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En 1994, la puissante Compagnie Générale des eaux (CGE), quatrième groupe français, est à la tête de 150 milliards de francs de chiffre d'affaires, de plus de 200 000 salariés, ainsi que d'un patrimoine remarquable au travers de 2300 filiales. Une telle puissance est cependant remise en cause par quelques ombres grinçantes qui planent sur le groupe sans le menacer encore. Dans l'eau, ses contrats avec les collectivités locales, tant en France qu'à l'étranger, ont placé la CGE en position d'interlocuteur incontournable des milieux politiques. Or cette position privilégiée a des revers. Des démêlés judiciaires suite au financement des partis ainsi que des affaires immobilières ternissent dramatiquement l'image de l'entreprise. Par ailleurs la CGE est affectée par la crise de l'immobilier. Sa situation financière est mauvaise, l'endettement du groupe atteignant les 57 milliards de francs.
[...] En plus de la communication, Vivendi va chercher à concentrer ses activités dans le multimédia, et ce notamment par le biais d'Universal Music Group de Vivendi Universal Games et du groupe Canal+. Ainsi, fin 2002 Vivendi a achevé le plus gros de sa restructuration et se positionne toujours comme second, derrière AOL Time‐Warner. Le nouveau président a achevé son objectif le plu surgent qui était la réduction de la dette qui selon lui devrait se situer aux alentours de 5 milliards d'euros à fin 2004. Néanmoins la force de frappe de Vivendi est très réduite. [...]
[...] Il réorganise l'immobilier et négocie rapidement la vente d'actifs, participations minoritaires, ainsi que des pans entiers d'activité. En 1995, suite à des dépréciations d'actifs, le groupe affiche pour la première fois une perte nette, qui s'élève à 3,7 milliards de francs. Fasciné par les Etats‐Unis et leur modèle économique, dont il admire la créativité et le dynamisme, Jean‐Marie Messier cherche également à ancrer le groupe dans des activités mondiales. Il souhaite orienter la CGE vers la communication, en faisant de la téléphonie sa priorité : SFR, British Telecom, Cegetel. [...]
[...] Les perspectives de croissance sont fortes dans la téléphonie mobile de troisième génération et les services associés, dans la télévision à péage et le développement des téléchargements ou des échanges interactifs de contenus (musique, jeux, film, télévision) grâce à l'Internet. Malgré ces bons résultats, on a le sentiment que la convergence des supports et des activités n'est encore à l'ordre du jour Sources : Microsoft Encarta Etudes 2007 : Article sur Vivendi Universal, Canal SFR et la CGE. Wikipédia : Article sur Vivendi et Jean René Fourtou. Strategor : Mini dossier sur Vivendi. Rapport annuel de Vivendi 2006. Sites Web du groupe : Rubriques : News, présentation et stratégie des groupes Vivendi, SFR, Cegetel et Canal+. [...]
[...] Dans l'optique d'avoir une meilleure visibilité des comptes de Vivendi et de jouer le jeu de la transparence financière, Jean René Fourtou décide de prendre en compte la différence entre le prix élevé de certaines acquisitions opérées dans l'euphorie par Jean‐Marie Messier, et leur valeur réelle après la chute de la bourse. Le groupe VU annonce ainsi une dépréciation d'actifs de 11 milliards d'euros. Tout ce dégraissage effectué, Vivendi peut alors se recentrer sur le loisir grand public : TV, cinéma, musique et téléphonie. [...]
[...] Cegetel qui rapporte énormément de Cash‐Flow depuis l'ouverture du secteur privé du marché des télécommunications, laisse une porte ouverte au groupe allemand Mannesmann de contrôler Vivendi. Afin d'éviter de perdre le contrôle de Vivendi via Cegetel, Jean Marie Messier se tourne alors vers Vodafone, groupe britannique numéro un en téléphonie mobile avec qui le groupe créera le portail Internet Vizzavi. Juin 2000, AOL et Time Warner fusionnent, ils forment à eux deux le premier groupe mondial de la communication. Vivendi réagit alors en fusionnant à son tour avec Seagram. [...]
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