Prêt-à-porter, stratégie, reprise d'entreprise, marché du vêtement professionnel, externationalisation, production des vêtements, marché porteur, protection, image de soi, appartenance à l'entreprise, vêtements de protection, vêtements de travail, vêtements d'image
Le marché mondial du vêtement professionnel représente aujourd'hui plus de 7 milliards d'euros avec environ 50 millions d'utilisateurs répartis dans 19 pays. A lui seul, le marché européen pèse plus de la moitié du marché mondial, avec 3,6 milliards d'euros. Environ 55% des 168 millions d'actifs de l'Union Européenne utilisent un vêtement de travail, soit 92,4 millions de personnes.
En ce qui concerne la France, on peut noter qu'entre 2000 et 2003 le chiffre d'affaires du vêtement professionnel a progressé de quasiment 22% pour atteindre les 400 millions d'euros en 2003, et arriver aujourd'hui à 600 millions d'euros de chiffre d'affaires. Ce résultat continue de progresser d'au moins 10% chaque année.
Le vêtement professionnel recouvre donc des enjeux complexes et multiples, à la fois sociaux (prise en compte des attentes du salarié, notamment en termes de protection, d'image de soi et d'appartenance à l'entreprise) et de communication puisqu'il est assimilé à un support de communication non-verbal qui peut s'intégrer dans la démarche marketing globale de l'entreprise.
[...] En effet, ce n'est pas seulement sa marque qui a permis à Gérard de réaliser un CA de 10,7 millions. Pendant ses années d'exploitation, il a su développer la notoriété de ses produits grâce à une gamme de produits performante, il est parvenu à satisfaire ses clients, à les fidéliser. Il doit son succès à sa stratégie globale et on peut affirmer que c'est à la qualité de ses produits que la marque doit son succès. Si Pierre reprend uniquement la marque de Gérard pour l'apposer sur une de ses gammes de produits propres, il risque non seulement de perdre les anciens clients de Gérard qui se sentiront abusés, mais également les siens. [...]
[...] Nous avons constaté précédemment qu'en se rapprochant, les 2 entreprises pourraient devenir les leaders sur le marché de la production de vêtements professionnels. Pierre, d'après les éléments dont nous disposons, semble vouloir trouver un accord amiable avec Gérard pour rassembler leurs 2 sociétés, il ne semble pas vouloir l'évincer. Le type de rapprochement auquel devra conduire la négociation devra donc permettre : à Pierre et Gérard de donner naissance à une nouvelle entité ralliant leurs 2 marques, avec des gammes de produits complémentaires, de remettre à flot les comptes généraux de l'entreprise de Gérard, d'opter pour une solution de rapprochement qui permette à Pierre, le racheteur de se séparer de manière légale de l'unité de production en France Quelle doit être la stratégie à mettre en place, sachant que l'objectif principal est d'acquérir la marque ? [...]
[...] Les éléments financiers fournis, ne permettent pas de savoir si l'entreprise de Gérard est proche de la cessation de paiement et donc du dépôt de bilan. Si tel était le cas solutions s'offriraient à Pierre : - une fois le dépôt de bilan de Gérard enregistré, Pierre pourrait adresser au Tribunal de Commerce compétent un dossier de demande de reprise de l'entreprise en liquidation - si le dépôt de bilan de l'entreprise de Gérard était confirmé, Pierre pourrait lui proposer de racheter sa marque avant la liquidation, afin de bénéficier de sa notoriété et qu'elle ne sombre pas en même temps que son exploitant - Pierre pourrait dès aujourd'hui entamer les négociations qui lui permettraient d'acquérir l'entreprise de Gérard par le biais d'un rapprochement amical, avant que la société de Gérard ne dépose le bilan. [...]
[...] Environ 55% des 168 millions d'actifs de l'Union européenne utilisent un vêtement de travail, soit 92,4 millions de personnes. En ce qui concerne la France, on peut noter qu'entre 2000 et 2003 le chiffre d'affaires du vêtement professionnel a progressé de quasiment 22% pour atteindre les 400 millions d'euros en 2003, et arriver aujourd'hui à 600 millions d'euros de chiffre d'affaires. Ce résultat continue de progresser d'au moins 10% chaque année. Comment expliquer ce phénomène ? Le marché du vêtement professionnel était jusqu'en 2000 environ peu attractif. [...]
[...] Même au niveau des rémunérations, on constate que celles des 2 entreprises cumulées représentent un pourcentage de CA HT plus faible que celui de l'ensemble du secteur, soit 19,8% contre alors que, soulignons-le, Gérard rémunère une partie de ses salariés en France où les charges salariales sont plus élevées. Enfin, notons que l'excédent brut d'exploitation (EBE) des 2 entreprises rassemblées s'élève à euros sur un total secteur de euros, soit 32% du secteur 182A ! Cette analyse nous permet d'affirmer que le rapprochement des 2 entreprises permettrait d'en faire les leaders sur le marché de la fabrication de vêtements professionnels. III) Pourquoi l'entreprise de Gérard est-elle en difficulté ? [...]
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