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Le Groupe Carrefour n'a pas « vocation à être un conglomérat », a commenté Lars Oloffson - Administrateur et Directeur Général de Carrefour, afin d'expliquer la scission de Dia.
La volonté du dirigeant a toujours été de faire croire au public et aux employés que cette opération, ainsi que la scission de 25% de sa branche immobilière Carrefour Property effectuée en même temps, font partie entière de la stratégie du Carrefour, à savoir celle de se concentrer pleinement sur son métier de base qu'est la distribution et également sur la marque Carrefour.
[...] Ces investisseurs veulent brader Carrefour. La décision prise par les actionnaires de faire sortir Dia du giron de Carrefour est complètement absurde - déclare Yves Soulabail[1]. Selon l'écrivain Yves Soulabail, le Groupe Carrefour s'est créé un nouvel adversaire sur le marché de la distribution, par cette opération. Le Groupe de Bernard Arnault et Colony Capital cherchait par cette scission, uniquement une valorisation à court terme, ceci est confirmé aussi par la cession des magasins en Thaïlande, en 2010. Ces derniers ont été vendus à de leur valeur, ceci a constitué une bonne affaire pour le Groupe à court terme, mais en contrepartie détruit le potentiel du Carrefour à long terme. [...]
[...] Au mois de novembre dernier, Intermarché, Système U et E.Leclerc ont continué à conquérir les parts de marché abandonnées par Carrefour. Par exemple, E.Leclerc a gagné parts de marché, en attendant tandis que Carrefour a vu ses ventes chuter, perdant ainsi de parts de marché. Au cours de l'année 2011, le Groupe a vu baisser non seulement ses chiffres, mais également ses parts de marché, en perdant par rapport à l'année 2010, arrivant ainsi à Tandis que son concurrent E.Leclerc a gagné des parts de marché, se situant ainsi à seulement d'écart par rapport à Carrefour, avec de parts de marché. [...]
[...] Ainsi, le titre du Groupe a baissé de par rapport à son prix du début de l'année 2011, dépassant ainsi son niveau le plus bas de la fin de 2009 22 euros pour une action. Les analystes indiquaient que les résultats de l'année 2011 seraient bien inférieurs aux attentes de la direction du Groupe. L'objectif de résultat pour l'année 2011 sera réduit de En effet, début 2011 a été caractérisé par une baisse des ventes du groupe de tandis que ses concurrents Leclerc et Intermarché n'ont pas affiché de diminution du chiffre d'affaires. [...]
[...] Afin de procéder à la scission, le 1er juillet 2011, le Groupe Carrefour a racheté la totalité des actions de Dia auprès de sa filiale détenue à Norfin Holder S.L. Cette opération intragroupe a permis la distribution des actions de Dia, aux actionnaires du Groupe Carrefour, le 5 juillet 2011. À cette même date, les actions Dia ont été soumises pour la première fois à la cotation sur la Bourse de Madrid. Ce jour-là, l'enseigne Dia est devenue autonome. Initialement, le prix d'achat d'une action Dia a été fixé à 3.5 soit un prix total d'acquisition de millions d'euros pour actions. [...]
[...] Le gros problème de cette scission est qu'elle n'a pas été décidée de façon sereine par le management - a déclaré Hervé Mangin[8]. Dia représentait du chiffre d'affaires du Carrefour en 2010 et presque des magasins du Groupe étaient des magasins Dia. Ces données ne seront pas sans effet sur les comptes du Groupe pour l'année 2011. Suite à l'annonce de la scission, le 1er mars 2011, deux agences de notation Standard and Poors et Fitch sont devenus sceptiques pour ce qui concerne la note du Groupe. [...]
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