Médicaments, stratégie, laboratoire Pfizer, secteur pharmaceutique, réglementations spécifiques, marché du générique en France, facteurs clés de succès, performance financière, santé animale, structure organisationnelle, rachat de Wyeth, fusions-acquisitions
Nous assistons aujourd'hui à une « fièvre » des fusions acquisitions sur les grandes entreprises pharmaceutiques mondiales pour des milliards de dollars. Ces acquisitions sont directement liées à la profonde crise sectorielle qui guette la pharmacie, ce qui s'est traduit ces dernières années par la dégringolade boursière des «big pharmas» et remet en question le modèle longtemps très florissant de ces géants anglo-saxons et français (avec Sanofi-Synthélabo).
Entrent en compte dans les facteurs de crise, la pression des autorités pour parvenir à une meilleure maîtrise des coûts de santé dans les pays riches, et la nécessité d'assurer un accès aux médicaments à un coût restreint dans les pays émergents. En effet, les Etats encouragent une substitution de plus en plus rapide des médicaments brevetés par les génériques. Les fusions sont alors faites pour des raisons financières mais aussi de puissance par exemple. Plus synthétiquement, elles sont choisies comme des choix stratégiques de développement externe.
Avec plus de 40 % de son chiffre d'affaires menacé par des copies bon marché de son produit phare à partir de 2010, Pfizer a-t-il un avenir après le Lipitor ? Ce médicament - le mieux vendu dans le monde - perdra son brevet fin 2011 aux Etats-Unis et en Europe. Le problème de Pfizer est qu'aucun produit en gestation ou en phase de lancement ne paraît en mesure de combler le manque. Comment alors le géant pharmaceutique s'organise-t-il pour pallier à cela ? Après avoir analysé les spécificités du marché pharmaceutique mondial (analyse externe) et les forces et faiblesses du groupe (analyse interne), nous étudierons la décision prise par Pfizer pour poursuivre sa stratégie de développement et gagner des parts de marchés sur le secteur.
[...] Depuis, le marché se redresse nettement, les ventes de médicaments pour les animaux devraient progresser de par an en volume au cours des quatre prochaines années. Le marché est tiré avant tout par les animaux de compagnie, qui représentent déjà du total. Les propriétaires de chats et de chiens dépensent de plus en plus pour soigner leurs compagnons. Avec la hausse de l'espérance de vie des animaux, il faut plus de traitements pour les maladies dues à l'âge. Les ventes de traitements pour les animaux d'élevage sont plus aléatoires. Elles varient en fonction de décisions plus économiques qu'affectives. [...]
[...] Impact de la fusion sur le secteur : le début d'une vague de consolidation du secteur ? De nombreux analystes estiment que "le mouvement de Pfizer va mettre la pression sur ses poursuivants". Pfizer, qui détient maintenant 12% contre actuels de parts de marché, va-t-il relancer le mouvement de consolidation du secteur? Tous le craignent. Même si GlaxoSmithKline deuxième rang mondial se refuse à céder à la course à la taille. Sanofi Aventis de son côté, ne veut pas commenter les mouvements du secteur. [...]
[...] Importance des fusions-acquisitions de l'industrie pharmaceutique 2. À propos de Wyeth 1. Histoire de Wyeth avant le rachat 2. Wyeth en France 3. Wyeth dans le monde 4. Les DAS de Wyeth 5. Politique de R&D 3. Quelques comparaisons clés 4. [...]
[...] Ces fusions permettent de: - Réaliser des économies d'échelle et de baisser relativement le montant des charges fixes. - Gagner en flexibilité donc en compétitivité face à ses concurrents. - Gagner du temps dans la recherche de nouvelles molécules (propriété intellectuelle) et bénéficier d'une complémentarité dans la mise en commun des compétences. - Bénéficier d'effet de synergies puisque le regroupement de deux activités permet d'obtenir un résultat supérieur Mais l'avantage principal reste la masse financière dégagée par la fusion de deux entreprises. [...]
[...] Le positif Le rachat sera finalisé à la fin du 3e trimestre ou au 4e, par échange d'actions et numéraire. L'opération devra donner naissance au «premier groupe mondial dans la biopharmacie» avec des ventes globales de 75 milliards de dollars Le négatif Pfizer va hériter des incertitudes juridiques liées aux médicaments de Wyeth, et notamment des plaintes concernant les effets potentiels de Prempro et Premarin sur le cancer du sein. Wyeth a dû également provisionner 21 milliards de dollars pour le règlement de son contentieux portant sur le produit de diète fen-phen, retiré du marché en 1997 après constatation de ses effets néfastes dans des maladies du coeur et du poumon. [...]
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