Royal Dutch Shell, compagnie pétrolière, groupe Shell, Total, BP, British Petroleum, ExxonMobil, Statoil, image de pollueur, violations des droits de l'homme
En 95, Shell, la deuxième compagnie pétrolière du monde est menacée par deux graves crises. Des dizaines de milliers de personnes manifestent partout dans le monde contre la compagnie ou plutôt contre sa stratégie qu'ils considèrent orientée vers une maximalisation des profits au détriment des aspects sociaux et environnementaux. Les employés et les investisseurs se posent également de nombreuses questions. Face à cette pression soudaine et intense, Shell décide de changer sa stratégie en l'orientant vers les problèmes sociétaux: il veut être un modèle dans ce domaine. Cela implique de redéfinir son domaine de responsabilité et sa politique environnement. Puis cette stratégie sociétale, appuyée par une communication efficace et l'utilisation de nouvelles technologies va apparaître comme un avantage concurrentiel important. Shell va donc même redéfinir son activité: son métier n'est plus d'exploiter du pétrole, mais d'apporter des solutions énergétiques (Shell est ainsi devenu le premier producteur d'énergie solaire)
Ce cas va donc tâcher de montrer comment Shell, tant décrié il y quelques années parvient aujourd'hui à séduire même certains de ces anciens détracteurs et continue à engranger d'importants bénéfices...
[...] Le concept de développement durable naît en 1987[1] dans le cadre des réflexions entreprises par la Commission Mondiale sur l'Environnement et le Développement. Il est défini comme "un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs" en d'autres mots ce concept admet la croissance s'il y a un respect des grands principes éthiques[2]. Pour y parvenir, les entreprises, les pouvoirs publics et la société civile devront travailler ensemble afin de réconcilier trois mondes qui se sont longtemps ignorés : l'économie, l'écologie et le social. [...]
[...] Son chiffre d'affaires en 2002 a atteint 204 milliards dollars. Etant en position de leader sur HSE (health, safety and the environment ExxonMobil reconnaît le valeur de la Santé, la Sécurité et de l'environnement afin d'améliorer sa réputation Statoil L'un des producteurs les plus grands de pétrole, fournisseur important du gaz pour l'Europe, leader retailler du pétrole, Statoil ASA s'implique dans les domines suivants : exploration, production, transport, raffinage et commercialisation des produits pétroliers. En 2002, son CA a atteint milliards dollars et il embauche plus de personnes. [...]
[...] La société a développé une technologie unique d'oxydation partielle catalytique (CPO). Cela réduira de moitié les niveaux actuels d'émission de CO2 et permettra aux piles à combustion de pénétrer les marchés de transport et de d'énergie stationnaire principaux, tandis que les recherches de sources durables d'hydrogène promettent d'éliminer entièrement et à long terme les émissions de gaz responsables de l'effet de serre. Don Huberts, le Directeur Général de Shell Hydrogen, affirme : " Shell a l'intention d'être l'un des premiers fournisseurs d'hydrogène pour les transports car nous croyons que l'hydrogène est le combustible de l'avenir. [...]
[...] Il existe de deux scénarios à l'horizon 2050 en matière de demande énergique : Scénario "Evolution" : dans ce scénario, la demande globale reste inférieure à 900 EJ (10 GJ) en 2050. A travers ce scénario, on continue d'utiliser les formes d'énergies existantes: des solides (bois et charbon) aux liquides (pétrole) et au gaz pour finalement arriver à la production d'électricité sur la base de nouvelles sources renouvelables avec, éventuellement, une part de nucléaire. Les énergies fossiles restent dominantes. Scénario "Révolution technologique" : la demande énergique envisagée dans ce deuxième scénario est plus importante et elle peut être satisfaite grâce à la technologie de l'hydrogène. [...]
[...] A fortiori dans une période de renchérissement du prix du pétrole. D'ailleurs Shell est loin de s'être désengagée du pétrole, avec Esso et BP (qui suit la même stratégie que Shell), ils représentent à eux seuls encore plus de la moitié de la production mondiale de pétrole. Ces contestations sur sa motivation réelle ou l'efficacité de sa politique ne l'empêche pas de coopérer avec les ONG les plus célèbres qui étaient hier ses principales ennemis: Greenpeace et Amnesty International. Les chiffres tendent aussi à lui donner raisons. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture