SNCF, réseau ferroviaire, fret ferroviaire, Commission européenne, politique commune des transports, chemin de fer, TGV, décentralisation, contrat de Plan, trafic des voyageurs
La SNCF imagine ses innovations en interne et depuis toujours. C'est ainsi que l'entreprise a mené de front toutes ses révolutions : de la grande vitesse, d'Internet, des services aux clients, du confort du matériel et des prouesses de l'Infrastructure. Aujourd'hui, la SNCF fait de l'innovation le tremplin de son ambition de leader et sa nouvelle image d'entreprise battante s'impose et signe : “donner au train des idées d'avance”.
En 2004, la Recherche de la SNCF imagine, modélise, teste et fait avancer le train sous toutes ses facettes et à la demande de toutes les activités.
Cependant, on peut noter que depuis quelques années, la SNCF doit faire face à certaines difficultés en terme de trafic, de maintenance et de finance, ce qui remet en cause sa position de leader du réseau ferroviaire en Europe.
[...] 1 Une crise qui débute dans les années Un réseau ferroviaire dominé par l'Allemagne 2. Le recul du fret ferroviaire 3. De nombreuses lignes à faible trafic 4. Pérennité menacée du réseau ferroviaire 5. Arrivée de nouveaux opérateurs ferroviaires 6. Les aides de la Commission européenne à Fret SNCF 7. [...]
[...] Grâce à cet historique concernant le développement du réseau ferroviaire français nous pouvons noter que celui-ci a été leader en Europe depuis sa création. Même si au départ le réseau français possédait un certain retard par rapport à ses voisins européens, la France a su tout mettre en œuvre pour le développer, notamment par des lois qui ont permis d'accroître le réseau régional. En effet, il a su faire face à la concurrence et se reconstruire lorsqu'il le fallait afin de poursuivre son développement. [...]
[...] Cela s'est traduit sur les trois premiers mois par un retard de 39 millions d'euros sur un objectif de 190 millions de résultat courant pour 2005. Ces difficultés s'accompagnent d'une régularité faible des trains et d'un fort mécontentement des clients du fret au regard de la médiocrité de la qualité des prestations. Ce déclin s'explique par : Evolutions économiques : effondrement des industries lourdes, production en flux tendus basé sur le juste à temps concurrence des prix de la part du transport routier Manque de souplesse inhérent au mode ferroviaire et inertie pour s'adapter aux aléas économiques Absence de révolution technologique qui lui aurait permis de trouver un second souffle Rigidité actuelle de l'outil de production Prédominance des voyageurs qui est une évidence en chiffre d'affaires, en nombre de circulations de trains, en investissement mais surtout en image dans l'esprit des Français : la SNCF, c'est avant tout le TGV et, plus récemment, un peu plus le TER. [...]
[...] A ses débuts, la SNCF était une société d'économie mixte par actions (de 1938 à 1982), où le capital était réparti entre l'état et les anciennes compagnies Décentralisation de la SNCF A compter du 23 décembre 1971, l'autonomie de gestion de l'Entreprise ainsi que la structure administrative de la SNCF sont réformées par la création de 25 Régions désignées par le siège de la Région (exceptées les Régions de l'Ile de France) voit également la création du Service National des Messageries (SERNAM) Transformation de la SNCF en EPIC A la suite du vote de la Loi d'Orientation des Transports Intérieurs (LOTI), la SNCF est devenue un Établissement Public Industriel et Commercial (EPIC) le 1 janvier 1983. L'EPIC est un organisme public avec personnalité morale et autonomie financière, chargé de gérer un service dans le but de l'intérêt général. [...]
[...] Les grands réseaux ramenés à cinq par la fusion du P.- O. et du Midi en 1934, ont subsisté jusqu'à leur nationalisation, le 1er Janvier 1938, date de la création de la SNCF. Vers 1875, le réseau national dont la longueur atteignait environ km desservait toutes les villes importantes par un ensemble de grandes lignes radiales aboutissant à Paris et un nombre trop peu élevé de lignes transversales. Les lignes de cette nature ont toujours fait défaut à la France, en partie pour une raison géographique : la zone couverte par le Massif Central et ses abords est difficile d'accès. [...]
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