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Chaque entreprise dispose de deux moyens d'assurer son développement : via la croissance externe – acquisitions de sociétés concurrentes ou complémentaires qui augmentent son volume d'activité – ou via la croissance organique obtenue par adjonction de moyens de production supplémentaires créés par l'entreprise elle-même.
C'est à ce second type de croissance, également appelée croissance interne, que nous nous sommes intéressés dans ce dossier. Pour illustrer ce cas, nous nous sommes appuyés sur la stratégie du Groupe Nestlé qui, en 2009, a annoncé une croissance organique de +4,1 % et de +0, 3 % en Europe, ce qui est supérieur à la moyenne du secteur et très encourageant au vu de la situation particulièrement difficile. Après avoir longtemps choisi la croissance externe comme voie de développement, le groupe semble avoir, depuis quelques années, privilégié la croissance interne.
Son chiffre d'affaires en 2008 atteignait 75 milliards d'euros, et le groupe représentait 230 000 collaborateurs. L'activité alimentaire principale se situe en Europe à hauteur de 34 % après le continent américain (40%).
Nestlé est donc une entreprise internationale au niveau de sa distribution, mais également au niveau de la production. En effet, Nestlé a environ 500 usines réparties sur les 5 continents dont 300 en Europe. La recherche est un facteur essentiel du développement Nestlé qui y consacre plus de 2 milliards d'euros, avec un centre de recherche fondamentale à Lausanne en Suisse et dix-sept centres de recherche et développement répartis dans le monde, dont quatre en France.
[...] Dans le même temps, le groupe garde ses marques locales car le groupe est très décentralisé : c'est la stratégie multidomestique. Si la l'innovation et les investissements publipromotionnels occupent une place essentielle dans la stratégie de croissance interne Nestlé, il convient de signaler que le groupe n'hésite pas à réduire son nombre de références. Le groupe a annoncé cette année la réduction de 10% de ses références. Pour Paul Bulcke, c'est comme un jardin, il faut retirer les mauvaises herbes pour que les belles plantes poussent plus vite. [...]
[...] Ca renforce l'efficacité de nos usines, allège nos stocks, améliore nos relations avec les distributeurs Au niveau prix 1 Une politique de prix bas influencée par les pays émergents En 2009, en Europe de l'Est, le groupe Nestlé a réalisé une croissance organique moyenne à un chiffre, malgré des conditions économiques difficiles dans de nombreux pays. Les produits bas de gamme créés pour ces pays émergents qui finalement, suite à la crise, ont eu du succès dans les autres pays européens, ont fait baisser les prix de ces produits dans la gamme Nestlé. [...]
[...] Cette stratégie est fondée sur les opportunités offertes notamment par les pays de l'Europe de l'Est. Certes, la majeure partie de ces pays est pauvre, mais celle-ci connait actuellement une croissance économique très rapide. Cette croissance aura pour conséquence une augmentation du pouvoir d'achat de la population. Ainsi, les consommateurs pourront substituer leurs produits alimentaires de base par des produits du groupe. Pour ces pays, Nestlé a entrepris une stratégie d'adaptation à la culture locale. Ce facteur est très important car la culture influence beaucoup les habitudes alimentaires. [...]
[...] Conclusion L'exemple du groupe Nestlé montre bien qu'il n'est pas indispensable de recourir à la croissance externe pour diversifier son offre et conquérir de nouveaux marchés. Certes, les principaux obstacles découlant de cette stratégie sont la lenteur de la croissance interne et le possible manque de réactivité face à la concurrence. Mais, même dans un environnement soumis à une concurrence accrue qui plus est dans un contexte économique difficile, le groupe semble avoir acquis une certaine taille et une notoriété suffisante pour continuer à développer sa propre activité. [...]
[...] C'est à ce second type de croissance, également appelée croissance interne, que nous nous sommes intéressés dans ce dossier. Pour illustrer ce cas, nous nous sommes appuyés sur la stratégie du Groupe Nestlé qui, en 2009, a annoncé une croissance organique de et de + en Europe, ce qui est supérieur à la moyenne du secteur et très encourageant au vu de la situation particulièrement difficile. Après avoir longtemps choisi la croissance externe comme voie de développement, le groupe semble avoir, depuis quelques années, privilégié la croissance interne. [...]
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