France Télécom et le secteur des télécommunications (2001)

Extraits

[...] Sur une base comparable, les produits de la téléphonie fixe enregistrent une diminution de qu'expliquent, pour l'essentiel, les baisses des prix des communications en France et à l'international. Les communications d'accès à Internet (hors les connexions via l'ADSL) connaissent une très forte progression annuelle contribuant pour une part croissante au développement du trafic téléphonique global en France qui s'élève à en 2001. Les services fixes, voix et données hors de France enregistrent une croissance de au 31 décembre 2001, liée, pour une large part, aux variations de périmètre avec, en particulier, l'intégration d'Equant depuis le 1er juillet 2001. [...]

[...] La zone OCDE a vu une considérable augmentation des dépenses d'infrastructure des opérateurs de télécommunication. Cette hausse des investissements a été chiffrée à 120 milliards d'euros entre 1995 et 1999. Cette tendance ne semble pas devoir s'infléchir compte tenu du fait que l'accès aux capitaux est devenu l'un des principaux éléments moteurs de la restructuration en cours dans l'industrie. La position des opérateurs dominants est ambiguë, car tout en voulant rester compétitifs sur leur politique tarifaire, ils ne peuvent en aucun cas réduire leurs dépenses, et ceci dû à la mise en place de la nouvelle génération de réseaux sans fil et de l'intensification de la concurrence. [...]

[...] Sa part de marché s'établit à 48% (en nombre d'abonnés au 30 septembre 2001). Parts de marché des opérateurs au 30 septembre 2001 (en nombre d'abonnés) Source : IDATE * Depuis mai 2001 Source: IDATE 3 Données et Internet 1 Les transmissions de données Les services de transmission de données ont été libéralisés en France le 1er janvier 1993, avec la permission accordée aux sociétés d'infrastructures de demander une licence pour offrir des services de simple transport. Les principaux acteurs du marché des transmissions de données sont ceux qui ont développé leur propre infrastructure réseau que ce soit un backbone longue distance ou des boucles locales en fibre optique. [...]

[...] Les principaux acteurs sont France Télécom avec Wanadoo, aujourd'hui leader du marché français de l'accès, et Tiscali, 2ème ISP résidentiel en France depuis l'acquisition de LibertySurf (1/2001) puis celle d'Infonie (10/2001). Viennent ensuite sur ce marché résidentiel les ISP AOL, Free, Club-Internet (T-Online/Deutsche Telekom), ou encore World-NET (KapTech) ou les ISP gratuits FreeSurf et Mageos Telecom). Comme dans d'autres pays européens, l'apparition de l'Internet gratuit, en France, est venue doper le marché résidentiel. Toutefois, depuis l'automne 2000, la tendance n'est plus de proposer des solutions d'accès Internet gratuit, mais plutôt de commercialiser des solutions forfaitaires, incluant les communications locales. [...]

[...] Il détient 12 millions d'abonnés en Grande Bretagne et près de 16 millions en France Etat de la concurrence mondiale: Avant l'ouverture à la concurrence en janvier 1998, chaque Etat membre de l'Union Européenne avait confié à un opérateur unique la gestion de l'infrastructure et la fourniture de télécommunications. C'est ainsi que France Télécom disposait d'un monopole historique sur les communications fixes. Après cette date, le marché s'est ouvert à la concurrence sur la longue distance (appel hors département et étranger) et les communications vers les mobiles. Depuis le 31 décembre 2001, tout abonné peut choisir librement l'opérateur téléphonique de son choix pour passer ses appels locaux. [...]