Restructuration, General Motors Corporation, environnement économique, crise de 2008, firme multinationale, construction automobile, marché automobile américain, suprématie, Toyota, plan de restructuration
Le groupe General Motors connaît la période la plus sombre de son histoire. Le groupe automobile de Detroit a été contraint d'élaborer un plan de restructuration, nécessaire à sa survie. Bastion de l'industrie automobile américaine, avec son compatriote et concurrent Ford, et ancien leader mondial du secteur, GM voit ses liquidités fondre, et est aujourd'hui au bord de la faillite.
De plus, la crise économique apparue au second semestre 2008 n'a fait qu'empirer les piètres résultats de General Motors, l'obligeant à demander une aide fédérale de plusieurs milliards de dollars. Mais bien plus que la survie de GM, c'est l'industrie automobile américaine qui est menacée par les phénomènes géopolitiques actuels. En effet les deux autres membres des « Big Three », Ford et Chrysler, connaissent également de graves problèmes de liquidités et ont du demander au gouvernement américain une aide, permettant à ces sociétés de financer leur plan de restructuration, et ainsi éviter l'effondrement du triangle magique de l'industrie automobile des Etats-Unis.
C'est donc dans un contexte de crise que GM va devoir se reconstruire. Mais son avenir est loin d'être tracé. Le 31 mars 2009 le gouvernement américain rendra sa décision concernant la viabilité du groupe GM, validant ainsi la faisabilité du plan de restructuration proposé par les dirigeants du premier constructeur automobile américain.
Les problématiques qu'il semble intéressant de se poser sont les suivantes :
Comment le plus gros constructeur automobile du monde pendant près de 77 ans a pu ne pas prévoir les évolutions écologiques et ne pas détecter les nouvelles tendances de consommation ? Comment un symbole de l'industrie américaine peut-il être si près du dépôt de bilan ?
[...] General Motors doit donc se diriger vers l'automobile propre sans toutefois abandonner les modèles qui ont fait la force du groupe pendant de longues années, mais en adaptant ses véhicules à la demande et en développant des motorisations alternatives. Fort de son expérience ancienne et de son savoir-faire unique, General Motors semble être, mieux que quiconque, en mesure de relever ce défi, et d'accompagner les bouleversements que l'industrie automobile va connaître ces prochaines années. Bibliographie Internet www.gm.com : Site institutionnel du groupe General Motors. www.ford.com : Site institutionnel de Ford Company. www.daimler.com : Site institutionnel du groupe Daimler. www.chrysler.com : Site commercial du groupe Chrysler, qui ne dispose pas de site institutionnel. [...]
[...] Cette perspective serait particulièrement coûteuse pour l'Etat fédéral, qui devrait soutenir General Motors avec 50,4 milliards de dollars cumulés en cinq ans. Afin de pouvoir se sortir de cette crise dans laquelle General Motors est plongé, le constructeur automobile est dans l'obligation de repenser toute son organisation, qu'elle soit financière, industrielle ou sociale. En effet, GM semble s'être trop longtemps reposé sur sa place de leader mondial et n'a plus d'autres choix que de laisser derrière lui les pratiques qu'il avait mises en place durant son âge d'or. [...]
[...] D'une façon générale, le juge des faillites accepte cette demande. Les dirigeants de General Motors pourront continuer à gérer les activités du groupe au quotidien, tant que le juge des faillites estime que tout risque de fraude est écarté. Cependant, toutes les décisions concernant la vente d'actifs ou de filiales, étrangères ou non, doivent être validées par le juge des faillites, qui consultera le comité des créanciers. Les filiales étrangères, et plus particulièrement européennes de GM ne seront pas nécessairement mises en état de faillite sous prétexte que la maison-mère l'est. [...]
[...] Après s'être récemment hissé au rang de numéro un mondial en vendant près de 8,97 millions de véhicules vendus dans le monde, Toyota a subi de plein fouet les conséquences de la crise financière. En effet, le 22 décembre 2008, lors de l'habituelle conférence de presse de fin d'année organisée à Nagoya, fief de Toyota, le Président Directeur Général Katsuaki Watanabe annonçait une perte d'exploitation estimée à 150 milliards de yens, soit près de 1,2 milliard d'euros, pour l'exercice 2008-2009 qui se clôturera en mars. Ce déficit d'exploitation est le tout premier pour la firme japonaise, depuis la première publication de résultats en 1940. M. [...]
[...] Nous constatons qu'une scission s'est produite entre les deux premiers constructeurs, General Motors et Toyota, et le troisième Ford, au cours de l'année 2006, avec un écart de deux millions de véhicules La construction européenne. L'industrie automobile européenne a généré un chiffre d'affaires supérieur à cinq cents milliards d'euros en 2006. Cette même année, elle a produit 21,4 millions de véhicules, soit une augmentation de par rapport à l'année précédente. Avec des fabrications, l'Allemagne est le premier pays producteur de véhicules en Europe, toujours pour cette même année 2006. La France occupe le deuxième rang, suivie par l'Espagne et le Royaume-Uni. [...]
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