Rachat, Crédit Lyonnais, Crédit Agricole, bancarisation, services financiers spécialisés, affacturage, marché des assurances, Predica, Pacifica, secteur bancaire français
Il semble donc que les banques françaises aient renoncé à devenir des banques universelles, soit par choix, soit par contraintes. Elles préfèrent donc rester multispécialistes sur le territoire national, et se concentrer sur une partie de leurs activités à l'étranger.
Le défi reste entier. En effet, les banques ont tout intérêt à augmenter leur capitalisation pour éviter de tomber sous les coups des institutions financières extérieures.
[...] Un rapprochement permet d'étendre son réseau de proximité (agences). Les rapprochements bancaires récents ont débouchés sur une réduction des frais généraux de l'ordre de 8 à 10% sur 3 à 4 ans. Au niveau européen il n'existe pas actuellement de véritable acteur significatif. Par exemple, le Crédit Agricole, premier acteur européen, ne possède que de part de marché à l'échelle européenne. L'objectif serait alors de s'allier avec des acteurs majeurs européens. Mais au départ la concentration nationale domine le secteur. [...]
[...] L'agrandissement En 1986, le Groupe se lance dans l'assurance-vie avec Predica et dans l'assurance dommage en 1990 avec Pacifica. En 1995, Lucien Douroux, alors directeur général de la Caisse nationale, veut donner une nouvelle dimension au groupe. Il lance alors le projet de rachat de la Banque française pour le commerce extérieur (BFCE), mais malgré sa grande force de persuasion, son projet est un échec car certaines caisses estimaient que la BFCE pouvait être un concurrent au sein du groupe. [...]
[...] Ce phénomène peut s'illustrer par de nombreux exemples dont le rachat du Crédit du Nord par la Société Générale. Depuis peu seulement, plusieurs opérations transnationales ont vu le jour: rachat de Bruxelles Lambert (Belgique) par ING (Pays-Bas), rapprochement du Crédit Local de France et du Crédit Communal de Belgique aboutissant à la création de Dexia, elle-même prenant 40% de Crediop (Italie). Mais les acquisitions présentent de nombreux risques: un coût élevé synergies difficiles à identifier culture locale forte et parfois différente de celle de la banque acheteuse Il semble donc que les banques françaises aient renoncé à devenir des banques universelles, soit par choix, soit par contraintes. [...]
[...] Dans le reste du monde, sa stratégie est de développement est adaptée aux besoins de la clientèle locale et aux marchés locaux. Une banque de détail à l'international : Le Crédit agricole S.A. est présent en Europe, Afrique, Moyen Orient, et en Amérique latine. En Europe, il détient 18% du capital de Banca Intesa, première banque italienne, et 22% de Banco Espirito Santo au Portugal. Marché Concurrents du Crédit Agricole Le groupe Crédit Agricole, BNP Paribas et Société Générale, ont engrangé 7,4 milliards de résultat net en 2003. [...]
[...] Il reste également à espérer que l'Etat français et les institutions européennes décident de desserrer les contraintes réglementaires pour contribuer à la modernisation du secteur. Secteur bancaire européen Les institutions financières sont aujourd'hui motivées par leur regroupement. L'objectif premier est une réduction des coûts, d'atteindre une certaine taille mais aussi de disposer de nouvelles sources de revenus. Ces dernières sont possibles grâce aux complémentarités que s'apportent les entités rapprochées. Ces complémentarités peuvent être de 2 ordres : Complémentarités qui touchent aux métiers donc aux portefeuilles clients et/ou produits financiers, savoir-faire, moyens logistiques et informatiques. [...]
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