Rapport de politique générale, étude de cas, groupe Paribas, diversification, ouverture internationale, réorganisation, banque de financement, banque d'investissement, gestion d'actifs, services bancaires, compagnie bancaire, immobilier
A sa création la Banque de Paris et des Pays-Bas avait pour but de lutter contre la domination des Rothschild dans les émissions d'emprunt d'Etat. Elle assoit son monopole dés le deuxième emprunt. La banque se lance alors dans la direction des grandes émissions financières internationales pour le comte de nombreux gouvernements et dans le financement du développement économique de nombreux pays. C'est la le début d'une stratégie de diversification.
La stratégie de diversification a pour motivation, à ses débuts, la recherche permanente d'opportunités mais en tenant compte du potentiel de croissance du secteur concerné. En effet Paribas, à cette époque et encore plus tard, cherche à investir dans les secteurs à forte croissance de manière à profiter de la tendance du marché. Cette diversification s'effectuera à travers une croissance externe très développée et de nombreuses prises de participations dans des entreprises et des banques. Pour Paribas la croissance externe a été un accélérateur de développement en lui permettant, grâce à ses fusions avec des entreprises de différents secteurs, de bénéficier d'un taux de croissance bien supérieur à celui du marché. Les prises de participations de la Banque de Paris et des Pays-Bas ont été nombreuses et variées. Les émissions étrangères sur le marché français, la constitution d'un portefeuille de valeurs d'entreprises et l'amorce de stratégies industrielles lui ont permis d'être l'un des moteurs d'une croissance soutenue et de la diffusion de l'économie moderne dans une bonne partie de l'Europe et dans certaines régions du monde.
[...] Cette stratégie va de pair avec un développement géographique du portefeuille : c'est pourquoi PAI recherche des opportunités d'investissement en Europe, à Taiwan, à HongKong et à Singapour. Ces dernières années, ce métier a été profondément réorienté. Le portefeuille existant a été recentré. PAI privilégie l'investissement dans des entreprises moyennes (500à millions de francs de chiffre d'affaires) figurant parmi les leaders sur leur marché ou susceptibles de le devenir. Par ailleurs, dès 1996, PAI s'est résolument positionné sur le marché des opérations à effet de levier (LBO) en Europe et aux Etats-Unis. [...]
[...] Paribas, avec une place de leader indiscutable pour les émissions en écu et en euro, se classe: - 1 français. - 5 européen. - 10 mondial pour les euro-émissions. (Source IFR) Gestion d'actifs et services bancaires Gestion Institutionnelle et Privée : Une offre sur mesure Concernant l'activité de banque commerciale, sa clientèle est composée d'entreprises importantes et moyennes, d'institution et de particuliers haut de gamme tant en France qu'à l'étranger. En matière de crédit la banque a choisi de se concentrer sur les financements à haute valeur ajoutée. [...]
[...] Elle assoit son monopole dés le deuxième emprunt. La banque se lance alors dans la direction des grandes émissions financières internationales pour le comte de nombreux gouvernements et dans le financement du développement économique de nombreux pays. C'est la le début d'une stratégie de diversification. La stratégie de diversification a pour motivation, à ses débuts, la recherche permanente d'opportunités mais en tenant compte du potentiel de croissance du secteur concerné. En effet Paribas, à cette époque et encore plus tard, cherche à investir dans les secteurs à forte croissance de manière à profiter de la tendance du marché. [...]
[...] Mais, au début des années 90, Paribas doit remettre cette façon d'agir sur le tapis, car la situation globale du groupe n'est pas idéale. Exemple : L'immobilier et le Crédit du Nord coûtent cher ALL : "Nous avons dû régler, en 1995, un certain nombre de situations de manière à retrouver une marge de manœuvre et cela a coûté cher au groupe" : Le secteur immobilier, par le biais de la Cogedim, pèse lourd. Le groupe a décidé d'arrêter certaines activités de Cogedim, filiale de promotion du groupe, ce qui a conduit à constituer des provisions pour un montant de 1.891 milliards de francs. [...]
[...] La fusion de toutes les structures du groupe a deux conséquences importantes : - la nouvelle structure permet de redécouper les métiers : Investment Banking (Banque Paribas, conseil et portefeuille industriel) ; financements spécialisés (Cetelem et autres filiales) ; épargne et gestion (Cardif et Cortal ainsi que les métiers gestion de la Banque Paribas) ; - ce redécoupage, en limitant les postes de direction, permet à André Lévy- Lang d'accélérer le renouvellement du management. La redistribution opérée permet de rendre le groupe plus lisible à la fois pour les clients et les marchés financiers. En effet, Paribas reste perçu comme une banque d'investissement, alors que c'est dans ce domaine que le groupe est le plus faible. En confirmant une stratégie de leader sur certains métiers (négoce, actions européennes, marché primaire), André Lévy- Lang veut asseoir la récurrence. Réorganisée autour de 3 grands métiers, le groupe devrait équilibrer la structure de ses résultats. [...]
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