Infogrames, secteur des jeux vidéo, industrie des jeux vidéo, studios indépendants, structure de multinationales, electronics Arts, Nintendo, Sega, innovation technologique, stabilisation des techniques
Depuis 20 ans, l'industrie des jeux vidéo est en plein essor malgré le ralentissement actuel. D'une multitude de petits studios indépendants dans les années 1980 est apparue une structure de multinationales telles Electronics Arts, Infogrames ou encore Nintendo et Sega.Comment ce secteur a-t-il pu se développer aussi rapidement ? Quel est son avenir ? En quoi ce secteur se démarque-t-il des autres industries traditionnelles ? Dans une première partie, nous analyserons l'ensemble du secteur des jeux vidéo en s'intéressant tout d'abord à son histoire et à son organisation. Et dans ce secteur, nous allons tout particulièrement nous intéresser à la multinationale lyonnaise Infogrames qui a pris un développement fulgurant depuis les années 1980 et qui subit actuellement une crise majeure. Ainsi, nous montrerons comment Infogrames est arrivée à son statut actuel. Nous essaierons enfin d'analyser la stratégie de cette société...
[...] A la fin de l'année, Infogrames ressuscite Atari en tant que développeur de jeux. Cependant, l'entreprise entre dans une période difficile avec l'éclatement de la bulle boursière des nouvelles technologies en mars Des temps difficiles (2002) Début 2002, Infogrames prend le contrôle de Shiny Entertainment et acquiert les droits exclusifs des jeux inspirés par les films faisant suite a "The Matrix", sur tous les plateformes de jeux existantes et a venir. Infogrames devient aussi propriétaire des technologies exclusives conçues par Shiny entertainment dans le cadre du développement des jeux. [...]
[...] En 1997, après que Philips Media a transféré ses activités d'édition et de distribution multimédia au sein d'Infogrames Entertainment, le groupe devient leader européen de la production, de l'édition et de la distribution de jeux interactifs. Il renforce sa position de premier distributeur européen en acquérant successivement le distributeur espagnol Arcadia, le distributeur Portugais multimédia, le distributeur suisse Game city et surtout l'entreprise Britannique Gremlin. En juin 1996, Infogrames Entertainment émet actions, pour un total de FRF, comprenant les actions émises en contrepartie de l'acquisition d'Ocean et les actions Infogrames Entertainment GmbH cédées par CLT). En parallèle, Infogrames a voulu se diversifier en lançant Infonie, un fournisseur d'accès à Internet très à la pointe. [...]
[...] Ainsi, nous montrerons comment Infogrames est arrivée à son statut actuel. Nous essaierons enfin d'analyser la stratégie de cette société Le secteur des jeux vidéo 1. Histoire des jeux vidéo cycles de 6 ans de 1972 à aujourd'hui Le secteur des jeux vidéos est né d'une évolution du secteur des loisirs et plus généralement d'une évolution de la société. Déjà à la fin du XIXème siècle, le secteur du jeu est en pleine croissance avec l'arrivée de Parker ou de Nintendo. [...]
[...] Chiffre d'affaire d'Electronic Arts : 1350 millions d'euros contre 750 millions pour Infogrames d'après la même source Atouts et faiblesses de la société Atouts Infogrames est aujourd'hui en position dominante sur le marché. En Europe où elle est numéro 1 mais aussi aux Etats Unis où elle est en position de force. Même si la stratégie de se développer rapidement sur ce continent était risqué, elle s'est avérée payante aujourd'hui. En effet, c'est Infogrames Inc, la filiale américaine d'Infogrames qui a sauvé la société cette année. Le marché américain a en effet connu une croissance beaucoup plus forte qu'en Europe. [...]
[...] En même temps, Infogrames se lance un temps dans la publication de journaux et de magasines. Seulement, l'activité est rapidement peu rentable et le groupe l'abandonne Un recentrage de l'activité (1993-1995) Cette période de fort développement s'achève sur une grave crise de croissance au début des années 1990 qui trouve son origine d'une part dans le développement de savoir-faire technique sur des activités non rentables (Infogrames équipe 60% des serveurs minitel) et d'autre part dans une intégration horizontale trop poussée conduisant l'entreprise à être présente sur des métiers de plus en plus éloignés de son " core business " (photocopie, magasine . [...]
Référence bibliographique
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