Sony, stratégie, conflits d'intérêt, multinationale, édition musicale, industrie électronique, innovation technologique, stratégie d'intégration verticale, marché mondial des graveurs, marché mondial de la musique, alliances stratégiques, Universal Music
Fondée à Tokyo en mai 1946, par deux hommes, Masaru Ibuka, ingénieur, et Akio Morita, physicien.
A sa création la société employait 20 personnes chargées de réparer des équipements électriques et d'essayer de concevoir leurs propres produits.
Le début du succès arriva en 1954 lorsque Tokyo Tsushin Kogyo K.K., ou Tokyo Télécommunications Engineering Corporation, nom donné à la société à l'époque, obtint une licence pour la fabrication de transistors. Le transistor avait été inventé en Amérique, mais n'avait jamais été utilisé pour les radios, qui fonctionnaient alors avec des valves.
En mai 1954, Sony commercialisa le premier transistor japonais et, l'année suivante, la première radio entièrement équipée de transistors.
Depuis, peu de sociétés ont réalisé un parcours semblable à celui de Sony en termes d'invention et d'innovation. Parmi les développements importants, citons le premier téléviseur couleur Trinitron en 1968, la cassette vidéo couleur en 1971, le magnétoscope Betamax en 1975, le Walkman en 1979, la Microdisquette 3,5 pouces en 1989, un appareil photo électronique en 1981, le premier lecteur CD au monde en 1982, le premier caméscope grand public en 1983, la vidéo 8 mm en 1988, le premier magnétoscope numérique en 1985, et ainsi de suite.
Aujourd'hui organisé autour de deux grands pôles.
[...] La stratégie d'intégration verticale de Sony Music (production, promotion, distribution et édition de supports audio-visuels) a sans doute été élaborée pour permettre au groupe de maîtriser de manière optimale son environnement commercial. Mais aujourd'hui, Sony Music est dépassé non pas par ses concurrents, mais par l'environnement : Internet semble aller plus vite que la musique La capacité d'innovation du groupe le met aujourd'hui dans une position délicate : leader mondial dans l'électronique, Sony est un des inventeurs du CD mais également un des principaux acteurs du marché des graveurs de CD. Le paradoxe : un éditeur offrant la possibilité à ses clients d'éditer eux mêmes. [...]
[...] Sony est également le plus grand fabricant de CDs enregistrables. Sony touche des royalties sur différents brevets concernant le CD. Tous les CDs, qu'ils soient pour la réplication commerciale ou achetés par le grand public, sont assujettis à ces royalties, qui s'élèvent actuellement à $ 0,033 par disque. Plus de 500 millions de CDs vierges ont été vendus l'année dernière. L'avantage d'être une multinationale est la capacité d'utiliser un produit pour en créer un autre. Sony vend peut-être moins de musique, mais l'utilise pour gagner de l'argent ailleurs. [...]
[...] Il affirme que ses prochains graveurs les contourneront et demande aux labels, pour ces disques d'un nouveau genre, de ne plus utiliser le terme "CD". Toujours dans une stratégie plus agressive et plus claire Philips vise la définition du standard technologique de DVD enregistrable. L'industrie du PC supporte majoritairement le DVD+RW, ainsi que Microsoft. Mais les fabricants d'électronique grand public n'ont pas encore tranché. La nouvelle plate-forme DVD+RW de Philips cherche surtout à séduire les marques de niveau comme Apex ou Mintek. Plus l'offre de lecteurs- enregistreurs sera importante, plus leur prix baissera (de 500 dollars aujourd'hui à 250 dollars fin 2003, prévoit Philips). [...]
[...] Le marché mondial de la musique contrôlé par les géants de l'industrie audio-visuel. Un marché hyper concentré partagé par les grands groupes média, cinq multinationales possèdent plus de 71% des parts du marché mondial du disque. Un marché de 38,5 milliards de dollars en 2001 (production et distribution) Universal Music (groupe Vivendi Universal) 2 Sony Music (japonais) filiale 100% Sony 3 EMI (britannique) 4 Warner Music (américain) filiale de Time Warner 5 BMG (allemand) filiale 100% Bertelsmann Principaux organismes représentatifs de ces firmes et subventionnés par elles : IFPI: The organization representing the international recording industry. [...]
[...] Oui Jamie, votre commerce est menacé. Il vous faudra changer votre façon de penser pour le sauver. Abandonnez les tactiques vouées à l'échec. Annexe Le journal du net Estimation du poids des ventes en ligne de musique dans le monde en 2003 et 2008 (source Informa Media Group, septembre 2003) Evaluation des pertes de chiffre d'affaires pour l'industrie de la musique occasionné par le P2P dans le monde (source Informa Media Group, septembre 2003) Les pays les plus actifs en matière de téléchargement (sondage Ipsos-Reid - 2001) Le parc mondial des lecteurs numériques portables (source In-Stat/MDR - mai 2002) Informa Media estime qu'en 2007, le marché des abonnements musicaux sur Internet proviendra à des Etats-Unis et à de l'Europe. [...]
Référence bibliographique
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