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Total S.A, société anonyme de droit français créée en France le 28 mars 1924, forme aujourd'hui avec l'ensemble des sociétés du Groupe le quatrième groupe pétrolier intégré international coté dans le monde. Présent dans plus de trente pays, Total exerce ses activités dans tous les segments de l'industrie pétrolière : amont (exploration et production de pétrole et de gaz naturel) et aval (raffinage, distribution, trading et transport maritime de pétrole brut et de produits pétroliers).
Dans son dernier rapport l'AIE établit que la demande mondiale d'énergie primaire va croître de 1,6 % par an en moyenne sur la période 2006-2030, soit une augmentation de 45 %. De même les prévisions montrent que les combustibles fossiles représenteront 80 % dans le bouquet mondial des énergies primaires en 2030 — part légèrement inférieure à celle qui leur revient aujourd'hui. En outre le pétrole reste le combustible dominant, même si la part du charbon, du gaz et des énergies renouvelables augmente de manière significative.
[...] Les raffineries sont des lieux stratégiques qui viendront fournir une zone géographique définie en pétrole raffiné dans tous les secteurs d'activités. Pour ce qui est de la distribution, Total a effectué une croissance externe en rachetant des concurrents. En revanche, elle limite ses points de vente en se centrant sur ceux qui sont les plus rentables. Pour préparer l'après-pétrole, Total effectue une stratégie de diversification. Même si cette diversification reste mineure comparée aux investissements dans la recherche et l'exploitation de pétrole, Total s'efforce à être présent dans d'autres sources d'énergie. [...]
[...] On peut citer en exemple le secteur du raffinage du gaz et de la chimie qui est en pleine restructuration, licenciement à la clé suite à la brusque chute du prix du gaz et du ralentissement économique. Certes, Total après avoir connu des résultats historiques en 2008, risque de ne pas retrouver de si bon chiffre avant longtemps ne voir jamais. Mais la concurrence accrue doit pousser Total à maintenir ses efforts. Jusqu'à maintenant, sa stratégie lui aura d'ailleurs permis de prendre des points face aux autres majors qui affronteront la crise peut- être moins sereinement. [...]
[...] En effet, une finance solide et saine lui permettra de ne pas sortir trop endommagé de la crise. De plus, certaines compagnies voient leur investissement diminuer. A long terme, cela veut dire que l'offre va contraindre la demande et non l'inverse comme on pourrait le penser. Pour cela, Total a tout intérêt à garder ses investissements dans les grands projets en cours. Il est important de préciser que Total a vu sa production n'augmenter que de pour un chiffre d'affaires qui a lui augmenté de 14% en 2008. [...]
[...] Chaque choix est stratégique et peut avoir une répercussion forte sur les résultats du pétrolier. Les investissements sont plus coûteux et donc plus risqués. Même si les majors n'ont certainement plus la même emprise face aux compagnies nationales, ces dernières protégeant leurs ressources pour s'assurer une croissance économique, Total a toujours une position forte dans le DAS, notamment grâce à ses investissements dans la recherche et la production. Elle a une technologie de pointe à faire valoir là où les compagnies nationales ne peuvent intervenir. [...]
[...] Au regard des prix de productions d'un baril de brut nous voyons que Total est très compétitif face aux majors avec un avantage compétitif de 2,6 $ en 2004 à 4,8 $ en 2007 avec un cout qui est passé d'environ 3 dollars à 10 dollars en moyenne entre 2004 et 2007. Aval Si c'est en amont que la concurrence est la plus dangereuse pour Total, l'aval n'est pas dénué de concurrents. Bien que la plupart des raffineries appartiennent aux majors, il existe aussi des raffineries indépendantes. [...]
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