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L'entreprise Pages Jaunes produit et commercialise actuellement deux catégories de produits : d'une part elle édite différents types d'annuaires (B to B comme les Pages Pro, B to C comme les Pages Jaunes et C to C comme les Pages Blanches) sous différentes formes (Imprimé, Minitel, Internet), d'autre part elle conçoit et réalise des sites Internet.
Aujourd'hui, 7 Français sur 10 ont régulièrement recours aux Pages Jaunes, qui sont distribuées gratuitement à près de 27 millions d'exemplaires chaque année, et dans lesquelles 3,5 millions de professionnels sont répertoriés. Dans 85 % des cas, la consultation des Pages Jaunes est suivie d'un contact commercial.
Ces quelques éléments justifient que l'on regarde l'annuaire comme un outil de communication, qui mérite une juste place dans l'univers médiatique.
[...] Les DI, les SSII et Pages Jaunes ne se concurrencent pas réellement, puisque leurs cibles sont à priori distinctes. - Les web agencies : ce sont les concurrents les plus nombreux et les plus offensifs pour Pages Jaunes ; elles créent elles aussi des sites pour les entreprises, les professionnels. Il s'agit bien de services orientés Business to Business et le service qu'elles proposent est similaire à celui de Pages Jaunes, cependant on verra dans la deuxième partie du devoir que Pages Jaunes s'est différencié il y a peu de temps en industrialisant le processus de création de sites. [...]
[...] Bilan pour les annuaires papier et électroniques Finalement sur les annuaires papiers, la concurrence est faible, car rappelons-le les barrières à l'entrée sur ce secteur sont très fortes, et Pages Jaunes, avec de parts de marché, est en position dominante et peut donc difficilement se faire détrôner. La note que nous donnons à la concurrence sur les annuaires imprimés est 1,5 /5. Sur les annuaires électroniques, la concurrence est plus forte et est tout à fait susceptible d'augmenter ; des titans s'annoncent en effet : les entreprises vont adopter des stratégies de partenariats afin de collecter de l'audience et de proposer un annuaire, outil indispensable pour les portails Internet. [...]
[...] Trois gros concurrents s'annoncent sur la création de sites : Vivendi est actuellement la plus grosse menace d'entrée, car sa taille et les accords de partenariats signés avec la Banque Populaire, le Crédit Agricole, et des sociétés de créations de sites lui procurent les mêmes avantages que les Pages Jaunes. IPSEO, en partenariat avec la Lyonnaise des Eaux, va proposer d'ici peu un service équivalent à celui de PJ à des prix cher. Enfin, VNU compte utiliser la technologie d'INTUIT, un progiciel générateur de sites pour conquérir le marché. [...]
[...] De ce fait, cette revente se fait à une marge inférieure à la marge que ferait Pages Jaunes si elle vendait l'espace directement à ses propres clients, soit (Une réglementation impose aux opérateurs historiques et en l'occurrence à Pages Jaunes qui possède les bases de données de France Télécom de revendre la base de données à toute personne souhaitant l'acquérir. (La loi du 29/12/1990 sur la réglementation des télécommunications pose le principe de la liberté de publication des listes d'abonnés. Auparavant, la publication des annuaires était soumise à une autorisation préalable du ministre chargé des télécommunications, renouvelable chaque année. Cette loi soumet donc cette activité au jeu de la concurrence, puisque seule une déclaration est désormais nécessaire. [...]
[...] Les agences de publicité sont des concurrents dans le sens où elles insèrent des publicités qu'elles font elles-mêmes dans les annuaires. Nous avons vu que la loi Sapin obligeait Pages Jaunes, de façon à maintenir la concurrence, à vendre des espaces publicitaires à des agences de publicité, ce qui oblige Pages Jaunes à les vendre à un prix moins élevé que si elle le vendait directement à des clients ; en réalité Pages Jaunes perd sa marge en vendant des espaces publicitaires aux agences. [...]
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