Lafarge, iindustrie des matériaux de construction, direction de l'entreprise, management de la performance, stratégie globale, implantation, nouveaux marchés, Lafarge Ciment, réseau de distribution, logistique, secteur du bâtiment et des travaux publics
Tournée vers l'innovation, l'industrie des matériaux de construction offre au secteur du bâtiment et des travaux publics une gamme sans cesse enrichie de produits aux usages de plus en plus diversifiés.
Les industries de matériaux de construction sont par ailleurs des industries fortement polluantes. Aussi le durcissement des diverses réglementations concernant la protection de l'environnement a conduit les industriels du secteur à réaliser d'importants investissements pour être en conformité avec les réglementations. Les industries de matériaux de construction sont donc de plus en plus engagées dans le développement durable.
Ainsi, Lafarge s'inscrit dans cette logique en créant sans cesse de nouveaux produits et des nouveaux procédés de fabrication plus économiques et moins polluants. En particulier dans le ciment où ils occupent la place de leader. En effet, cette branche évolue constamment, le nouveau produit Ductal en est la preuve de par ses prouesses techniques.
On peut donc se demander de quelle façon Lafarge fait face aux différentes contraintes en matière de respect de l'environnement ? De quelle manière, le groupe reste-t-il compétitif par rapport à ses concurrents ?
Dans une première partie, nous présenterons le groupe et ses stratégies et dans une deuxième partie, la branche ciment.
[...] Le fait qu'il s'étende correctement. Le fait qu'on puisse limiter l'utilisation du vibreur qui permet de compresser le béton, par des bétons auto-étalant, qui sont à base de ciment. Et ça, c'est en coopération avec Lafarge Béton bien évidemment, pour lequel nous livrons une spécificité de ciment, qui lui permet d'atteindre en fait ses attentes des consommateurs. Marie-Agnès : Justement, en parlant des consommateurs, qui sont vos clients ? Mr Juvin : On est dans une industrie, où le nombre de nos clients est limité. [...]
[...] Franchement ça fait plus que du sens. Je pense que si moi j'étais actionnaire, évidemment je basculerai dans le bon sens. Mais ceci dit c'est vrai que quand on peut avoir des conflits au sein d'une direction qui serait comme ça, je trouve que c'est dommage. Il vaut mieux avoir une vraie convergence de vue, sachant que la stratégie de Lafarge n'est pas hyper dangereuse, au contraire, c'est vraiment une société qui se base sur le long terme, qui fait des actions solides et je pense pas qu'il y ait de stratégie qui soit risquée où quoi que ce soit, au contraire. [...]
[...] de la Bigne : si mais il faut trouver ! Marie : couleurs différentes M. de la Bigne (sourire) : le ciment c'est de la chaux au départ : du calcaire chauffé et sans rien d'autre, à 800° même, il n'y a plus de gaz carbonique. Mais la résistance n'est pas terrible, pour augmenter la résistance on met de l'argile car il y a des silicates, ce qu'il y a de plus dur dans les matériaux terrestres. Ajouté au calcium qui est un durcissant, ça donne quelque chose de très dur. [...]
[...] J'irai même jusqu'à dire que quand on voit par exemple les entreprises qui polluent, c'est un bienfait quand Lafarge peut s'associer, apporter la nouvelle technologie qu'elle a murit depuis 1833, entre guillemets, depuis les différentes évolutions, pour pouvoir aider à protéger la planète en ce sens. Marie : D'accord. Et au niveau de vos nouveaux ciments, est-ce que dans la composition même, il y a toujours cette recherche de respect de l'environnement ? Marie-Agnès : Comme le Ductal Mr Juvin : Oui mais je pense que là on répond plus à une attente qui est l'optimisation. Marie : C'est plus sur le processus de fabrication que ça joue vraiment ? Mr Juvin : Voila. [...]
[...] Aujourd'hui si on regarde la structure du métier cimentier dans les années 50, le leader incontesté était un certain Blue Circle, et Lafarge le petit (rire). En 89 est arrivé en Europe Semex, un mexicain qui aujourd'hui est dans les 5 premiers. Et je vous passe les indiens. Ce qui est le plus difficile à faire dans une industrie, c'est l'investissement car on peut facilement se tromper. On pense qu'en achetant les autres c'est là qu'on se trompe le moins. [...]
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