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L'Algérie est un pays en transition. Transition politique d'une part, en cela qu'une démocratisation partielle du régime a été entamée il y a de cela un an et demi depuis l'arrivée au pouvoir du président Bouteflika. Transition économique d'autre part, sous contrôle du FMI, avec la mise aux normes internationales de l'environnement économique national. En effet, et depuis 1994, l'Algérie est sous le coup d'un plan d'ajustement qui a entraîné de profondes modifications des structures économiques algériennes : adoption d'un code des investissements a forte connotation libérale, dispositif de soutien aux investissements étrangers, réforme du code des Douanes en vue de l'adhésion à l'OMC, adoption de lois visant à libéraliser davantage encore le commerce extérieur… Tout cela va dans le sens d'une nette amélioration des conditions d'implantation des firmes étrangères.
Notre entreprise, Fimatex, évolue dans ce contexte macro-économique en transition. L'implantation d'une filiale en Algérie doit répondre à un certain nombre de critères, dont la capacité d'adaptation à un environnement économique et politique en constante transformation - et qui se caractérise par une fragilité structurelle ainsi que par une instabilité conjoncturelle – est fondamentale. Dans ces conditions, l'analyse du risque-pays est un préalable sans lequel toute implantation dans ce type de pays est vouée à l'échec.
[...] Pour un investisseur étranger, la problématique algérienne est la suivante : comment parvenir à prendre la mesure et à intégrer dans sa démarche les rouages spécifiques du système ? Car en effet, les critères traditionnels d'implantation à l'étranger ne valent pas en Algérie tant les acteurs et les hiérarchies parallèles se substituent aux règles et à la légalité. Le rôle des institutions clés en matière de soutien à l'investissement étranger - le ministère des Finances, l'Agence pour la Promotion et le Soutien des Investissements, la Douane - s'en trouvent diminués, amoindris constamment et minorés sous la double pression des acteurs non- institutionnels qui profitent du système. [...]
[...] Implantation de Fimatex en Algérie 1. Etude macro-économique L'Algérie est un pays en transition. Transition politique d'une part, en cela qu'une démocratisation partielle du régime a été entamée il y a de cela un an et demi depuis l'arrivée au pouvoir du président Bouteflika. Transition économique d'autre part, sous contrôle du FMI, avec la mise aux normes internationales de l'environnement économique national. En effet, et depuis 1994, l'Algérie est sous le coup d'un plan d'ajustement qui a entraîné de profondes modifications des structures économiques algériennes : adoption d'un code des investissements a forte connotation libérale, dispositif de soutien aux investissements étrangers, réforme du code des Douanes en vue de l'adhésion à l'OMC, adoption de lois visant à libéraliser davantage encore le commerce extérieur Tout cela va dans le sens d'une nette amélioration des conditions d'implantation des firmes étrangères. [...]
[...] La flambée de la monnaie le Dinar est difficilement supportable pour une population au pouvoir d'achat déjà faible et qui ne cesse de décroître à mesure qu'augmentent les prix à la consommation. Devenu un cas d'école, l'exemple algérien illustre parfaitement la faillite d'un Etat rentier et de son système clientéliste. Voilà en effet une économie qui a été bâtie sur l'exploitation de la rente pétrolière et qui se retrouve en proie à de graves difficultés car dépendant de manière trop forte de la rente pétrolière et du prix du baril de brut. [...]
[...] Ces assurances peuvent être souscrites auprès de la COFACE qui garantit pour une durée maximale de 5 ans une partie des frais fixes engendrés par l'entreprise à l'étranger dans le cadre de son activité de prospection et couvre à hauteur de le déficit éventuel engendré par l'assuré. Le coût de cette assurance s'élève à du montant du budget de prospection garantie. Ensuite, dans le cadre de la maîtrise de son risque client, l'entreprise peut souscrire une prestation PROSPEX auprès de la COFACE qui cote des opérateurs sélectionnés par des postes d'expansion économique et confirme l'identification et les références des opérateurs proposés et apprécie leur situation financière. [...]
[...] De plus, dans un contexte marqué par la déliquescence de l'état et la paralysie de l'économie, les entreprises algériennes sont de plus en plus pillées par leurs dirigeants. Quant au caractère mafieux du parti qui a dirigé le pays pendant plus de trente ans, le montant des capitaux détournés par les responsables politiques en l'espace de dix ans (1980-1990) serait égal à celui de la dette extérieure du pays (près de 40 milliards de dollars en 1998). En Algérie, le phénomène de l'endettement a accompagné la politique de développement. [...]
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