Secteur de la presse gratuite, publicité, management stratégique, entreprise Spir communication, publicités de particuliers, publicités d'annonceurs, publicité locale, communication institutionnelle, presse gratuite, presse locale, marché publicitaire français
Spir communication ne fait pas partie des entreprises dont on parle régulièrement, et est connue du grand public essentiellement via son produit principal : les titres de presse gratuite d'annonces. Spir est en effet un acteur majeur de la presse gratuite, qui est un vecteur de publicité locale imprimée : publicités de particuliers qui cherchent à échanger et publicités d'annonceurs locaux sont hébergées dans la presse gratuite ; ces derniers peuvent aussi avoir recours aux imprimés / prospectus que peut imprimer et distribuer Spir. La distribution des produits se fait dans les boîtes aux lettres des consommateurs, hormis Paris où elle est entreposée sur des présentoirs.
Dans sa communication institutionnelle, Spir se place dans le secteur de la presse et de la communication locale. Cependant, ses activités sont plus proches de la publicité locale que de la Presse quotidienne régionale, malgré son appartenance à Sofiouest (Ouest-France). En effet, la presse gratuite se finance en majeure partie par la vente d'espaces publicitaires et sa distribution est généralement couplée avec des prospectus. Les "journaux" sont gratuits, mais leur contenu est commercialisé auprès des annonceurs.
C'est le développement des GMS et du commerce multi-enseignes, le dynamisme du commerce traditionnel et l'accélération des marchés de l'immobilier et de l'automobile qui ont permis le développement du marché spécifique de la communication locale. Ce secteur n'est pas très médiatisé, mais il connaît pourtant des transformations depuis quelques années. On constate en effet un mouvement de concentration par acquisition des petits acteurs qui s'accentue, ainsi qu'un mouvement d'intégration des activités le long de la filière qui s'achève.
[...] Ils utilisent également la presse gratuite pour publier leurs offres d'emploi. Ils ont des activités diverses, mais on retrouve en général : la distribution (en ce moment, de nombreuses publicités concernent des arrivages d'ordinateurs), les commerces, les succursales automobiles, les banques et assurances, les services aux particuliers, les restaurants, etc. Il ne s'agit pas de publicités axées sur le produit, mais plus sur les distributeurs, car les gratuits de petites annonces ne véhiculent pas une image suffisamment haut de gamme pour attirer les marques prestigieuses. [...]
[...] En deuxième place, nous trouvons Delta Diffusion, filiale de la Comareg (730 millions d'euros, environ 15% du marché, en 2007). Numéro trois : S.D.P. : Société de Distribution et de Promotion, filiale de Spir communication qui détient un peu moins de 10% du marché (365 millions d'euros de C.A., en 2007). On retrouve ainsi les 2 éditeurs leaders de presse gratuite, qui détiennent leur propre société de distribution, car il s'agit d'un service clé, très surveillé par les annonceurs puisqu'il conditionne l'exposition à la publicité. Il leur faut garantir aux annonceurs une distribution efficace et surtout tenir ses promesses. [...]
[...] Il paraît également important de noter la diversification dans le couponing. La diversification dans le couponing permet d'exploiter de nouvelles synergies avec les activités de distribution et de journaux gratuits de Spir. Spir possède actuellement 25% de Syracuse, l'achat de 24,9% supplémentaire devant être réalisé au mois d'avril 1999. Syracuse intervient dans le contexte de l'émission de coupons de réduction, en tant qu'éditeur et commercialisateur de ce média, auprès des industriels de la grande consommation. En 2008, Syracuse a réalisé un chiffre d'affaires de 24,4 millions d'euros, en progression de 58% sur celui de l'année précédente dans un environnement particulièrement dérégulé. [...]
[...] Accessible à tout le monde, ce genre de publicité entravait la notoriété des groupes. Les groupes se sont vus, en quelque sorte, contraints d'abandonner ce créneau. Désormais, les annonceurs de messagerie rose se voient de plus en plus rejetés par les éditeurs, malgré le chiffre d'affaires qu'ils représentent, pour des questions d'image. De plus, quelques Français se sentent assaillis par les journaux gratuits et prospectus. C'est la raison pour laquelle deux associations de consommateurs anti-publicité, la F.F.F. (Fédération des familles de France), et l'U.F.C.S. [...]
[...] Les différentes autres applications du marketing direct pourraient concurrencer la presse gratuite pour certains annonceurs, mais compte tenu de la grande diffusion et du faible coût de la presse gratuite ainsi que de l'accueil positif que lui font les particuliers, la presse gratuite semble avoir sa place et ne pas être menacée par les différents vecteurs de publicité Rapports de force le long de la filière 1. Le pouvoir de négociation des clients Qui sont les clients? . Les particuliers qui passent des petites annonces . Les annonceurs professionnels Les particuliers n'ont aucun pouvoir de négociation : les tarifs sont fixés, au mot, à la ligne. Les marges de manoeuvre sont quasi-inexistantes. [...]
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