu faire un choix. Opter pour une stratégie de repli sur la France et l'Allemagne aurait signé le déclin du Groupe. EDF a choisi la voie du développement maîtrisé, avec un recentrage sur l'Europe, afin de renforcer les atouts du Groupe. EDF a construit en France un modèle énergétique reconnu. Il s'agit maintenant d'écrire une nouvelle page de l'histoire d'EDF, une histoire tout aussi ambitieuse : participer activement à la construction du marché européen de l'énergie, en contribuant à la sécurité d'approvisionnement et à la fiabilisation des systèmes électriques européens. La question qui se pose à nous aujourd'hui est de savoir comment devenir le 1er groupe européen créateur d'énergies, garant de la fiabilité et de la sécurité, reconnu comme entreprise de 1er choix par ses clients, ses salariés et ses actionnaires ?
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[...] La France a fait le choix d'une ouverture progressive et maîtrisée afin de laisser au marché un temps d'apprentissage. Ainsi, le périmètre des clients éligibles, c'est-à-dire pouvant librement changer de fournisseur et contractualiser des offres à un prix libre, s'est progressivement élargi : En 2000 : du marché (107 TWh), soit 1300 sites > 16 GWh / an ; En 2003 : du marché (123 TWh), soit 3200 sites > 7 GWh / an ; En 2004 : du marché (~310 TWh), soit 4,7 millions de sites non domestiques ; Au 1er juillet 2007 :100% du marché (~450TWh), soit 27 millions de clients domestiques. [...]
[...] Il est l'acteur principal du marché français de l'électricité et l'un des électriciens leader en Europe. Avec une puissance installée de 125,4 GW, il participe à la fourniture d'énergie et de services à plus de 42 millions de clients dans le monde (avec environ 36 millions de clients en Europe, dont 28 millions en France Le logotype Se compose d'un symbole et de l'appellation EDF chacun dans une couleur. Le bleu, qui demeure, rappelle qu'EDF appartient à l'univers industriel, tandis que l'orange du symbole évoque une nouvelle forme de chaleur, d'énergie, de tendresse et d'humanité Le nom L'appellation EDF socle identitaire de la marque est dans une couleur de référence historique. [...]
[...] On y retrouve : des filiales de sociétés électriques et/ou gazières, les plus nombreuses : Atel Energies, Avenis trading, Compagnie nationale du Rhône, EGL, Electrabel, Endesa Energia, Enel Trade, Eni gas & power, E.ON Group, Gaz de France, HEW Energies, Iberdrola, La Snet, UEM, Verbund, des filiales d'entreprises locales de distribution : Alterna, GEG sources d'énergie, Sorégies, Sigexy des sociétés nouvellement créées : Enercoop, KalibraXE , Direct Énergie , Poweo Parmi les fournisseurs, on peut distinguer des acteurs historiques du secteur qui disposent de capacités de production notables sur le territoire français. C'est le cas notamment de la Compagnie nationale du Rhône (19 TWh de production hydraulique) ; de La SNET héritière des anciennes houillères TWh de production essentiellement thermique). Ces entreprises sont adossées ou partenaires de groupes électriciens étrangers, notamment Endesa et Electrabel, filiale du groupe franco-belge Suez. [...]
[...] Une ambition en France et en Europe : Dans le paysage énergétique qui est en train de se dessiner, la France et l'Europe, pour EDF, ont partie liée. La France, parce que c'est le marché historique d'EDF, la base que l'entreprise entend bien consolider. L'Europe, parce qu'elle est devenue le nouveau “marché domestique” des entreprises européennes. EDF entend participer activement à la construction de ce nouveau marché et en être l'un des leaders. Ses chantiers prioritaires : Les atouts du Groupe sont nombreux. [...]
[...] Cette séparation juridique se double de mesures garantissant l'indépendance managériale de cette société. Pour l'activité de distribution d'électricité, les obligations de séparation juridique (loi du 7 décembre 2006 modifiant la loi du 9 août 2004) et managériale (loi du 9 août 2004) s'imposent aux plus grands distributeurs d'électricité se trouvant au sein d'entreprises intégrées, c'est-à-dire ceux qui desservent plus de clients : il s'agit d'EDF et de quatre distributeurs non nationalisés : la régie de l'Usine d'Électricité de Metz Sorégies, Régies des Deux Sèvres, Électricité de Strasbourg). [...]
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