Reprise d'ABN-Amro, fusions acquisitions, crise des Subprimes, groupes bancaires, enjeux stratégiques, impact, surenchère du consortium, fond spéculatif, The Children's Investment Fund, accord de confidentialité, Barclays, Banco-Santander
En 2007, les fusions acquisitions dans le monde ont atteint la somme de 4 500 milliards de dollars (3 057 milliards d'euros), soit une hausse de 24 % par rapport à 2006 (3 610 milliards de dollars). Le contexte économique particulier a facilité les rapprochements et les acquisitions aussi bien amicales qu'hostiles en effet nous nous trouvions au tout début de la crise des Subprimes.
Les fusions dans le milieu bancaire ne sont plus surprenantes, elles sont mêmes devenues banales et nécessaires aux groupes pour s'assurer une taille critique et avoir une meilleure répartition des risques. De même que les contraintes imposées par les nouvelles normes IFRS, les ratios de solvabilité renforcent ce mouvement de fusions. En France, la plupart des groupes bancaires sont le fruit de fusion (BNP-Paribas, Banques Populaire et Caisse d'épargne, Crédit Agricole et LCL)
Cette période est donc le moment adéquat pour pouvoir effectuer des fusions à bon prix. En effet, les banques les moins touchées par la crise peuvent racheter leurs concurrentes affaiblies par la crise. Dans notre cas, nous allons nous intéresser à la fusion d'ABN-Amro qui a commencé avec Barclays pour se terminer avec le consortium Santander, Fortis, Royal Bank of Scotland.
[...] Ces deux participations seront rémunérées respectivement par l'émission de et actions ordinaires BNP Paribas. A l'issue de l'assemblée générale, le conseil d'administration de BNP Paribas statuera sur une part complémentaire de 0,69% du capital et des droits de vote de BGL. Au final, l'Etat belge et le Grand Duché du Luxembourg posséderont respectivement 11,6% et du groupe BNP Paribas. Ce dernier sera pour sa part actionnaire à hauteur de 74,93% de Fortis Banque et directement de 15,96% du capital de BGL en plus des 50,01% détenus par Fortis Banque. [...]
[...] Le 2 novembre, le consortium annonce détenir 98,8% d'ABN. Le rachat de la banque néerlandaise aura couté 71,1 milliards d'euros dont 93% en numéraire et le reste en action. La holding RFS créée pour l'occasion. Le montant investi par RBS s'élève à 27,2 milliards d'euros contre 24 et 19,9 pour respectivement Fortis et Santander. II - Stratégies A Barclays Si la fusion entre Barclays et ABN-Amro avait eu lieu, elle aurait donné naissance au deuxième groupe bancaire européen juste après le groupe anglais HSBC avec une capitalisation de pas moins de 170 milliards de dollars. [...]
[...] La reprise d'ABN-Amro En 2007, les fusions acquisitions dans le monde ont atteint la somme de milliards de dollars ( milliards d'euros), soit une hausse de par rapport à 2006 ( milliards de dollars). Le contexte économique particulier a facilité les rapprochements et les acquisitions aussi bien amicales qu'hostiles en effet nous nous trouvions au tout début de la crise des Subprimes. Les fusions dans le milieu bancaire ne sont plus surprenantes, elles sont même devenues banales et nécessaires aux groupes pour s'assurer une taille critique et avoir une meilleure répartition des risques. [...]
[...] RBS fait savoir que l'accord de confidentialité nécessaire pour regarder les livres de comptes d'ABN contient une clause suspensive l'empêchant pendant douze mois de faire une offre sans autorisation écrite de cette dernière. De son côté, ABN déclare rechercher "activement" des offres alternatives des plus grandes banques américaines et internationales pour La Salle. Le 3 mai 2007, un tribunal d'Amsterdam gèle la vente de La Salle, filiale américaine d'ABN Amro, promise à Bank of America pour 21 milliards de dollars (15,5 milliards d`euros), en cas de fusion avec Barclays. Il estime que cette vente devra être soumise au vote des actionnaires. [...]
[...] Santander a cédé cette filiale de financement des entreprises à GE Money, la banque de General Electric. Cette dernière a donné en échange trois filiales de crédits à la consommation de GE Commercial Finance en Allemagne, en Finlande et en Autriche, fortes à elles trois d'un portefeuille de 9 Milliards d'Euros d'actifs. Cet échange permet au groupe de se renforcer dans le crédit à la consommation. Suite à cette cession d'actifs de 9 Milliards d'Euros, le groupe Santander a annulé une augmentation de capital prévue pour le financement du rachat des actifs d'une valeur maximum de 4 Milliards d'Euros. [...]
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