Fusion Adidas-Reebok, stratégie internationale, marché américain, marché européen, Nike, management pluri culturel, problème d'image, gamme évolutive, technicité sportive, marché du sport
Début mai 2005, la marque aux trois bandes revendait Salomon pour un peu moins de 500 millions d'euros à l'ancien groupe cigarettier finlandais Amer Sports. Quelques mois plus tôt, en mars, le spécialiste de la glisse Quicksilver s'emparait pour 241 millions d'euros de Rossignol, le numéro un mondial du ski. Nordica est, de son côté, passé sous le contrôle de Tecnica. A la fin du printemps dernier, le groupe Lafuma spécialiste des équipements sport-nature a mis la main sur le bordelais Oxbow.
En quelques années, la frontière entre équipement sportif et habillement est peu à peu tombée. C'est ainsi qu'Adidas, Reebok ou Nike ont réussi, en utilisant les mêmes recettes que les groupes de mode, à vendre leurs chaussures d'allure sportive pour les usages de la vie quotidienne.
Cet engouement pour les fusions/acquisitions nous amène à nous pencher sur le cas du rachat de Reebok par Adidas grâce à une OPA amicale.
Nous tacherons de traiter ce cas en trois parties. Dans un premier temps, nous analyserons la volonté d'Adidas d'homogénéiser ses parts de marché de part le monde. Dans une seconde partie, nous approfondirons le combat perpétuel entre Adidas et Nike et le gain que peut tirer Adidas de ce rachat de Reebok. Enfin, dans un troisième temps, nous nous attacherons à mettre en relief les problèmes découlant de cette fusion.
[...] Nous tâcherons de traiter ce cas en trois parties. Dans un premier temps, nous analyserons la volonté d'Adidas d'homogénéiser ses parts de marché de par le monde. Dans une seconde partie, nous approfondirons le combat perpétuel entre Adidas et Nike et le gain que peut tirer Adidas de ce rachat de Reebok. Enfin, dans un troisième temps, nous nous attacherons à mettre en relief les problèmes découlant de cette fusion. L'acquisition de l'américain Reebok par Adidas apporte à ce dernier, au niveau de sa stratégie internationale un intérêt double : se rapprocher de Nike, mais également homogénéiser sa présence à l'internationale grâce à une présence plus forte aux Etats-Unis. [...]
[...] Le but de cette fusion est en effet de rattraper son rival de toujours : Nike. Adidas du numéro deux du sport s'empare du numéro 3. Le schéma est classique. Adidas se place afin de reprendre le leadership de Nike. Les deux éternels concurrents se disputent tant les champions à sponsoriser que les événements mais aussi en recherche et développement. Si jamais Adidas parvenait à devenir réellement menaçant pour Nike, ce dernier se verrait dans l'obligation de racheter Puma, actuel numéro trois du marché du sport après le rachat de Reebok par Nike. [...]
[...] L'image du groupe aurait été sérieusement entachée par ce refus, alors que les actionnaires, et la marque Reebok s'étaient montrés largement favorables à cette offre publique d'achat amicale. - une fin d'année 2005 difficile, et un risque pour le cours de Bourse Le coût du rachat de l'américain a pesé sur les comptes du groupe allemand, dont les comptes se sont soldés par une perte nette au quatrième trimestre due à une chute de commande de 22% de Reebok lors du 4ème trimestre 2005. [...]
[...] Fusion Adidas-Reebok Analyse de la stratégie internationale Sommaire INTRODUCTION HOMOGENEISATION DE LA PRESENCE INTERNATIONALE - Une gamme de produits plus équilibrée pour répondre aux besoins des consommateurs - Les synergies positives découlant de la fusion - La conquête du marché américain grâce à Reebok - . et la conquête du marché européen grâce à Adidas STRATEGIE : RATTRAPER LE RIVAL DE TOUJOURS, NIKE - Nike défie Adidas sur son propre terrain - Les femmes, nouvelles cibles des deux rivaux LES LIMITES DE LA FUSION - l'aval de la commission européenne - une fin d'année 2005 difficile, et un risque pour le cours de Bourse - un management pluri culturel - un problème d'image - La stratégie d'Adidas pourrait être copiée par Nike CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE ET SOURCES Introduction Début mai 2005, la marque aux trois bandes revendait Salomon pour un peu moins de 500 millions d'euros à l'ancien groupe cigarettier finlandais Amer Sports. [...]
[...] En effet, Adidas avait décidé l'année dernière de se séparer de Salomon pour se recentrer sur son core business. - La validation de la commission européenne La Commission européenne a donné son feu vert au rachat par l'équipementier sportif allemand Adidas-Salomon de son concurrent américain Reebok International, pour un montant de 3,1 milliards d'euros milliards de dollars). Selon la Commission européenne, cette transaction ne fausse pas la concurrence sur le marché européen, les deux entreprises ayant des marques et stratégies différentes. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture