Management stratégique, France Télécom, services de télécommunications, marché des télécommunications, opérateur historique parts de marché, nouveaux entrants, fibre optique, coûts salariaux, dettes, stratégie de désendettement, troubles sociaux
France Télécom fournit des services de télécommunications aux entreprises et aux particuliers (Internet, Téléphone mobile…). Elle a pour mission d'offrir aux clients une expérience unique dans les services de la télécommunication pour changer leur vie au quotidien, et de répondre aux attentes de toute la clientèle, particuliers et entreprises dans toutes les situations, travail, domicile, nomade. Sa vision est de devenir le leader européen dans les services de télécommunication tant au niveau de l'innovation, de la qualité et de la performance. Elle prend son nom actuel en 1988, année où elle se détache des PTT auquel elle était rattachée depuis 1941. Depuis les années 1990, le domaine d'activité, l'environnement légal et concurrentiel de l'entreprise sont soumis à de profondes modifications. En effet, depuis 1998 et l'ouverture du marché des télécommunications françaises à la concurrence, l'entreprise a subi de profonds changements au niveau notamment de son organisation et de ses principaux indicateurs financiers. D'autre part, depuis 1997, elle a été subie également à un désengagement de l'Etat passant du statut d'entreprise publique à celui d'entreprise privée en septembre 2004. Dans ce contexte, France Telecom a poursuivi entre 1999 et 2002 une stratégie de développement international par croissance externe. Parallèlement, France Telecom a augmenté la part de ses activités dans les nouveaux services comme les services de transmission de données. France Telecom a également depuis quelques années réalisé de nombreux investissements et acquisitions, mais qui ont entrainé un creusement de sa dette. Le cours de l'action ayant perdu 1/5 de sa valeur à fin 2002, France Telecom a lancé un projet visant à réduire celle-ci, Thierry Breton étant dans le même temps arrivé à la tête de l'organisation, et laissant place dans sa continuité en 2005 à Didier Lombard. Si la dette du groupe n'a pas cessé de chuter à partir de cette date, au vu de l'actualité récente, et des nombreux suicides qu'a connu le groupe, il convient de s'interroger sur la bonne mise en œuvre des changements qu'a connus France Telecom. La mise en œuvre du changement chez France Telecom a-t-elle été conduite d'une manière pertinente ?
[...] La phase d'enracinement, conduit à une renégociation des salaires variables notamment. III Les erreurs Au travers des différentes analyses, on se rend compte que c'est bien un changement dans la culture de l'entreprise qu'a entrepris Thierry Breton. En effet, on passe d'une entreprise avec une histoire d'entreprise publique, avec la présence dans ses effectifs de nombreux fonctionnaires, de nombreux techniciens, qui n'ont pas forcément en tête cette culture du résultat, de la pression, du stress. La culture financière n'y occupe pas une place prépondérante, ce qui contraste avec la stratégie mise en œuvre, par exemple, avec 2/3 des cash flows reversés en dividendes et pour réduire la dette. [...]
[...] Ces faiblesses sont tellement importantes qu'elles pénalisent l'effet des forces de France Telecom. Une analyse SWOT permet de comprendre que sans cette dette, le groupe pourrait se concentrer sur sa capacité d'innovation pour profiter des opportunités du secteur. D'un point de vue externe et interne donc, la stratégie du groupe pouvait apparaître comme cohérente, en effet, la politique d'internationalisation constituait une solution possible dans un marché qui arrivait à maturation. Le mode de développement choisi par acquisition était pertinent dans la mesure où dans ce secteur il faut acquérir une licence pour exploiter le réseau local. [...]
[...] Depuis les années 1990, le domaine d'activité, l'environnement légal et concurrentiel de l'entreprise sont soumis à de profondes modifications. En effet, depuis 1998 et l'ouverture du marché des télécommunications françaises à la concurrence, l'entreprise a subi de profonds changements au niveau notamment de son organisation et de ses principaux indicateurs financiers. D'autre part, depuis 1997, elle a été subie également à un désengagement de l'Etat passant du statut d'entreprise publique à celui d'entreprise privée en septembre 2004. Dans ce contexte, France Telecom a poursuivi entre 1999 et 2002 une stratégie de développement international par croissance externe. [...]
[...] On change également le mécanisme de coordination en une standardisation de résultat. Or, la culture de l'organisation recouvre un vécu directement ancré chez les acteurs, qui détermine leur degré de participation à l'organisation, le fait qu'ils s'y sentent plus ou moins bien. Dès lors, c'est un domaine qui n'évolue pas rapidement, ce qui tranche avec la méthode de management et les changements brutaux opérés (si on reprend le graphique précédent, on se rend compte que le rythme n'a pas été le bon. [...]
[...] II La mise en œuvre du changement Comment Thierry Breton met en œuvre cette stratégie de désendettement ? A Le style du changement, le style du management Sur la matrice ci-contre on constate que le style de changement a été brutal et que la place accordée aux résultats était importante, en effet, pour Thierry Breton, l'objectif de diminution de la dette devait primer avant tout. France Telecom se fixe un objectif de réduction de la dette de 45 milliards d'euros dont 15 en interne, ainsi, l'entreprise va effectuer des réductions de coûts, et pratiqué pour cela un stress management avec une pression continue sur les salariés, et sur les managers en charge de transmettre la ligne stratégique avec des entretiens d'évaluation très fréquents, les salaires variables sont également examinés. [...]
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