Stratégie, société Générale, fusion, banque de détail, services financiers, retail banking, gestion d'actifs, gestion de services, investisseurs, asset management, banque de financement, banque d'investissement, investment banking, SWOT
La consolidation bancaire a débuté en France depuis le mouvement de privatisation des banques à la fin des années 80, plus précisément en 1987 pour la Société Générale. Plusieurs banques ont perdu leur indépendance, toutes avalées par des concurrents. C'est le cas de Paribas par la BNP, du CCF par HSBC, du CIC par le Crédit Mutuel ou encore du Crédit lyonnais par le Crédit Agricole.
Ce mouvement s'étendra ensuite partout dans l'Union européenne, les établissements bancaires se sentant à l'étroit sur leur marché intérieur. De surcroît la création d'un réseau bancaire ex-nihilo est plus coûteuse en terme de temps, de ressources financières et humaines, aussi le recours à cette croissance externe se généralise en Europe avec des méga fusions : la disparition la plus récente est celle de la banque ABN-Amro. Cet établissement
centenaire a été dépecé par un consortium composé de Royal Bank of Scotland, du belgo-néerlandais Fortis et de l'espagnol Santander via une offre de 72 milliards d'euros.
La Société Générale doit de ce fait accroître la création de valeur par une augmentation de la rentabilité et amplifier cette création de valeur aussi bien par la croissance interne (développement de réseaux et agences) que par la croissance externe (acquisitions). Afin d'éviter d'être une proie et rester dans la catégorie des prédateurs, la Société Générale doit afficher une stratégie qui prouve qu'elle créée davantage de valeur seule plutôt que liée à un
autre groupe.
Quelle sera la stratégie adoptée par la Société Générale dans cette dynamique de méga fusions ? Afin de déterminer l'arbitrage de l'allocation de ses ressources entre ces différents métiers il convient d'établir les opportunités et menaces de l'environnement ainsi que les forces et faiblesses de l'entreprise.
[...] Les recommandations adoptées et ses implications fonctionnelles Nous soutenons fortement le maintien de l'arbitrage de l'allocation des fonds propres qui est la stratégie appliquée actuellement par le management : allocation dynamique ou progressive des fonds propres vers les activités les plus avantageuses en termes de risque/rendement. Il s'agit de : La gestion d'actif : consomme peu de fonds propres, marché en forte croissance. Il convient de cibler en priorité les individus détenant plus de 30 millions d' euros investis dans une seule banque ou le segment des Ultra High Net Worth (UHNW).Détails de la segmentation : voir annexe 9. De plus selon cette étude des actifs de personnes détenant plus de 1 million d'euros ne sont pas gérés par des banques privées. [...]
[...] Aussi pour analyser la stratégie de la Société Générale, il convient de prendre les comptes certifiés de l'exercice précédent. V. Analyse externe : opportunités et menaces de l'environnement Afin d'analyser le rapport entre l'environnement et son entreprise, le modèle des 5 forces de Porter peut être mis en place. Ce modèle sera accompagné d'une 6e force qui définit le rôle d'une partie prenante qui possède un poids très important dans sa capacité d'intervention : il s'agit de l'Etat. Entrants potentiels : Le marché bancaire pour la banque de détail, l'appel à l'épargne pour la gestion d'actif et le marché financier pour la banque d'investissement sont des métiers très réglementés. [...]
[...] Le développement dans la bancassurance. Un modèle multi-marché. Les Services Financiers Spécialisés (SFS) regroupent les activités de financements et de services aux entreprises, de crédit à la consommation d'assurance et de gestion des moyens de paiements. En financements et services aux entreprises, le Groupe est présent dans 37 pays au niveau mondial et occupe des positions de leader en Europe : 1er en financement des ventes et des biens d'équipement (Société Générale Equipment Finance),1er en location et gestion de parcs informatiques (ECS du marché et Nº1 européen) et 2e en location longue durée et gestion de flottes de véhicules (ALD Automotive) avec du marché. [...]
[...] Le résultat net part du groupe atteint, pour le pôle en progression de 25,4%. Enfin, les activités de banque de financement et d'investissement ont à nouveau confirmé leur rôle de moteur de la croissance. Les revenus ont augmenté de à près de 7 milliards d'euros. Le Résultat net part de groupe s'établit à 2,34 en progression de plus de 27% et le RBE enregistre une forte croissance de plus de 30% à 3,1 Mds€. Le rendement des fonds propres atteint un niveau record à 47,6% en 2005). [...]
[...] C'est le cas de Paribas par la BNP, du CCF par HSBC, du CIC par le Crédit Mutuel ou encore du Crédit Lyonnais par le Crédit Agricole. Ce mouvement s'étendra ensuite partout dans l'Union européenne, les établissements bancaires se sentant à l'étroit sur leur marché intérieur. De surcroit, la création d'un réseau bancaire ex nihilo est plus couteuse en terme de temps, de ressources financières et humaines aussi le recours à cette croissance externe se généralise en Europe avec des méga fusions : la disparition la plus récente est celle de la banque ABN Amro. [...]
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