Stratégie d'entreprise, Renault, internationalisation, alliance Renault- Nissan, stratégie d'internationalisation, secteur automobile, constructeur automobile français, implantations à l'étranger, rachat de Dacia, Logan, Mercosur, Volvo, bilan, perspectives générales
Renault, constructeur automobile français fondé en 1899 a commencé très tôt à appliquer une stratégie d'internationalisation (premières implantations à l'étranger en 1914).
Sa stratégie se poursuit dans les années 1980 avec l'échec d'AMC. Puis continue dans les années 1990 où il connaît son second échec avec sa tentative de fusion avec la société Suédoise Volvo en 1993.
Cependant quelques années plus tard Renault scelle son alliance avec Nissan. Celle-ci lui permet d'acquérir un statut international dans la liste des constructeurs d'automobiles (...)
[...] Raisons internes ou stratégiques En premier lieu, s'internationaliser permet de répartir les risques entre plusieurs pays. Un constructeur peut ainsi se préserver de la conjoncture économique d'un pays qui est cyclique. Avec des phases décroissantes qui diminuent le pouvoir d'achat du consommateur qui ne pourra donc plus acheter la voiture qu'il désirait. Le constructeur automobile se préserve aussi de la variation monétaire, par exemple une voiture produite au Mexique coûtera moins chère qu'une voiture produite en France si l'euro augmente. [...]
[...] Classement selon l'OICA (Organisation Internationale des Constructeurs d'Automobiles) en 2006. Il a vendu 5,9 millions de véhicules en 2006 sous ses 5 marques : (Nissan et Infiniti pour le groupe Nissan, Renault Dacia et Samsung pour le groupe Renault). Cela représente du marché mondiale. Malgré quelques échecs (aux Etats-Unis où Renault n'est pas arrivé à vendre ses voitures et Volvo) Renault a su réussir son implantation mondiale et principalement en Europe, en Asie et en Amérique du sud. Présent dans 118 pays, il a acquis une dimension mondiale par son Alliance avec Nissan, l'acquisition du constructeur roumain Dacia et la création de la société sud-coréenne Renault Samsung Motors. [...]
[...] Enfin s'internationaliser entraine la baisse des coûts de production due à la délocalisation. Elle permet aussi d'augmenter les ventes, donc de réaliser des économies d'échelle (diminution de coût de production unitaire obtenues grâce à une augmentation des dimensions de l'unité de production) au niveau de la production, des approvisionnements, de la mercatique, de la recherche développement et des ressources financières. b. Raisons liées aux marchés Dans les raisons liées au marché, l'internationalisation peut être tout d'abord imposée par l'évolution du marché national de l'entreprise. [...]
[...] Son internationalisation a permis à Renault de se positionner au neuvième rang mondial des plus grands groupes automobiles en 2006 (classement de l'OICA : organisation internationale des constructeur automobile). Il est présent dans 118 pays et principalement en Europe et Asie. Ses perspectives sont maintenant de développer encore son implantation mondiale en se focalisant sur les pays hors-Europe (où sont présent les pays émergeants) et en accélérant la délocalisation de son ingénierie. Les perspectives de Renault concernant son internationalisation sont nombreuses. Un partenariat signé en décembre 2007 avec Avtovaz lui ouvrira le marché Russe. [...]
[...] Son expansion n'est pas finie puisque de nombreux projets sont en cours et devraient être concrétisés d'ici 2009. [...]
Référence bibliographique
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