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En 1983, le marché des montres suisses est caractérisé par la naissance de la société SMH issue de la fusion entre l'USUAG et la SSIH. Ces deux sociétés, fondées au début des années 30, détenaient un large portefeuille de marques horlogères suisses. Leurs objectifs étaient néanmoins fort différents, alors que la SSIH voulait s'orienter principalement vers le secteur des montres haut de gamme, l'USUAG avait pour but de maintenir et d'améliorer l'industrie horlogère suisse dans sa globalité.
Ces deux entreprises vont être fortement affectées par la crise horlogère suisse des années 70. De plus, la production de masse de nouveaux produits électroniques bon marché, par les concurrents japonais, va aggraver leur situation financière et mener à leur mise en liquidation (...)
[...] En effet, malgré la grande diversification des produits proposés aux consommateurs (étuis à lunettes, parapluies, serviettes de bain, ) dans les magasins Swatch, les bénéfices prévus n'ont pas été atteint. En 1992, le groupe se sépara des produits et des licences conclues avec les sous- traitants qui n'étaient plus profitable. L'échec de ces premières diversifications peut être expliqué par l'utilisation de stratégies non adaptées. Premièrement, le groupe a utilisé la stratégie pour le secteur horloger à des secteurs non-horlogers, ce qui n'était bien sûr pas adapté. Deuxièmement, le groupe est entré dans des marchés qui étaient déjà saturés. [...]
[...] Le groupe essaie de rendre ses marques les plus connues possible, c'est pour cela que certaines marques sont, par exemple, directement liées à des événements sportifs (Omega aux jeux olympiques, Pour le groupe Swatch, l'image est fondamentale. C'est grâce à la création de cette image, que la Swatch a réussi à être aussi populaire. Le groupe Swatch a pu évoluer grâce à différentes fusions et acquisitions. Chaque marque dispose d'une grande autonomie, elles gardent le contrôle de leurs designs, du marketing et de la communication. [...]
[...] Ces deux entreprises vont être fortement affectées par la crise horlogère suisse des années 70. De plus, la production de masse de nouveaux produits électroniques bon marché, par les concurrents japonais, va aggraver leur situation financière et mener à leur mise en liquidation. Nicolas Hayek Picsou le sauveur stratège Alors qu'il n'était ni horloger ni suisse à l'origine, Nicolas Hayek propriétaire et président de la société Hayek Engineering a permis au secteur horloger suisse de se relancer. Les sociétés SSIH et ASUAG avaient fait appel à ses talents de spécialiste de restructuration industrielle pour les sortir de la crise. [...]
[...] Dès lors, à l'exception de Rolex, tous les concurrents de Swatch lui achètent ses composants. Le groupe détient là un pouvoir de négociation certain par rapport à ses concurrents qui deviennent ici ses clients. Ce pouvoir de négociation est d'autant plus élevé qu'il ne serait pas profitable pour les concurrents de trouver un autre fournisseur car aucun ne semble capable de produire autant de pièces bénéficiant d'un si bon rapport qualité-prix. Ensuite, le groupe Swatch possède un réseau de distribution mondial très développé. [...]
[...] Ils se situent dans les villes les plus prestigieuses et sont gérés par les marques ainsi que par la filiale du groupe Swatch se trouvant dans le pays. Notons également qu'étant donné que le groupe possède au moins une marque dans chaque segment, il peut facilement se permettre de placer en avant des marques moins connues (par exemple, pour pouvoir vendre une Tissot, les magasins doivent également proposer de vendre des flik-flak). Enfin, le groupe Swatch possède des entreprises qui sont dites de services généraux Les services fournis par ses entreprises bénéficient à l'ensemble des 19 marques du groupe. [...]
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