Stratégie de LCL, politique générale, Crédit Lyonnais, banque française, gestion des moyens de paiement, opérations de crédit, réception de fonds du public, diagnostic stratégique, forte communication, stratégie de développement
LCL, anciennement le Crédit lyonnais, est une banque française fondée à Lyon en
1863 par François Barthélemy Arlès-Dufour et Henri Germain. Considérée comme l'un des
trois piliers de l'industrie bancaire française - avec la BNP Paribas et la Société générale (les
trois vieilles) - elle est maintenant la propriété du Crédit agricole.
En 1984, une loi est votée et fait naître la communauté bancaire française dont fait
aujourd'hui partie LCL, Le Crédit Lyonnais. Désormais, la banque est une institution régie
par une législation spécifique : établissement de crédit habilité à effectuer des opérations de
banque et activités commerciales connexes à titre professionnel notamment:
-La gestion des moyens de paiement
-La réception de fonds du public
-Les opérations de crédit.
Depuis la loi de 1984 qui décloisonne le crédit et déréglemente le système bancaire,
une véritable concurrence s'est instaurée sur le marché : les établissements financiers sont
devenus de réelle entreprise avec des notions de prix, de rentabilité et de coût. C'est alors que
les banques se sont lancées dans le développement de leurs parts de marchés en cherchant à
conquérir de nouveaux clients. En France, la multi bancarisation des clients rend le marché
ultra concurrentiel. Le taux de pénétration du marché de la banque est estimé à 100%. C'est
pourquoi la conquête des clients se fait essentiellement aujourd'hui sur les clients à la
concurrence : la naissance du besoin de fidéliser le client est né.
On peut se demander si la nouvelle stratégie adoptée par le groupe se révèlera t-elle
efficace à long terme ? Pour tenter d'y répondre, ce dossier s'articulera autour de trois parties :
dans un premier temps nous reviendrons sur la présentation générale du groupe avec un
rapide historique nous permettant de situer les choses, dans une seconde partie nous nous
intéresserons de près au diagnostic stratégique du groupe et enfin, dans une troisième partie
nous étudierons la démarche stratégique du LCL.
[...] On peut donc retrouve ces caractéristiques dans la stratégie adoptée par le LCL au sein de l'union du Crédit Agricole. En effet, En France, Le crédit agricole bénéficie d'un avantage concurrentiel unique : la complémentarité des deux banques de proximité que sont, d'une part, les caisses régionales et, d'autre part, le LCL. Cet atout sera valorisé en approfondissant les stratégies de différenciation initiées à travers deux positionnements : la relation durable, qui caractérise l'approche mutualiste des caisses régionales, et l'approche consumériste du LCL. [...]
[...] L'accès à ces marchés et fonction de la notoriété de l'intervenant (fonction de sa notation). De même pour certains métiers de la banque de financement et d'investissement, la réputation constitue un avantage concurrentiel déterminant qui s'acquière en fonction des années. Les barrières stratégiques : le secteur bancaire fournit plusieurs exemples de barrières stratégiques : un réseau d'agence plus dense que nécessaire, des dépenses publicitaires importantes, le développement des nouveaux de canaux de distribution que les entrants comptent utiliser etc. Les barrières à la sortie : Elles sont présentes, comme dans tous les secteurs. [...]
[...] Les clients sont atomisés et leur pouvoir de négociation est faible. La relation banque client jouit de surcroît d'une grande stabilité même si elle se déroule dans un environnement de plus en plus concurrentiel. Ceci s'applique à la banque de détail mais pas au métier de la banque de financement et d'investissement qui on des clients ayant un poids économique plus important (investisseurs institutionnels ou grandes entreprises). Le pouvoir de négociation des fournisseurs : Les fournisseurs ne contribuent que pour une faible part au total des charges. [...]
[...] Dans le quadrant vache à lait nous constatons qu'il s'agit essentiellement des activités quotidiennes pratiquées par le LCL. Ces activités rapportent beaucoup et nécessitent peu d'investissements. Exemple : les dépôts d'épargne qui permettent au LCL de placer les sommes collectées sur le marché financier et qui n'engendre pas de coûts importants (la rémunération des comptes d'épargne correspondant au taux le plus bas du marché). Concernant le quadrant dilemme ce sont les activités qui nécessitent beaucoup d'investissement et qui rapportent peu. [...]
[...] les particuliers et les entreprises cherchent une gestion financière optimale de leur affaire. Ils veulent limiter les montants improductifs, obtenir les meilleures conditions de financement, pouvoir choisir et être informés sur tous les produits et les services. En bref, ils attendent une qualité irréprochable dans la relation bancaire pour laquelle ils seraient prêts à une tradition de la gratuité. Ils n'hésitent pas à saisir les associations de consommation et les tribunaux en cas de litige Les influences Ici, deux notions s'ajoutent : La valeur d'activité, avec l'analyse concurrentielle de porter Les nouveaux entrants : Les nouveaux entrants sont essentiellement les banques étrangères ou européennes qui décident de s'implanter sur le marché français. [...]
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