Etude stratégique, alliance Renault-Nissan, marché de l'automobile, environnement concurrentiel, Toyota, Ford, General Motors, croissance internationale, lobbying, Volvo, innovation, perspectives d'avenir, Mitsubishi
En 1999, les présidents de Renault et de Nissan, L. Schweitzer et Y. Hanawa, ont signé un accord dans le but de lier leurs deux entreprises. Renault achète 36 % du capital de l'entreprise japonaise et 100 % de ses filiales financières en Europe. Cette alliance a eu une forte croissance qui a permis au groupe de figurer parmi les 4 premiers producteurs mondiaux d'automobiles, derrière Toyota, Ford et General Motors, et regroupe 6 marques commerciales. Les ventes totales du groupe Renault-Nissan représentent plus de 5 millions de véhicules par année soit plus de 9 % du marché mondial.
[...] Étude stratégique de l'alliance Renault-Nissan En 1999, les présidents de Renault et de Nissan, L. Schweitzer et Y. Hanawa, ont signé un accord dans le but de lier leurs deux entreprises. Renault achète du capital de l'entreprise japonaise et de ses filiales financières en Europe. Cette alliance a eu une forte croissance qui a permis au groupe de figurer parmi les 4 premiers producteurs mondiaux d'automobiles, derrière Toyota, Ford et General Motors, et regroupe 6 marques commerciales. Les ventes totales du groupe Renault-Nissan représentent plus de 5 millions de véhicules par année soit plus de du marché mondial. [...]
[...] Le choix de Nissan comme partenaire Pour le choix du partenaire, l'entreprise Renault a passé en revue toutes les forces et les faiblesses des constructeurs japonais. Parmi eux, l'entreprise Nissan paraissait comme le meilleur choix à faire étant donné qu'elle était considérée comme la crème des constructeurs japonais avec un grand nombre d'atouts. Une grande partie des ingénieurs de Nissan sont diplômés de l'université de Tokyo, ce qui vaut à l'École polytechnique en France. Les remarquables performances de Nissan en ce qui concerne la qualité industrielle font de l'entreprise une référence mondiale. [...]
[...] Pour ce qui est de la deuxième erreur stratégique, elle concerne le leadership de cette alliance. Alors qu'il était directeur général de Nissan et avait pour but de redresser l'entreprise, Carlos Ghosn est devenu président en 2001 et en 2005, celui-ci a été nommé comme président de la structure de management de l'alliance (RNBV). Sa position ayant dépassé les limites de l'endettement, la confiance conférée à l'ancien président n'était pas possible pour un leadership directif puisqu'une alliance repose sur un leadership partagé. [...]
[...] De cette sorte, l'entreprise Renault était prête pour de nouveaux objectifs de croissance à l'international. La société ne réalisait que de ses ventes en dehors de l'Europe et n'était présente que dans deux pays dans le reste du monde, la Turquie et l'Argentine. En d'autres termes, la marque automobile était absente du marché asiatique et du marché américain. Il faut savoir qu'après plusieurs échecs successifs aux États-Unis, l'entreprise ne voulait pas y retourner, en revanche, celle-ci ne pouvait pas se permettre de rester indifférente face au marché asiatique. [...]
[...] L'ancienne stratégie de Carlos Ghosn qui se focalisait sur les volumes et qui a permis à l'alliance de devenir leader mondial en 2018 a été remplacée par une nouvelle stratégie qui semble plaire aux investisseurs. Le titre de Renault a atteint les à 22 euros à la Bourse de Paris. Cependant, le président de Renault a répondu au projet de fusion réclamé par les marchés financiers et a insisté sur le refus de fusion entre les entreprises. En effet, celui-ci a déclaré qu'il n'y avait pas de projet de fusion entre les partenaires, que le modèle choisi était très distinctif et qu'une fusion n'était pas nécessaire pour être efficiente. [...]
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