Stratégi, entreprise de chocolaterie, Forêt des Loges, production de bonbons et bouchées au chocolat, holding familial, financière BCB, stratégie financière, productivité, désendettement productif, chiffre d'affaires, nouveaux clients, gestion du personnel, paternalisme
L'entreprise CHOCOLATERIE DE LA FORET DES LOGES, dépositaire d'une longue tradition et d'un savoir-faire ancien, est spécialisée dans la production de bonbons et bouchées au chocolat. Elle fut en effet crée en 1927 en Ile de France puis divisée en trois entités différentes (à savoir les chocolateries COURVOISIER, ALPENROSE, et DES LIONS) qui fusionnèrent définitivement en 2009. En 2013, le groupe CHOCOLATERIE COURVOISIER SA change de raison sociale à la suite d'un procès avec la société COGNAC COURVOISIER qui appartient au groupe SIGRAM, et devient la CHOCOLATERIE DE LA FORET DES LOGES.
Détenue à 95% par la SARL BOUTAUD MARIN, elle est rachetée par M. Alain du Hamel de Fougeroux en 2011 pendant que M. Charles du Hamel de Fougeroux, son frère, rachetait les entreprises BISCUITERIE REMOISE et BISCUITERIE FOSSIER spécialisées dans la confection de biscuits salés et sucrés et notamment des fameux “ biscuits roses de Reims ”.
[...] De plus la concurrence est très rude au niveau international, avec en vedette les chocolats helvétiques et belges. On peut interpréter cette dernière série de chiffres comme un signe d'étroitesse du marché, ce qui pénalise à terme les PME telle la chocolaterie ; d'où la nécessité constante de créer de nouveaux produits pour stimuler la demande (ce trend a commencé en 2009, comme on vient de le voir). Quant aux importations, la menace a été écartée grâce à la compétitivité des produits français : les importations n'ont crû en 2011 que de contre l'année précédente. [...]
[...] La branche Entretien s'est enrichie d'un chef d'entretien depuis peu. Au total, plus de vingt personnes sont employées à plein temps. Le recrutement est organisé par le Directeur Adjoint. C'est donc lui qui embauche les nouveaux salariés permanents et saisonniers. La stratégie. La stratégie financière est décidée par le Conseil d'Administration et le PDG, tandis que les décisions d'investissements sont menées par le Directeur Adjoint. La stratégie commerciale est décidée par le PDG et les commerciaux qu'il réunit au moins deux fois par an pour déterminer le portefeuille des produits ainsi que les actions commerciales à mettre en œuvre. [...]
[...] L‘entreprise a su réagir à des pertes excessives menant à un endettement lourd. À l'heure actuelle, elle est parvenue à maîtriser complètement ses coûts de production (installation d'un réseau de calcul analytique des coûts par type de bouchée et élimination systématique des moins rentables, rapports réguliers sur la productivité des machines et des employés) et l'arrivée de nouveaux clients (les GMS) lui offre l'occasion de se libérer des pertes accumulées dans le passé : L'entreprise paye encore le prix de sa mauvaise situation financière antérieure ; mais elle s'est donné les moyens de remonter la pente avec la diminution puis augmentation du capital, la renégociation avec les clients et les fournisseurs, la conclusion de nouveaux contrats tout en laissant inchangée une structure de production qui a depuis longtemps fait ses preuves, ce qui a eu pour conséquence de ne pas perturber les salariés. [...]
[...] Au vu de ce graphique, on peut se demander si la chocolaterie a perdu un gros client parmi les GMS ou si elle a négligé un débouché qui s'annonce de plus en plus prometteur. Mais la hausse de la part de son CA réalisée avec les détaillants indique sa volonté de se focaliser sur le haut de gamme (chocolatiers de grand renom) et de garder des clients fidèles parmi les artisans-pâtissiers qui ont bâti sa réputation au niveau local. Voici pour illustrer la matrice BCG qui schématise le portefeuille à moyen et long terme des DAS de la chocolaterie : Taux de croissance du marché Position concurrentielle Légende : - détaillants - GMS - autres - grossistes À l'avenir, les détaillants seront sans aucun doute des stars, car c'est un segment à forte valeur ajoutée tandis que les grandes surfaces présentent à terme un caractère de dilemme, car la pression financière qu'ils exercent sur leurs sous-traitants laisse peu de marge à ces derniers (un exemple frappant en dehors de la chocolaterie : CARREFOUR compte pour du chiffre d'affaires de DANONE alors que DANONE ne représente que du CA de CARREFOUR). [...]
[...] Kinder Pingui, le petit goûter vendu au rayon frais et plein de bon lait etc.). Le comportement d'achat dominant est l'« achat impulsif ; de l'autre le marché du chocolat de luxe continue sa percée après avoir fait la renommée de la marque VALRONA, de MICHEL CLUIZEL entre autres. Les grandes marques se sont alors engouffrées dans la brèche (1848 de POULAIN, au chocolat noir avec des éclats de cacao, Excellence et Excellence Lait de LINDT & SPRÜNGLI), profitant du fait que les consommateurs sont exclusivement des adultes fins connaisseurs qui sont prêts à mettre le prix fort. [...]
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