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Les compagnies de transport aérien ont 2 grandes catégories de passagers :
- Les passagers loisirs
- Les passagers business
Ces 2 catégories sont très différentes. En effet, les passagers loisirs sont généralement les clients les plus sensibles aux prix, ils choisissent leur compagnie en fonction de cet unique critère.
En revanche, les passagers business ont une approche différente. Ne payants pas leurs billets, ce dernier étant payé par l'entreprise qui les emploie, ils cherchent la prestation et le service. Ils sont notamment en quête de qualité. Le prix n'est pas l'élément le plus important, bien au contraire.
Concernant les compagnies de transport aérien, nous avons mis en avant 2 grandes catégories :
- Les majors
- Les low-cost
Les majors ont un coût d'exploitation élevé, du fait, par exemple, des charges salariales élevées (30 à 35% des coûts). Ces coûts élevés s'expliquent également par le prix du Kérosène (10% des coûts) ou encore par une maintenance maîtrisée en interne, ce qui représente un coût de 30 à 50% supérieur à la sous-traitance. Ceci est bien plus onéreux que de faire appel à des entreprises sous-traitantes.
Les majors font également des alliances, accords commerciaux, réalisés entre majors. Il existe 3 alliances :
- la Skyteam : SkyTeam est une alliance globale constituée par dix grandes compagnies aériennes internationales : Aeromexico, Air France, Aeroflot, Alitalia, Continental Airlines, CSA Czech Airlines, Delta, KLM, Korean Air et Northwest Airlines. Unissant leurs compétences, elles veillent à une qualité continue du service et enrichissent constamment leur réseau de destinations
- la One World
- la Star Alliance
Ces compagnies accordent de l'importance à la catégorie business. Le service et la qualité sont donc les mots d'ordre.
Les low-cost ont quant à elles, des coûts d'exploitation très faibles. Les prix sont très faibles. La cible principale est le voyageur qui n'est pas assez riche pour voyager sur les grandes compagnies.
Ces coûts faibles sont dus à l'utilisation d'aéroports secondaires moins coûteux, une main d'œuvre polyvalente, des coûts de distribution réduits, et l'utilisation d'un seul type d'avion…
[...] La marge représentée dans le diagramme ci- dessus est la valeur ajoutée. Les activités de l'entreprise se divisent en deux grandes familles : les activités principales et les activités de soutien Chaîne de valeur Sur cette chaîne de valeur, les entreprises doivent se focaliser sur leur infrastructure, la logistique interne et externe et sur les services. En effet, selon nous, la recherche d'économies d'exploitation reste le secret de la réussite. Ces économies doivent être réalisées dans le domaine du service de restauration, des réservations par Internet, de la gestion des ressources humaines ou encore de la maintenance. [...]
[...] Ces points se trouvent donc dans des aéroports principaux et non, comme les Low-cost, dans des aéroports secondaires. En plus de cela, ces compagnies offrent plusieurs types d'avions ; de ce fait, il est difficile d'optimiser les rendements et de rentabiliser correctement les appareils. On constate également qu'il n'y a pas d'économie réalisée sur les frais de gestion : impression des billets d'avion, hôtesses pour l'accueil dans les aéroports . ( le client est accompagné tout au long de son voyage ; ceci entraine un coût élevé pour les majors. [...]
[...] Ainsi Concorde rentrait dans la niche des avions supersoniques. Malgré cet atout majeur du supersonique les deux sociétés (British Airways et Air France) ont dû abandonner ce segment, car il leur faisait perdre énormément d'argent. Cet échec est également dû aux barrières mises en place par les Etats-Unis qui limitaient au maximum l'accroissement du projet Concorde (Refus d'atterrissage sur un maximum d'aéroports américains, interdiction de survol de certaines villes à cause du bruit Cela montre parfaitement qu'une stratégie de diversification peut très bien être un succès retentissant (EasyGroup) ou un échec majeur (Concorde). [...]
[...] En effet, le Concorde doit son échec en grande partie au boycott des USA. Voilà pourquoi il serait bon pour une entreprise comme Boeing, de repenser le projet d'un avion supersonique. Cette niche est toujours porteuse et cela peut s'avérer intéressant, pour répondre aux besoins des grandes entreprises multinationales, des hommes d'affaires et des grandes fortunes de ce monde. Pour les compagnies low-costs, cette diversification serait plutôt orientée vers une amélioration de la qualité de service à bord. Proposer aux clients plusieurs options pour son confort permettrait à ces compagnies de toucher un plus grand nombre de passagers potentiels. [...]
[...] En effet, à la vue des baisses de leurs rentabilités, il fut obligatoire de trouver une solution pour pallier cette baisse. On a donc vu éclore beaucoup d'offres, aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises. En comparaison avec les Low-cost, les majors prennent en charge les voyages avec escales ; signifiant ainsi qu'elles doivent gérer la circulation des bagages et cette gestion est véritablement très onéreuse. De plus, ces compagnies doivent faire en sorte qu'il n'y est aucun retard sur les arrivées et les départs, pour éviter les dédommagements. [...]
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