IBM, miracle Gerstner, consulting, Lou Gerstner, habitudes de travail, stratégie de l'entreprise, développement de produits, bureaucratisation, perte d'autonomie des filiales, culture commerciale
Lors de son arrivée chez IBM, Lou Gerstner hérite d'une entreprise au bord du gouffre. Alors que tous ses conseillers lui suggèrent le démantèlement, il décide au contraire de centraliser le pouvoir au siège mondial.
Pour cela, il rompt avec la politique de l'entreprise.
Il adopte une nouvelle stratégie moins arrogante et plus tournée vers le client, développe le service et le consulting, et met en place une chasse au gaspi au sein de sa société et tente de changer la culture.
Cette nouvelle politique à complètement changé la face de la société puisque aujourd'hui elle ne se positionne plus seulement comme étant une société vendant des ordinateurs, mais également comme leader mondial du service en e-business et audit informatique.
Ces profonds changements ont obligés une restructuration importante du Mammouth IBM, modifications qui ont affecté à la fois les salariés et la structure même d'IBM...
[...] Lou Gerstner a une stratégie cohérente et une vision pour IBM. La perte d'autonomie des filiales synonyme de démotivation Pour changer la culture commerciale quelque peu arrogante des filiales, casser les cadres qui avaient l'habitude de prendre seuls les décisions et bénéficier des atouts majeurs d'IBM à savoir la recherche et la capacité à négocier ses achats Lou Gerstner a décidé de centraliser la prise de décision au siège mondial et donner moins de pouvoir stratégique aux entités locales. Les objectifs évoqués ci-dessus sont atteints assez rapidement et permettent à IBM de changer de stratégie. [...]
[...] Ces différents achats lui ont permit en moins de dix ans de multiplier son chiffre d'affaire et le cours de ces actions par 871% entre 1993 et 2001 alors que sur la même période, la plupart de ces concurrents perdaient 50%. Pour l'année 2001, son taux de rentabilité atteint alors que nous sommes en plein milieu de la crise informatique. On peut donc dire que IBM est une firme qui connaît une croissance interne très importante, croissance qui s'annonce encore importante dans les années à venir en fonction de l'évolution du monde de l'informatique. Les points négatifs Cette croissance ne présente pas que des cotés positifs pour la société, en particulier pour ses succursales. [...]
[...] Même si, grâce à Portsmouth le DRH se félicite de pouvoir se focaliser sur son rôle de conseil auprès de la direction générale, il n'en reste pas moins que cette solution déshumanise la gestion des ressources humaines : le management y perd en proximité Concrètement, ce climat se traduit par plusieurs comportements anti managériaux : Le fait surpasser les objectifs est souvent sanctionné par de nouveaux objectifs inatteignables et une réduction du territoire commercial : «chez IBM, on ne peut pas péter les scores Même si la performance est prônée par tous, la réalité est toute autre. Les conflits ne doivent pas être ouverts. La prise d'initiative est mal vue. Cette ambiance posera de nombreux problèmes si rien n'est fait pour motiver les équipes. Cela passe certainement par une réorganisation de la prise de décision qui doit un peu plus s'ouvrir aux filiales. Les filiales n'ont pas assez de responsabilités et ne sont donc pas assez impliquées dans les décisions. Ce sont donc des filiales entières via un manque de vision des directeurs qui sont menacées. [...]
[...] Les changements apportés par Lou Gerstner L'arrivée de Lou Gerstner il y a dix ans a été à l'origine de profonds changements au sein du groupe. Les points positifs Depuis 10 ans, IBM s'est recentralisé et par la même occasion, fait disparaître toutes les différences qu'il pouvait y avoir d'un pays à l'autre. On tend donc vers une culture unique. Cette solution a permis de recréer une synergie entre les différentes entités à travers le monde et par la même occasion de profiter d'économies d'échelle. Autre profond changement, le positionnement de la marque par rapport à ces clients. [...]
[...] LEADING Lou Gerstner : l'homme providentiel pour IBM Louis Gerstner a été président de IBM de 1993 à 2002. Il est arrivé en pleine crise. En effet, IBM traversait une crise profonde qui pouvait se terminer par le démantèlement de Big Blue en plusieurs Little Blue Lou Gerstner est donc considéré comme l'homme providentiel, seul à pouvoir sauver cette magnifique entreprise. Seulement, il n'est pas du «sérail» IBM et certains lui reprochent son manque de connaissance technique du monde de l'informatique. [...]
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